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vendredi 27 novembre 2015

La Société T3, À votre service ! d'Angela Behelle

La Bourdonnaye, Grand Format 279 pages
(disponible en eBook)


Les jeunes femmes d’aujourd’hui croient-elles encore aux contes de fées ?

C’est peu probable pour ce qui concerne Pascaline Villers.
À vingt-six ans, celle que tout le monde surnomme Cali a cessé de rêver au prince charmant. Elle se contente d’un job pas franchement à la hauteur de ses espérances dans un hôtel parisien poussiéreux et tue le temps comme elle peut.
Aussi, quand sa meilleure amie, la pétillante et dévergondée Daphné lui propose de la remplacer incognito comme serveuse dans une partie fine donnée par un notable libertin et membre de La Société, elle y voit une excellente occasion de se distraire tout en arrondissant substantiellement sa fin de mois.
Pascaline va alors découvrir à ses dépens qu’on ne badine pas avec les règles strictes de l’organisation secrète et qu’on ne défie pas Alexis Duivel sans en payer chèrement les conséquences.
Acculée par le troublant vice-président de la Société à honorer sa dette et défendre la cause de son amie, la loyale Cali s’attend à tout sauf à trouver beaucoup d’intérêt et de plaisir dans le travail d’un genre très très particulier qui s’impose à elle, et pourtant...

Après Qui de nous deux ? et Mission Azerty, ce troisième opus de la série va vous éclairer davantage sur certaines valeurs fondamentales régissant la Société qui sait se montrer tout aussi implacable envers ceux qui la menacent que généreuse envers ceux qui la servent, jusqu’à faire croire parfois, aux contes de fées.

**Merci à Jennifer et aux Éditions La Bourdonnaye pour ce roman**

Me voici à nouveau avec la série de la Société. Je n'aurai pas mis longtemps à céder à la tentation de ce troisième opus. Si ma note est égale au précédents tomes, ce troisième volet est pourtant mon chouchou (enfin pour l'instant). Mon petit cœur de midinette a complètement fondu pour le personnage masculin, Daniel, qui est juste à tomber ! 

Pascaline Villiers (dit Cali), notre héroïne et narratrice de ce récit, a 26 ans. Elle travaille dans un hôtel miteux, bien loin de son idéal... mais à défaut de trouver mieux, c'est toujours ça de pris. 
Sa meilleure amie Daphné prend "pitié" de son manque d'épanouissement, elle veut que Cali s'éclate le temps d'une soirée. Et c'est donc tout naturellement, sans arrière-pensée, et surtout sans penser aux conséquences, qu'elle lui propose de prendre sa place de serveuse et plus, lors d'une soirée organisée par la Société. Elle lui explique dans les grandes lignes ce qu'est la Société, son fonctionnement, et comment se déroulent ces soirées coquines. Comme cette soirée est masquée, elle pourra très facilement se faire passer pour elle sans que personne ne s'en aperçoive. 

Sauf que, bien évidemment... peut-on berner aussi facilement Alexis Duviel ? On ne se moque pas impunément de lui en transgressant les règles ! Cali s'est introduite sans permission dans la soirée, usurpant l'identité d'une autre, et maintenant qu'elle s'est fait prendre, elle en doit en assumer les conséquences ! Elle a une dette envers Alexis et doit payer pour son forfait. Après avoir cerné le caractère de Cali, il la pense parfaite pour une mission au sein de la Société. Son rôle : elle devra être au service Mr Daniel Strange, un homme d'affaires français, à la réputation de requin, aussi bien dans son travail que dans sa vie privée...et ainsi satisfaire toutes ses exigences pour une durée d'un mois.

Dans ce troisième tome, pas de chocs, pas de cris, pas de yeux exorbités ou de bouches grandes ouvertes... Non, ici, sans être plus soft (c'est toujours très hot ! miam !), il n'y a pas de scènes-chocs, du moins, je n'ai pas trouvé (ou alors je m'habitue lol). 
Mais alors, quelle belle histoire ! Je suis tombée complètement sous le charme de ce couple et c'est vrai, plus particulièrement de Daniel. À la différence des autres personnages rencontrés lors des précédents opus, Daniel n'est pas un manipulateur. Il est rustre, bougon, autoritaire, terriblement exigeant  mais il n'est pas manipulateur, au contraire même, il est cash et entier. Et pfiou, j'ai adoré son personnage qui m'a mise sens dessus-dessous. 
Quant à Pascaline, elle a vraiment l'âme d'une soumise, on peut dire qu'Alexis l'a bien cernée. (D'ailleurs il m'a encore semblé que c'était lui en coulisses qui tirait une nouvelle fois les ficelles, non ?) Personnellement, je l'ai trouvée un peu fade, trop lisse, à tout accepter comme ça, sans broncher.

En bref ? Ce troisième volet est pour l'instant mon tome préféré, cette histoire, toute en sensualité, m'a pris aux tripes et mon cœur a chaviré pour notre ténébreux Daniel. 


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lundi 26 octobre 2015

La Société T2, Mission Azerty d'Angela Behelle

La Bourdonnaye, 15 octobre 2014, Broché
disponible en eBook. 

La Société, son réseau souterrain, ses codes, ses membres mystérieux et fortunés, que savons-nous d'elle, exactement ? En acceptant de travailler pour Paul Peyriac, un éditeur à la retraite aussi machiavélique que touchant, la jeune et séduisante Mina va nous entraîner au coeur du système. Sur le savoureux chemin qui la conduira à s'accomplir pleinement, la demoiselle bénéficiera alors d'un appui de taille

**Merci à Jennifer et aux Éditions La Bourdonnaye pour ce roman**

Me revoici dans l'univers incroyable de La Société...
Une Société secrète qui, justement, ne porte pas de nom et dont les membres sont triés sur le volet.
Une Société où les tabous sont proscrits.
Une Société de volupté, de sensualité et de plaisir.
Une Société qui nous met au défi de passer outre les apparences, de faire fi des conventions et de simplement, s'octroyer du plaisir, sans jugement, sans barrière, ni contrainte...

Mina Dalambray (de son vrai nom, Hermine) est une jeune étudiante en journalisme de 22 ans. En acceptant de travailler quelques heures par jour en tant que dactylo pour Paul Peyriac, un grand éditeur, elle était loin d'imaginer l'antre de plaisir et de luxure dans lequel Paul allait l'amener.

Paul, sous ses airs d'homme charmant, charismatique, séducteur et distingué (un peu guindé même), est beaucoup plus machiavélique qu'il n'y paraît. Plus manipulateur aussi. Il ne dit ou ne fait rien sans raison précise. Chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, sont pensés et réfléchis. En fin stratège, il a des projets pour l'intrépide et séduisante Mina. Alors, quand il décide de l'initier à l'art de la séduction et de lui parler de la Société dont il est membre... c'est que son plan est déjà en marche...

En commençant ce récit, j'ai cru faire un peu pipi dans ma culotte... Car première chose qui choque dans cette histoire (sinon ce n'est pas du Behelle) c'est l'âge de ce fameux Paul : Soixante-sept ans !!!

Et là, vous me dites, "Nan ??!
Et je vous réponds "Si !
Et vous me redites "C'est pas possible ?!
Et je vous réponds de nouveau "Si !!!".

Angela a osé !

Je me demandais comment arriverait-elle a me choquer de nouveau (je pensais avoir atteint le sommet avec le tome 1).
Mais là, j'avoue, elle fait fort. Ma mâchoire en est tombée !

Bon s'imaginer une romance entre une jeune fille de 22 ans et un papy de 67 ans... ça calme

La Cougar en moi s'est indignée, révoltée, rugissant tout crocs dehors, les griffes sorties, prêtes à manifester leur mécontentement.

Mais...

Avant de me jeter sur l'auteur et de la dévorer toute crue pour cet affront lol, j'ai poursuivi ma lecture...
Et j'ai bien fait d'attendre, car il ne s'agit pas de ça ! 

Même s'il y a tout de même une scène OOOMMMMMGGGGGGGG ! 
(pour ceux/celles qui l'ont lue, vous voyez de quoi je parle lol)

L'histoire ne relate pas une romance entre ces deux-là... 

Sans rentrer dans les détails pour ne pas spoiler, c'est beaucoup, beaucoup plus complexe et recherché que ça.
Eh oui, dans cette histoire, je me suis laissée mener par le bout du nez de bout en bout. Incapable de prédire les événements à venir.
Encore une fois Angela Behelle a su me surprendre, et j'adore ça !
Je me suis laissée emporter par sa plume sensuelle, par ses personnages non conventionnels et par cette histoire singulière

En bref ? Je suis de nouveau bluffée et impatiente de lire la suite. 
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jeudi 22 octobre 2015

Moi, Benjamin, 33 ans, l'âge du Christ et toujours pas de miracle en vue de Laurent Moreau

La Bourdonnaye, 08 octobre 2015 - Semi-poche 140 pages
(disponible en eBook)

Benjamin est un grand adolescent d'un peu plus de 30 ans qui semble n'avoir qu'un but dans l'existence : défendre son titre âprement gagné de "roi de la lose". A son âge, il ne sait toujours pas quoi faire de sa peau de vieil enfant ou de jeune grande personne, c'est selon. Il se nourrit toujours de junk food, passe son temps devant les séries télé et collectionne méticuleusement faux plans et galères. Il fait le désespoir de ses parents, d'autant que même son jeune frère est déjà casé, avec la déjà chiante Marie-Clémentine, et déjà bientôt père. L'heure de l'ultime remise en question a donc sonné. Bardé de sa bonne humeur et de son inoxydable foi en la vie, Benjamin le Bordelais part ouvrir un bar à vins... en Laponie. Ah ! la Laponie ! Le pays des rennes, du froid, du Père Noël et de Lotta, jeune femme volage et incertaine de ses choix, mais belle comme le diable. Autant d'embrouilles au centimètre carré, c'est un appel à la gourmandise !

**Merci aux Éditions La Bourdonnaye pour ce roman**

Le résumé de ce roman a su capter mon attention. En le lisant, je me suis sentie intriguée. Une romance légère, drôle et un brin loufoque ? Je signe de suite. 

Sauf que, voilà... je n'ai pas franchement apprécié cette lecture !
J'ai terminé ce roman certes, mais pas parce qu'il m'a plu, ni parce que j'étais curieuse de lire la fin. Non, si je l'ai lu entièrement, c'est surtout parce qu'il est court. Et puis comme l'écriture est fluide, que les mots glissent tout seuls, il ne m'a même pas fallu une heure pour le finir. 

Je m'attendais à un roman drôle, cynique et déjanté. Pour le cynisme, c'est clairement le cas. Benjamin est cynique à souhait, tellement, que je l'ai trouvé mesquin. Il critique tout et tout le monde et je n'ai pas adhéré à son humour noir. 
Même si certains passages prêtent à sourire, comme l'extrait ci-dessous, ils sont bien trop rares. 
Qu'est-ce qui est beige, dodu, rempli de gras et qui envoie du Febreze goût excrément quand on appuie dessus ? Mon ventre pendant les fêtes de Noël. Pendant sept jours de décembre, je deviens le sosie non officiel de la Boule de Fort Boyard, je ne fais pas résonner le gong, mais le cœur y est. 

De plus, il le dit lui-même, la vie de Benjamin est ennuyeuse et je ne peux que confirmer. Ce n'est pas très addictif comme récit, heureusement que c'est court lol. 
Pourtant l'idée n'est pas mauvaise, la façon de l'aborder non plus d'ailleurs... ce portrait satirique d'un jeune trentenaire qui se comporte comme un ado, est un sujet d'actualité, et la vision que donne Laurent Moreau est souvent juste. Mais son personnage Benjamin est antipathique au possible !
Et ses monologues (qui font les 99% du récit) sont d'un barbant ! Mais où sont les dialogues ? Bouh. 

En bref ? Ce n'est clairement pas une lecture pour moi. J'en suis navrée. 
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lundi 28 septembre 2015

La Société Tome 1, Qui de nous deux ? d'Angela Behelle

La Bourdonnaye, 01 juin 2012 - Grand format 248 pages
(disponible en eBook)


Un élève aussi farouche que séduisant, une société secrète, un lent apprentissage mené de main de maître qui éveille son corps et comble ses désirs les plus inavouables : Mickaëlla Valmur est loin d imaginer ce que lui réserve cette étrange rentrée scolaire...
Chaque femme vit plusieurs existences à la fois : fille, amie, sœur, mère, compagne, enseignante, infirmière, amante... Qu'importe qui elle est vraiment, Angela Behelle est une femme comme toutes les autres, tranquille et sage... en apparence.

**Merci aux Éditions La Bourdonnaye pour cette lecture**

Après lecture de ce tome, je comprends enfin pourquoi il fait tant parler de lui et déchaîne les passions... en bien ou en mal. Avec cet ouvrage, Angela Behelle ouvre la boîte de pandore et brise un à un tous les tabous. Que ce soit la morale, les préjugés, les convenances... tout est remis en question dans cet opus. 
Il choque tant par ses personnages, que par l'histoire, ou encore par ses scènes de sexe diablement torrides. 


Mickaëlla Valmur, l'héroïne et narratrice de ce récit, est une jeune femme de 27 ans, récemment veuve du très célèbre philosophe Henri Valmur, décédé à l'âge de... 64 ans ! Ouais, déjà là, c'est le premier choc (mais vraiment minime par rapport à ce qui suit). Encore en plein deuil, dont elle se remet difficilement (Henri était son premier et unique amour), elle fait sa rentrée au lycée en tant que professeur principal de la classe de terminale L1. 
Dans cette classe, elle doit prendre sous son aile un nouvel élève surdoué et agitateur, qui n'a auparavant jamais été scolarisé dans un établissement. 
Ce nouvel élève, c'est Alexis Duivel, 17 ans. 
Bien vite, elle va se rendre compte que cet adolescent est différent de ses camarades, tant par son charisme et son intelligence, que par son assurance. 
En quelques tours de passe-passe Alexis va prendre l'ascendant sur son professeur. Mickaëlla est très vite dépassée par ce qu'elle ressent pour ce garçon, qui n'en est plus un réellement. 
L'énigmatique Alexis, virtuose de la manipulation et grand marionnettiste, va tirer les ficelles d'un jeu, on ne peut plus érotique, dont lui seul connaît les règles, dont lui seul est le maître à bord et dont Mickaëlla sera son pantin.
L'élève devient alors le maître...

Mais que cache ce mystérieux garçon ? D'où sort-il ? Quel est son passé pour être aussi mature, aussi sûr de lui ? Autant de questions que l'on se pose sur Alexis ! Mais aussi sur leur relation... comment tout cela va se terminer ?

En quelques pages seulement, l'auteure nous agrippe par ces personnages si peu conventionnels, par cette histoire hors norme... où la morale n'a pas sa place... où seuls parlent : le besoin, le désir, la convoitise, la luxure dans toute sa splendeur, mais aussi les sentiments qui, à travers la découverte des plaisirs charnels, sont bien présents. Je dirai même que plus les pages défilent, plus les émotions se révèlent... puissantes, dévastatrices, bouleversantes ! 

Alors, évidemment, ce livre choque ! Certaines situations mettent mal à l'aise, dérangent... car elles nous bousculent, nous sortent de notre petite zone de confort. C'est troublant, déroutant... parfois malsain - il faut le dire -, je pense particulièrement à l'une des scènes finales, qui est franchement traumatisante (si si !) et qui a dû faire jaser plus d'un lecteur. (De ce que j'ai pu lire des avis, les interprétations  et ressentis sont variés... Mais tous sont unanimes, on n'en sort pas indemnes !)
Sans parler du fait du rapport élève/professeur, où là encore l'auteur fait fi des conventions et du qu'en-dira-t-on... pour juste exprimer l'amour... celui qui n'a pas d'âge, pas de limite, pas de tabou, celui qui fait abstraction des mœurs de la société, car cet amour-là ne peut s'épanouir qu'en se libérant des carcans de cette dernière, qu'en étant à l'écoute son corps et ses désirs. 

Alors oui, ce n'est pas un livre à mettre entre toutes les mains... mais entre les miennes, il est parfait ^^. 

Ce livre est un service-presse de :

mercredi 29 juillet 2015

Meurtres low cost saison 2 L'intégrale Solder le passé de Isabelle Bouvier

éditions La Bourdonnaye, collection Pulp, 157 pages, disponible au format papier et numérique ici




Anna, la quarantaine, épouse modèle et bonne mère de famille, limite desperate housewife depuis qu’elle est au chômage, réussit un beau jour sa reconversion professionnelle sans l’aide de Pôle emploi. De toute façon, son nouveau métier ne rentre pas dans les catégories type des formulaires administratifs : tueuse à gages… low cost. Un concept pourtant extrêmement porteur et très original de service à la personne, comme elle l’explique au journaliste venu l’interviewer sous couvert d’anonymat.
Aujourd’hui à la tête d’une petite entreprise qui connaît pas la crise, Anna éprouve quelques difficultés à concilier vie de famille et vie professionnelle, car il lui faut cacher à son fils et à son mari – un pompier au grand coeur qui sauve les gens, tandis qu’elle les tue – en quoi consiste sa nouvelle activité. Pour couronner le tout, sa mère qu’elle était heureuse de ne pas avoir revue depuis des lustres, débarque à l’improviste pour s’installer chez eux.
La devise d’Anna ? « Soldes, tout doit disparaître ». Surtout les corps et les indices.



 Merci aux éditions La Bourdonnaye pour ce service presse.

Pour rappel, ce livre, tout comme son prédécesseur, fait partie d'une série littéraire de la collection  "Pulp" qui est conçue comme une série télévisée, avec plusieurs saisons de six épisodes chacune, chaque épisode étant écrit pour un temps de lecture moyen de 20 minutes. 

Nous voilà donc de retour avec la saison 2 !
Et le moins que l'on puisse dire est qu'elle est tout aussi savoureuse que la première !

Nous retrouvons Anna, notre mère de famille, chef d'une petite entreprise qui ne connait pas la crise : tueuse à gage.
Elle est secondée par son fils et par Martine (qui pour le moment s'occupe du nettoyage des scènes de crime).
Mais Anna en fait n'est pas seule dans sa tête, il y a Dana, son côté obscur, à qui elle cède la place parfois. Mais qui est donc cette mystérieuse Dana ?
C'est d'ailleurs avec elle que nous  entamons cette seconde saison.

Cette saison est riche en révélation et Anna se découvre une nouvelle alliée inattendue !
Mais Anna se retrouve, à son corps défendant, dans une bien fâcheuse posture et la "trahison" d'un être aimé ne va arranger ses affaires !
Une saison tout aussi délirante et décalée que la première, avec un humour parfois corrosif mais qui fait un bien fou !

Pour découvrir la chronique de la saison 1, cliquez sur la cover 

http://lesreinesdelanuit.blogspot.be/2014/04/meurtres-low-cost-saison-1-lintegrale.html

http://www.labourdonnaye.com/




lundi 22 juin 2015

Deathless Days de Lucas Legendre

La Bourdonnaye éditions, mai 2015, format papier, 342 pages et numérique disponibles ici



D., alias Azraël, est l’archange de la mort. Son job, c’est de séparer l’âme du corps des humains pour leur permettre de rejoindre l’au-delà, au moyen de sa faux. Jusqu’au jour où un mystérieux voleur la lui pique, alors qu’il est encore certainement trop occupé à cuver pour faire attention à ses affaires.
Gros problème : sans la Faux, les hommes ne peuvent plus mourir. Et, faute de mieux, des hordes de Deathless, des Sans-Mort, âmes errantes enchaînées à leur corps, sont acheminées jusqu’en enfer. D. est super mal et passe un mauvais quart d’heure au conseil des archanges. Car sans être totalement rabat-joie, Dieu n’est pas non plus le roi de la déconne, à qui on peut expliquer tout de go un truc pareil. De toute façon pas la peine de lui expliquer, il sait déjà tout, non ?
Il sait, par exemple, que dans sept jours les Deathless seront trop nombreux pour être tous contenus sous terre et que, si les négociations entre anges et démons tournent court, le paradis déclarera la guerre à l’enfer. Sept jours durant lesquels D., condamné à mort en cas d’échec, tentera par tous les moyens de retrouver celui qui a volé sa faux et de comprendre la raison d’un tel acte. Sept jours avant qu’il ne soit trop tard, avant que l’équilibre du monde ne vole en éclats et que l’humanité entière ne passe aux mains de Satan. On dit qu’il vaut mieux s’adresser à Dieu qu’à ses saints, mais là, pas sûr…



Merci aux éditions La Bourdonnaye pour ce SP.

Je viens de refermer ce roman et j'avoue que je ne m'attendais pas du tout à ça (dans le bon sens du terme !)

D., également connu sous le nom d'Azraël ou d'ange de la mort, s'est fait fauché sa faux ^^
Vol plutôt embêtant car le voilà du coup, incapable de faire son travail : permettre la séparation de l'âme du corps humain pour leur permettre de mourir et de se rendre soit 

au Paradis

soit en Enfer

Mais ce boulot étant devenu impossible, ils deviennent des Sans Morts, des âmes errantes, enchaînées à leur corps et leur destination est ...l' Enfer !!!

D. a 7 jours pour retrouver sa faux et tout remettre en ordre. Mais si au bout de ce délai, il échoue, il sera condamné à mort !
Le voilà donc parti à la recherche de la faux perdue, aidé pour cela d'Othias, une novice ange de la mort, envoyée par le second de D., Falgen, d'Uriel, l'ange de la connaissance et du démon Astaroth, envoyé par ce brave S. ( mais oui...S, voyons ! Sam, Samaël, Satan quoi ! ^^)
Mais derrière tout ça se cache une affaire beaucoup plus complexe, sournoise, machiavélique qu'un simple vol de faux.

C'est un récit où l'humour et la dérision sont présents mais sous couvert d'un  thriller ésotérique, l'auteur nous fait réfléchir habilement aux questions que l'on se pose tous à un moment ou l'autre sur Dieu/Satan, les anges/les démons, l'Enfer/le Paradis.

L'action alterne donc avec des des réflexions, des dialogues qui sont parfois un peu trop long et de ce fait, rébarbatifs (par exemple la discussion entre D. et H. sur la théorie du Grand Paradoxe)
Mais cela n'enlève rien au fait que j'ai passé un excellent moment de lecture au sein des anges et des démons. Je dois d'ailleurs dire que je suis devenue incollable sur la vie, la hiérarchie et les moeurs au sein de l'Enfer et du Paradis. 

Au final, nous nous posons la question : est-ce que tout cela existe-t-il vraiment ou n'est-ce qu'une illusion créée par l'être humain ?
Chacun y trouvera sa propre réponse, l'auteur ne nous oblige à rien, il nous donne simplement des pistes et c'est à nous d'en tirer les conclusions que nous voulons. 
Un livre qui en plus d'une chasse à la faux des plus épiques, nous fait réfléchir au fondement même de nos croyances.
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Le château de Walpurgis de Philippe Duchateau

La Bourdonnaye éditions, mai 2015 , format papier, 328 pages et numérique disponibles ici




Josuan reçoit un jour une lettre alarmante d’un de ses vieux copains de classe qui le supplie de venir le rejoindre à Northcalton, où il a de sérieux problèmes. N’écoutant que son courage et porté par la fougue de sa jeunesse, Josuan vole au secours de son ami. Mais la route est longue, et il fait étape dans l’auberge de l’inquiétante Lucy. Il y rencontre la jeune et jolie serveuse, Louisia, et s’en amourache aussitôt. Après avoir quitté l’établissement, Josuan est victime d’un « étrange » accident de voiture. Sa vieille Ford réduite à un tas de tôles, il doit poursuivre le chemin à pied, dans les frimas d’un paysage carnivore. Ses pas le mènent alors au château de Walpurgis. Où l’enfer lui ouvre ses portes.
En effet, les habitants de ce palais délabré se révèlent tous plus loufoques et satanistes les uns que les autres. Mais aussi comiques soient-ils, ces hurluberlus semblent en vouloir pour de bon à la peau de Josuan. Et de Louisia, qui se retrouve – par quelle malédiction ? – bientôt prisonnière, à ses côtés.
Comme beaucoup d’autres avant eux, les jeunes gens ne servent qu’à amuser cette galerie de frapadingues, en attendant de finir, selon les projets réjouissants du maître des lieux, au fond d’une oubliette, une cagoule sur la tête et une balle entre les deux yeux. L’amour donne des ailes, dit-on. Les tourtereaux en auraient bien besoin pour séchapper de cet asile et sauver leur vie.
Avec Le Château de Walpurgis et ses adorateurs de Satan, Philippe Duchateau distille un suspense diablement drôle et méchamment hilarant.



Merci aux éditions La Bourdonnaye pour ce SP.


Tout le récit se déroule dans un univers glauque, malsain où la sorcellerie et le mal règne en maître.

Les habitants du château sont, à mon avis personnel, de grands malades ^^
Leur but : éliminer les malheureux qui se sont malencontreusement égarés (bien que parfois ils soient "aidés" à se perdre comme c'est le cas pour Josuan) dans la forêt où les attend, une fois le château atteint, un bien funeste destin !
Mais avant d'être éliminés, les égarés sont manipulés, tourmentés par les habitants de ce sinistre château jusqu'à les conduire à une forme de folie, destin auquel n'échappe pas Josuan.
Entre hallucinations et visions d'horreur, le jeune homme aura fort à faire pour conserver intacts et sa vie et son état mental.

A mon grand regret, et malgré qu'il soit bien écrit, je n'ai pas vraiment accroché à ce roman.
Oh bien sûr, le suspense est là, on ne peut s'empêcher de prendre fait et cause pour Josuan et on veut absolument savoir ce qu'il va lui arriver mais je trouve que tout est un peu trop embrouillé.
Je préfère un récit plus clair, moins... comment dire ?... mélangé bien que ce ne soit pas encore le terme exact.
L'humour méchamment hilarant, je le cherche encore. Peut-être n'avons-nous pas le même sens de l'humour ? ^^

Le problème pour moi, c'est qu'aucune réponse n'est apportée aux questions que l'on se pose ; Qu'en est-il de La nuit des invités ? Et quid d'Henry, l'ami de Josuan ? Que sont les Gousseleau ? Que devient Louisa ?

Au vu de la fin, une suite est prévue et peut-être celle-ci nous éclairera-t-elle un peu plus.

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dimanche 10 mai 2015

Les Pélerins d'Yssel T1 Les Pécheurs de Linden Oliver


éditions La Bourdonnaye, avril 2015, version papier, 336 pages et format numérique disponible ici
(deuxième édition 7 janvier 2016)


Le roi Manfred se meurt, et le royaume d’Abhorn vacille dans le souffle irrégulier du monarque. Son fils aîné, le prince-servant Haert, à qui reviendrait légitimement la couronne, se protège des complots en éliminant tous ceux qui se dressent entre le trône et lui. S’il a le soutien de dame Katryn, son épouse et maîtresse intrigante aux sombres secrets, il s’attire l’inimitié de son frère, Saulen, et de sa sœur, Elvire, qu’il écarte habilement du pouvoir. D’autre part, il a dissout la compagnie des Dames d’Yssel, commandée par Moéva d’Arézar.
Cette guerrière-héroïne a pourtant combattu avec lui pour repousser l’assaut des Pillards pourpres et a tout perdu dans la bataille. Mais elle doit à présent s’exiler en Outre-Ezard. De son côté, Brilliân, premier-chevalier attitré de la princesse Elvire, part enquêter dans cette région dont il est originaire, car il y pressent l’éveil d’une menace. Il croise Moéva en route et voyage avec elle. On a confié à la mercenaire la garde d’une jeune lunarelle, descendante des demi-elfes, aux pouvoirs magiques naissants.
Mais surtout, au-dessus de ce monde fragile, la lumière d’Yssel, l’étoile reine du ciel et protectrice de la terre, faiblit dangereusement sans que personne ne s’en aperçoive. La véritable guerre n’a peut-être pas encore commencé, et son enjeu dépasse probablement les frontières du royaume.


 Merci aux éditions La Bourdonnaye pour ce SP.

Je ressors de cette lecture avec des sentiments mitigés.

L'auteur nous emmène dans un monde ancien où les légendes et la magie sont toujours présents et où la loi du plus fort est le seul moyen pour s'en sortir.
Nous vivons dans ce récit l'histoire de plusieurs personnages : 

Elvire, jeune princesse, écartée et isolée du trône par son frère. Cette jeune adolescente commence à se rebeller contre sa condition de princesse-objet, en manque d'affection, elle est bien souvent vouée à la solitude la plus complète et n'a personne à qui se confier.
 
Haert, le prince-servant qui occupe la place du roi mourant. Sous un abord cynique et cruel, le frère ainé d'Elvire se révèle être en fait plus complexe que cela. Il n'hésite pas à éliminer tous ceux qui le gênent mais on découvre, au fil de la lecture, le pourquoi de ces agissements. De plus, malgré sa sévérité pour sa soeur, on s'aperçoit qu'en fait, il l'aime beaucoup mais c'est pour, justement ne pas montrer ce qu'il considère comme une faiblesse, qu'il la rudoie.

Katryn, l'épouse de Haert, une beauté froide et dangereuse. On devine entre ces deux êtres une animosité (surtout de la part de Katryn) mais l'on ignore totalement d'où elle peut venir. Mais la froideur et le mépris de sa femme rendent Haert encore plus amoureux et il n'a de cesse de tenter de la reconquérir, tâche qui semble pour l'instant, insurmontable.

Moéva, ancienne générale des Dames d'Yssel, femmes guerrières. Poussée, par la force des choses, a quitté une vie qu'elle a toujours connue, elle se retrouve sur les routes où elle croisera une jeune lunarelle qu'elle devra conduire, au cours d'un dangereux voyage, vers son futur époux.

N'oublions pas Brilliän, premier-chevalier, protecteur d'Elvire, qui part aussi sur les routes. Voyage au cours duquel, il retrouvera Moéva et sa protégée.

Les personnages sont liés tous l'un à l'autre d'une façon ou d'une autre.

L'histoire, à mon avis très personnel, manque d'action et de fil conducteur, j'ai l'impression que l'on part vers quelque chose mais on ne sait pas du tout quoi ! Attention, cela ne veut pas dire que le récit soit mal écrit, que du contraire, on se retrouve immergé dans ce monde sans problème tant les descriptions des personnages, des lieux, des paysages sont précis mais j'avoue que je ne vois pas très bien où l'auteur veut nous emmener, vers quel but...
Tout cela me semble un peu trop flou, rien n'est dit clairement, mais bien sûr, c'est peut-être le choix de l'auteur de se montrer un peu vague. Et puis la fin...eh bien, je ne m'y attendais pas !
Pas dans le sens où il y a un coup de théâtre comme dans la plupart des romans qui préparent une suite, non, non ! Ici...pouff...on arrive à la fin sans s'en apercevoir, c'est vraiment trop abrupt.
Cela ne veut pas dire que je n'attendrai pas la suite avec impatience car je suis curieuse de savoir où, exactement l'auteur veut nous amener, que va-t-il advenir de tous ces personnages et de leur relation bien compliquées ? 

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