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jeudi 9 avril 2015

La fureur du prince de Thierry Berlanda

éditions La Bourdonnaye, disponible en format papier, 296 pages ou en format numérique, ici



Le criminel le plus sauvage du pays vient de s’échapper. À l’issue d’un carnage qui promet d’être le premier d’une longue série, il a franchi les murs de son hôpital psychiatrique. Qui l’a aidé ? Et à quelle fin ? De nouveau, Jeanne Lumet, celle qui a permis son arrestation un an auparavant, se dresse sur la route ensanglantée de celui que les journalistes ont surnommé Le Prince. Et de nouveau, elle agit au péril de sa vie, entre Bareuil – son mentor qui joue un jeu sadique avec elle – et Falier – le flic en fin de parcours censé la protéger.



Merci aux éditions La Bourdonnaye pour ce SP

La fureur du prince  est la suite de L'insigne du boiteux.
Dans le tome précédent, Jeanne avait réussi à faire arrêter Le Prince, mais à quel prix ?
Nous la retrouvons un an plus tard, toujours traumatisée par ces événements (on le serait tout autant) , elle essaie de se reconstruire mais à beaucoup de mal à le faire. Un bruit...c'est Le Prince qui est là, tapi dans l'ombre... une silhouette, c'est lui qui est parvenu à s'introduire dans son appartement !
Elle est donc presqu'à bout de nerfs lorsque le coup de grâce lui est donné: Le Prince s'est échappé, non sans avoir laissé sur son chemin un cadavre, on ne change pas ses vieilles habitudes.
S'en suit une traque qui va permettre à Jeanne de lutter contre ses démons, aidée en cela par Falier, le flic à la retraite et en bout de vie qui a juré de la protéger.

Ce tome est tout aussi bon et prenant que le premier. Un (peu) moins sanglant  ^^.
Nous faisons des plongées dans le passé du Prince qui nous permettent de mieux cerner le personnage et de comprendre pourquoi (tout du moins en partie) il est devenu cet assassin.

Encore une fois, Le Prince est sans morale aucune, pour lui la mort n'est rien, lorsqu'il tue quelqu'un (et toujours de façon très violente) c'est comme, pour nous, écraser un insecte.
Le pire dans cela, c'est qu'il y a des personnes suffisamment malades dans leur tête, pour être fascinées par cet être et ne pas hésiter à l'aider à s'échapper et lui permettre de perpétuer ses crimes.

Mais Jeanne, nous surprend par sa force de caractère, bien que minée moralement par l'affaire, l'évasion du Prince lui donne un coup de fouet qui lui permet de partir de l'avant et de se battre contre lui.

Thierry parvient une fois de plus à nous scotcher au roman et je voudrais tant vous en dire plus sur les différents personnages: Falier, Bareuil, Lartigue....mais je ne peux pas.... c'est duuuur de ne rien dire....

Un second tome qui vous capture dès le début et qui, même terminé, ne vous lâche pas car, croyez moi, l'histoire est loin, très loin d'être finie.

 Pour retrouver la chronique de L'insigne du boiteux, cliquez sur l'image
http://lesreinesdelanuit.blogspot.be/2014/03/linsigne-du-boiteux-de-thierry-berlanda.html


Ce livre est un service-presse des Editions La Bourdonnaye
http://www.labourdonnaye.com/



 

vendredi 10 octobre 2014

Tempête sur Nogales de Thierry Berlanda

éditions La Bourdonnaye disponible en version numérique ici et  en format papier ici



Sur la route de Tombstone à Nogales, à la frontière entre l’Arizona et le Mexique, sous un soleil de fonte, une tempête se prépare. Tempête de sable, de vent, de souvenirs. Avec dans la ligne de mire le snack de Jess, planté au mile 88, en plein désert. Et tous, sans exception, aussi bien Dennewich – l’odieux patron du cabaret à filles –, que les chauffeurs de la compagnie de trucks locale et que la population entière s’agitent de plus en plus à mesure qu’approche avec la tempête une Pontiac noire, tel un funeste présage. Pour quelle raison ce mystérieux attelage terrorise-t-il Jess, ange blond à la voix de chanteuse Black et au passé enfoui ? Le gosse – un pauvre type éperdument amoureux d’elle – et son vieux pote Holly, seront-ils de taille à la protéger ? À moins que la belle ne préfère l’aide de Cooper, un nouveau chauffeur qui ne la laisse pas indifférente.
Les âmes égarées ont-elles droit à une seconde chance, ou dans cette arène aux allures de tombeau ouvert, la poussière doit-elle nécessairement retourner à la poussière ? 


J'avoue que je ne sais pas très bien comment aborder la chronique de ce roman, autant je l'ai aimé et détesté en même temps.
Nous nous trouvons plongés ici dans la misère humaine, surtout avec le gosse, un ivrogne notoire et, malheureusement, irrécupérable. Mais on ne peut s'empêcher de s'attacher à lui, tant il est vulnérable et touchant dans son amour platonique pour Jess, une jolie jeune femme à la voix profonde et au passé mystérieux.
Et n'oublions pas Holly qui est en quelque sorte un père de substitution aussi bien pour le gosse que pour Jess.
Tout aurait pu continuer comme cela: le gosse veillant sur Jess, l'aimant et fantasmant en secret et lui servant de confident, Holly, veillant sur tous les deux et Jess belle et souriante si LA Pontiac n'avait pas fait son apparition.Et dès ce moment, tout va basculer.
L'écriture de l'auteur est totalement différente de son roman 'L'insigne du boiteux' mais son style colle admirablement avec le récit. Nous vivons vraiment les ressentis et les sentiments des personnages. J'ai sombré avec le gosse, j'ai été en manque comme lui, je me suis languie d'amour pour Jess, j'ai pleuré et maudit ma faiblesse vis-à-vis de l'alcool et je me suis détestée de ne pas pouvoir venir en aide à Jess et Holly.
C'est un roman qui vous prend aux tripes mais qui vous laisse, à la fin, un sentiment de malaise (c'est ce que j'ai détesté) parce que bien que sensible à la détresse de notre trio, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver injuste le  sort der Cooper mais je n'en dit pas plus, je ne voudrais pas en dévoiler trop.
Un bon livre à découvrir, et même si vous vous sentez un peu mitigées au début de la lecture, accrochez-vous, cela en vaut la peine.


dimanche 2 mars 2014

L'insigne du boiteux de Thierry Berlanda

La Bourdonnaye, Février 2014, ebook, 4,99€
Disponible en librairie à partir du 21 janvier 2016 !!



Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l’arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu’il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ? Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s’adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d’un petit garçon de 7 ans. Détail qui n’échappera sans doute pas au Prince…



Tout d'abord, je tiens à remercier les Edtions La Bourdonnaye pour la confiance qu'ils nous ont témoignée pour nous permettre de réaliser cette chronique. 

J'ai hésité un bon moment avant d'accepter la chronique de ce roman car, je dois bien le reconnaître, les thrillers ne font pas partie de mes lectures favorites. Et puis, je me suis dit: “pourquoi pas?” et je me suis lancée. 

Dire que je ne le regrette pas serait un mensonge car je crois que je ne dormirai plus aussi tranquillement.... 

Blague à part, j'ai été happée par ce roman. Dès le début, l'auteur nous plonge dans une ambiance morbide, sanglante et horrible. La façon de tuer, l'abomination du tueur - qui se fait appeler 'Le prince' surnom plus charmant que celui donné par la presse 'La machette' ce qui vous donne une idée de la manière dont les victimes, mères de famille ont été tuées (ou plutôt déchiquetées) sous les yeux de leurs enfants, alors que tout autre personne était froidement abattue d'une balle en plein tête - est sans nom. Le fait que Jeanne, mère de famille ayant également un enfant de 7 ans ne fait que renforcer l'impression d'une catastrophe imminente pour la jeune femme.

 La façon qu'a Thierry Belanda de distiller au compte goutte l'angoisse,le suspense et de faire monter peu à peu la peur est tout simplement horrible (dans le bon sens du terme). De plus, il nous fournit plusieurs coupables qui nous semblent à chaque fois le bon et je me suis retrouvée à penser à la lecture: “Mais oui, c'est lui, je le savais!!” mais qui se révèle à chaque fois le mauvais. La tension, à la fin du roman, m'a tellement subjuguée que j'en étais scotchée à mon fauteuil et même s'il y avait eu le feu chez moi, je ne serais pas partie avant d'avoir connu le dénouement mais quel machiavélisme, quelle maîtrise dans l'art de fasciner les lecteurs. 

Je ne peux que vous recommander sa lecture mais âmes sensibles s'abstenir.

Un service presse en partenariat avec La Bourdonnaye 
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