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mercredi 31 mai 2017

The new order de Chris Weitz

Le Livre de Poche jeunesse, 12 avril 2017, 408 pages, disponible au format papier et numérique
Un virus a décimé la population des États-Unis, à l'exception des adolescents. Ces derniers pensaient être les seuls survivants... mais ils se trompaient. Donna et Jefferson se sont séparés. Jefferson retourne à New York, où il va tenter de trouver l'antidote du virus au sein de la tribu des Washington Square. Donna, quant à elle, se rend en Angleterre, où elle est confrontée à un tout autre monde. Parviendront-ils à se réunir de nouveau pour empêcher ce qui s'annonce comme un désastre plus grand encore que le virus qui a anéanti le continent ?

 
Dans ce second tome et après un premier récit qui finissait sur un fameux cliffhanger, nous retrouvons nos amis confrontés à des révélations qui les laissent complètement abasourdis !

Sans rien révéler de l'intrigue du premier et sans vouloir spoiler celui-ci, je peux vous révéler, vu que c'est expliqué dans le résumé, que Jefferson et ses amis vont se retrouver séparés de Donna.

Car, en ce qui concerne ceux qui les ont emmenés hors de l'île, nos amis ne savent pas s'ils peuvent les considérer comme amis ou ennemis et leur faire confiance.

Suite à un événement - dont je ne peux, bien évidemment rien vous dire - les adolescents vont donc se retrouver séparés !

Jefferson repart pour New York pour tenter de retrouver sa tribu et pour une mystérieuse mission et Donna va se  retrouver à Londres, au coeur d'une université.

Mais pour chacun, il sera bien difficile de faire la part entre les amis et les ennemis !

Déjà, dans le premier tome, je trouvais qu'il y avait des hauts et des bas et beaucoup trop de bla-bla au détriment de l'action !



Dans ce second volet ... C'est encore pire ! 

Il y a des bas, des bas et très (trop) peu de hauts !

Chaque chapitre est narré - tout comme dans le précédent - par Jefferson et Donna, mais aussi par Brainbox, Peter, etc.. 
J'ai du m'accrocher car j'ai eu plus d'une fois l'envie de laisser tomber ma lecture ! 
Il m'a d'ailleurs fallu du temps avant d'arriver à la fin !

Voilà à peu près mon état au cours de ma lecture !

Il y a cependant quelques rebondissements intéressants - qui se compte sur les doigts d'une demi- main -  des retours inattendus, des trahisons, de la violence et un dénouement qui sauve la mise et relance le récit avec une toute nouvelle intrigue qui ne concerne plus seulement le virus mais un danger bien plus terrible !




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lundi 13 juin 2016

The New Order de Chris Weitz

Collection MSK, 06 avril 2016 - Grand Format 304 pages
Disponible en eBook


Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l'exception des adolescents. Ces derniers pensaient être les seuls survivants... mais ils se trompaient.
Après l'inattendu twist final du tome 1, Donna et Jefferson se séparent. Jefferson retourne à New York, où il va tenter de trouver l'antidote du virus au sein de la tribu des Washington Square. Donna, quant à elle, se rend en Angleterre, où elle est confrontée à un tout autre monde. Parviendront-ils à se réunir de nouveau pour empêcher ce qui s'annonce comme un désastre plus grand encore que le virus qui a anéantit le continent ?

**Merci à Antoinette et à la collection MSK pour ce roman**

 Il est difficile de parler d'un second opus sans spoiler le premier, voilà pourquoi je resterai volontairement vague dans mon ressenti.  

Après la fin du tome 1, j'étais vraiment curieuse de connaître la suite des événements. Et je peux dire que, tout au long de ma lecture, j'ai été surprise par la tournure que prenait le récit. Jamais je n'aurai imaginé de tels rebondissements. C'est vraiment le côté positif de ce roman. Les retournements de situation sont saisissants et il y a quelques (énormes) révélations qui m'ont laissé comme deux ronds de flan.
Nous connaissons maintenant non seulement l'origine du virus, mais ce qu'il en est partout dans le monde, les conséquences engendrées et les mesures prises par l'endiguer. Et comme nos héros sont séparés, nous avons une vision d'ensemble beaucoup plus globale. 
Cette histoire prend un nouveau cap dans ce deuxième opus, l'ambiance post-apocalypse est moins prononcée et cède la place un monde de complots et de machination. L'atmosphère y est complètement différente, après on n'aime ou on n'aime pas... Pour ma part, j'ai beaucoup aimé l'orientation qu'elle a prise. 

Toutefois, comme pour le tome précédent, ce récit est trop en dents de scie...
S'il y a bien quelques grosses révélations et quelques beaux rebondissements, le rythme est tout de même moins soutenu et l'action bien moins présente dans ce volet.
De plus, nous avons encore et toujours des blablas incessants et l'on a juste envie de dire à nos héros :

Autre nouveauté, la narration qui était à deux voix uniquement dans le premier tome (celle de Donna et Jefferson) donne la parole, au fil de la lecture, à d'autres personnages. Tels que Peter, mais aussi... arf, je ne peux pas le dire, sinon je spoile ! Disons, que l'auteur nous réserve là aussi quelques surprises.
Par contre, là encore, j'émettrai un bémol. Normalement j'adore la narration à plusieurs voix. Seulement ici, je ne trouve pas qu'elle soit maîtrisée. Les interlocuteurs ont tous le même ton, la même façon de s'exprimer, ce qui fait qu'on a du mal à les différencier et à distinguer qui parle. J'ai dû un nombre incalculable de fois vérifier en début de chapitre qui était le narrateur (après cela peut être dû à un manque de concentration de ma part également).

En bref ? Des héros trop bavards à mon goût et un coup de mou au niveau action pour ce tome, mais une histoire de base qui me plait avec des révélations qui nous promettent une suite haute en couleur. 
Cliquez sur l'image pour accéder à la chronique précédente

mercredi 8 juin 2016

The young world de Chris Weitz

éditions Le Livre de Poche Jeunesse, 9 mars 2016, 384 pages, disponible au format papier et numérique ici




New York, XXIe siècle. Un virus a anéanti la population des États-Unis, à l'exception des adolescents, qui ont vu leur avenir se désintégrer sous leurs yeux. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet : les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement. Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés de repères et lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.  





Merci aux éditions Le Livre de Poche Jeunesse pour ce service presse.


Tout commence dans un futur pas si lointain que ça, tous les adultes et les jeunes enfants sont morts, éradiqués par un mystérieux virus.
Ne reste que les adolescents, épargnés par ce fléau. Mais ils vivent avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête car lorsqu'ils atteignent un certain âge, ils succombent à leur tour.
Dans ce présent dépourvu de futur, des tribus se forment et occupent différents territoires.
Certains groupes sont plus ou moins pacifiques et moins violents, c'est le cas des Washington Square mais d'autres dont les terribles Résidentiels sont particulièrement violents.
On pourrait croire qu'étant des ados, ils seraient moins vindicatifs, moins violents que leurs ainés disparus au vu de leur situation mais il n'en est rien, que du contraire. Les sentiments sont exacerbés, la violence n'a plus aucune limite et la vie n'a plus aucun prix au vu de l'issue sans espoir qui les attend.
Jefferson, suite au décès de son frère Wax qui avait atteint dirons nous cyniquement sa date de péremption, se retrouve propulsé leader des Washington Square, les "gentils" qui ne tuent que lorsqu'ils sont menacés.
Suite à une incursion des Résidentiels sur leur territoire qui a mal tourné, Jefferson décide, sur la suggestion de Brainbox, l'intello de l'équipe, de partir à travers les territoires "ennemis" trouver dans LA grande bibliothèque, les réponses aux questions qu'ils se posent avec l'espoir, peut-être insensé, de trouver une solution.
Commence alors, en compagnie de Brainbox, de Donna, une jeune fille dont Jefferson est amoureux depuis son plus jeune âge, de Peter, noir gay catho et Opaline, une chinoise toute menue mais pleine de ressources, une quête qui va les mener bien plus loin qu'ils ne pensaient.
Mais qui est donc ce mystérieux vieillard dont on parle ? Quels dangers vont-ils devoir affronter ? Parviendront-ils au bout de leur périple ou tout cela aura été entrepris en vain ?  

Cette dystopie post-apocylaptique nous entraine au coeur d'un récit plein de rebondissements, d'actions, de retournements de situations et de drame.
Certaines scènes sont cependant répétitives : ils arrivent dans un territoire, ont des problèmes, s'en sortent et retombent dans d'autres problèmes, toujours les mêmes.
Les personnages ont chacun leurs qualités et leurs défauts.
Jefferson et Donna se posent beaucoup trop de questions sur leur possible relation et sont souvent à contretemps. Quand l'un veut, l'autre n'est pas prêt et ainsi de suite et l'arrivée de Kate dans la bande n'est pas faite pour arranger les choses.
J'ai une petite tendresse particulière pour Opaline, ce petit bout de femme pleine d'une force insoupçonnée et bien plus courageuse que sa modeste taille pourrait laisser penser. 
Brainbox est la grosse tête de l'équipe, souvent taiseux, super intelligent, nous sommes quelquefois largués par ses explications.
Peter assume complètement son statut de gay/black/catho. Il a le sens de l'autodérision et aime l'action.

Une lecture avec des hauts et des bas avec un peu trop de discussions par rapport à l'action, un récit narré à chaque chapitre soit par Jefferson soit par Donna et j'avoue qu'au début, je devais au cours de la lecture me rappeler qui narrait à ce moment là mais cela mis à part, le thème abordé ici est original et la façon dont se termine ce premier tome nous laisse présager une suite tout à fait inattendue ! 
J'attends donc avec impatience le second tome !



http://www.livredepochejeunesse.com/



dimanche 21 décembre 2014

The Young World T1 de Chris Weitz

Le Masque MsK, 07 janvier 2015 - Grand format 378 pages
(bientôt disponible en eBook)


Bienvenue à New-York, ville en voie d'extinction.
Manhattan, XXIe siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l'exception des adolescents. Plus d'électricité, plus d'eau courante, plus de transports, plus d'Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. Ils se partagent alors le territoire et forment des tribus qui coexistent plus ou moins pacifiquement.
Jefferson, le leader des Washington Square, tente d'organiser la survie des siens avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux. Privés des repères et lassés d'attendre la mort, ils partent à travers Manhattan pour tenter de retrouver l'origine du virus qui a décimé le continent.

**Merci à Anne et aux Éditions Le Masque Msk pour cette lecture en avant-première**

Ce livre est sans conteste une des sorties les plus attendues en janvier. Un roman dystopique narré à deux voix, celle de Jefferson et Donna nos deux héros, membres des "Washington Square". 

L'histoire se déroule - non à une époque lointaine, comme on pourrait le croire - mais bel et bien à notre époque ! Un virus a décimé la population des États-Unis (enfants/adultes), à l'exception des adolescents. Eux seuls semblent immunisés contre la Maladie, même si cette dernière finira inévitablement par les faucher à l'âge adulte. 

Ces adolescents, livrés à eux-mêmes, ont dû réagir et s'organiser dans ce chaos jonché de cadavres, qu'est devenu leur monde.  Cela fait deux ans maintenant que l’Événement s'est produit. Et c'est donc, assez naturellement, que des groupes se sont formés. Chaque groupe ayant un territoire bien déterminé, de taille plus ou moins grande, selon l'importance et la puissance du gang. 
L'heure n'étant plus à l'insouciance et aux frivolités, mais bien à la survie !

Dans ce chaos, Jefferson est, suite au décès de son frère Wash, le nouveau leader des Washington Square. La particularité de ce groupe est qu'ils se connaissent, pour la plupart, depuis leur enfance. Leurs liens sont donc profonds et indéfectibles. 
Suite à une rixe avec les Résidentiels, l'un des gangs les plus puissants et barbares qui soit, Jefferson décide de réagir. Il ne veut plus, survivre mais vivre. Peut-être est-ce juste une utopie, mais il aimerait, au moins, avoir l'espoir d'une vie meilleure ! Alors que là, la seule chose qu'ils font, c'est de survivre en attendant que la Maladie vienne les prendre à leur tour. 

Avec l'aide de Donna, dont il est secrètement amoureux (depuis déjà un certain temps), il entreprend de monter une expédition, dans un premier temps à la grande bibliothèque (que tout le monde dit hantée), sur les traces de la Maladie. 
Pour son projet, son équipe sera composée de :
Brainbox, un génie (un peu cinglé, comme tout bon génie) 
Donna, qu'il définit comme "légèrement tarée adepte du girl power"
Peter, le meilleur ami de Donna  : "catho gay drogué à l'adrénaline"
Opaline "le hobbit", une petite chinoise pro de kung-fu et taï-chi
et lui, bien évidemment "le philosophe des geeks"

Voilà comment cette expédition part, dans un espoir fou et sûrement utopique, de retrouver l'origine de la Maladie et pourquoi pas, sauver la Terre....
***

Si j'ai été charmée, dès le départ, par nos personnages et le style de narration à deux voix, j'ai trouvé que l'action était trop souvent entrecoupée de blabla, plus agaçant qu'utile. Cette petite déconvenue m'a gênée dans la progression de ma lecture, que j'ai, parfois, trouvé longue. 
Pourtant dès les premières paroles de Donna, j'ai été conquise :
"Beaucoup d'écrivains trouvent ça cool d'avoir dans leurs romans des narrateurs auxquels le lecteur ne peut pas se fier. Histoire de maintenir le suspense, de faire admettre audit lecteur que rien n'est incontestable, qu'il faut tout relativiser - vous comprenez l'idée. Ce que je trouve perso un peu craignos. Du coup - juste histoire de vous mettre à l'aise -, je vous promets d'être une narratrice absolument fiable. Genre, vraiment. Vous pouvez me faire confiance."
Le problème c'est que Donna est aussi, un vrai moulin à paroles ! Arff quand elle commence, on ne l'arrête plus, elle blablate, elle blablate, elle blablate ! Et Jeff n'est pas en reste non plus quand il s'y met, c'est un peu la même chose, beaucoup d'introspection au détriment de l'action, ce qui à tendance à casser le rythme du récit. 
Autre petit bémol : ces héros ont de quoi nous refiler des complexes !! Euh, j'aimerais bien connaître les écoles où ils ont étudié, car ce sont tous des génies !! De véritables génies ! Bah oui désolée, mais moi je ne connais pas, comme eux, super bien la génétique. Je ne sais (savais) pas ce que signifiait le mot enilikoskotonique (en fait, je ne sais même pas le lire lol). Mais pour eux, rien de plus normal, ils parlent tranquillement - comme s'ils parlaient du dernier jeu vidéo à la mode - (rappelons que ce ne sont que des adolescents) "des risques des effets Wexelblatt dans l'usage d'agents enilikoskotoniques". Avouez il y a de quoi nous refiler des complexes là, non ?

Sinon, j'ai adoré la trame de l'histoire, je suis fan des romans post-apocalyptiques et, celui-ci, dans le genre apocalyptique, est vraiment bien trouvé. L'histoire est riche, recherchée et très bien montée.
Comme je l'ai dit aussi au-dessus, j'ai été particulièrement séduite par nos personnages. Toute cette petite équipe est charmante et attendrissante. On espère qu'une chose : qu'ils réussissent leur mission et s'en sortent tous indemnes (ce qui n'est pas gagné ! ni pour l'un, ni pour l'autre).
Et puis, même si l'action n'est pas aussi intense que je l'imaginais, elle est tout de même très présente. Beaucoup de rebondissements ponctuent le récit (pour mon plus grand plaisir) et des révélations fracassantes nous attendent à la fin de ce tome.
De plus, The Young World a ce petit truc qui fait que histoire nous reste en tête, nous obsède et hante nos pensées pendant longtemps. Le genre d'histoire que nous n'oublions pas facilement. 

C'est donc, au final, un avis plutôt positif pour ce récit. Et je lirai avec plaisir le tome 2.


Ce livre paraîtra le 07 janvier 2015 aux Editions Le Masque Msk