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mardi 16 février 2016

Extinction de Matthew Mather

 Fleuve Noir, 10 novembre 2016 - Grand Format 480 pages
Disponible en eBook

Alors qu'une gigantesque tempête de neige s'abat sur Manhattan, Internet s'effondre, entraînant dans sa chute les infrastructures municipales : l'électricité, l'eau courante... Le black-out est total, les vivres viennent à manquer. Dehors, c'est la loi de la jungle, entre pillages et épidémies. On accuse les Chinois, les cyberpirates. La faim, le froid, la soif guettent à chaque corner – mais l'ennemi le plus redoutable partage sans doute votre palier... Dans la résidence de Chelsea où, hier encore, les voisins se pressaient joyeusement autour d'un barbecue, confiance et solidarité s'érodent peu à peu. Mike Mitchell, jeune père et ingénieur aisé, sait que la menace peut surgir de partout. Aucune barricade ne peut garantir contre la trahison, l'égoïsme, la paranoïa... Sa vie, celle de sa femme et de son fils ne dépendent que de son jugement. À mesure que la communauté se disloque, l'extinction opère son effroyable sélection naturelle...

**Merci aux Éditions Fleuve Noir pour ce roman**

Je suis fan des romans Post-Apocalyptiques et en voyant la couverture d'Extinction, j'ai complètement flashé ! Puis en me penchant sur le résumé, idem. Je me suis dit : "Ça c'est une lecture pour moi, il me le faut !"

Toutefois en lisant les premières pages de ce récit, j'ai été surprise. 
Dans les romans dystopiques - d'ailleurs, je précise, ce  livre n'en est  pas un ! (même si au départ, c'est ce que je pensais) -  généralement les héros sont jeunes (entre 15 et 25 ans), beaux (of course !) et héroïques (il va s'en dire !). 

Alors qu'ici, Mike Mitchell, notre héros et narrateur du récit, est un père de famille bedonnant, ingénieur de métier et l'archétype du bon vivant américain. De classe aisée, il vit dans un immeuble des beaux quartiers de New-York, au cœur de Manhattan avec sa femme, Lauren, et son fils, Luke, âgé de deux ans. 

Hier encore, Mike profitait du temps relativement clément pour un  mois de décembre, en dévorant un bon barbecue avec ses voisins, riant et plaisantant avec eux. 
Hier encore, la vie était douce, belle et innocente. 
Jusqu'à ce que la tempête du siècle soit annoncée. Que, parallèlement au froid glacial qui s'instaure, Internet plante, engendrant une coupure de courant générale et l'arrêt brutal de toutes les infrastructures. Ce black-out total est très vite suivi d'une pénurie d'eau et de nourriture, de problèmes d'insalubrités et d'une menace d'épidémie de grippe aviaire.
En quelques jours à peine, la vie des citoyens bascule dans l'horreur. 
Les informations n'arrivant qu'au compte gouttes, personne ne sait réellement ce qui se passe. Est-ce temporaire et dû à la tempête ? Est-ce une invasion ? Un cyberattaque commanditée par les chinois ? Les Russes ? 
Les spéculations vont bon train...

Mike et ses voisins se retrouvent donc tous confinés dans leur immeuble. Et si au départ les questions de savoir "qui à fait quoi" et "pourquoi" leur semblent important, la précarité de leur situation va vite prendre le dessus. 
La ville tout entière part à vau l'eau. 
La faim, la soif et les épidémies réveillent les instincts les plus primitifs et, peu à peu, nous plongeons dans un monde où l'Homme redevient Bête et perd  de son humanité. 

Sous fond de Thriller, nous suivons la déchéance humaine et la facilité avec laquelle l'homme redevient sauvage. Un animal qui ne pense qu'à sa survie, protéger son territoire, sa famille et manger. 
La violence dont nous avions été témoins n'aurait pas dû me surprendre. L'homme, par nature, est violent. Nous sommes même les premiers de tous les prédateurs qui peuplent la planète. tous autant que nous sommes, ne devons-nous pas la vie au fait que  nos ancêtres ont tué et mangé d'autres animaux, évincé des espèces concurrentes pour assurer leur survie ? 
Nous étions les derniers des millions de maillons d'une chaîne ininterrompue de tueurs. 
Si la technologie ne pouvais pas régresser, les hommes, eux, en étaient tout à fait capables.

Comme je le disais plus haut, les premières pages (voire les premiers chapitres) m'ont un peu perturbée. En raison de son héros si... "normal" ! Mike est un personnage lambda, avec son lot de défauts, qui pourrait être n'importe lequel d'entre nous.
Puis, il y a aussi le fait que cette histoire paraisse réelle et tangible (malgré quelques petites incohérences sur des détails futiles), que c'est très troublant comme sensation et hautement anxiogène également. 
Plus l'on progresse dans l'histoire, plus la tension monte et l'angoisse nous saisie.
Si au départ le récit commence doucement, c'est pour mieux nous "malmener" par la suite et que ressentions ainsi, avec plus de force, l'horreur de la situation. 

En bref ? Un roman qui fait réfléchir, rondement bien mené. Des personnages réalistes et une ambiance parfaitement réussie et angoissante à souhait. 

Ce livre est un service-presse de :


jeudi 23 juillet 2015

Révélée de Renée Knight

Fleuve Éditions, Broché 350 pages, 9 avril 2015
Disponible en eBook


Toute ressemblance avec des personnages existant ou ayant existé n'est certainement pas fortuite... Le livre a simplement été déposé dans sa boîte aux lettres. Sans cachet de la poste, sans aucun message. Depuis qu'elle l'a commencé, Catherine ne dort plus. C'est sa vie qu'elle lit, révélée sur le papier par un inconnu. Un certain E. J. Preston qui sait tout d'elle. Même son secret le mieux enfoui...


***Merci à Fleuve Éditions pour cette lecture*** 


 Londres, printemps 2013

Catherine, la belle cinquantaine, est une journaliste connue et reconnue. Elle est mariée à Robert, un avocat et ils ont un fils de 25 ans, Nicholas. Ce dernier a abandonné l'école et est vendeur dans un magasin d’électroménager, autant dire que ce n'est pas l'avenir dont ses parents rêvaient pour lui. 
Au début de l'histoire, Robert et Catherine viennent d’emménager dans un duplex. Nicholas parti - poussé ? - de la maison, le couple a préféré acheter quelque chose de plus petit.
Au départ, on a le sentiment que c'est une famille heureuse, une famille comme tant d'autres... oui... mais... non...
Très vite, un livre va faire éclater la vie bien tranquille de Catherine. Un livre qu'elle ne se rappelle pas avoir acheté. Elle ne se souvient pas comment il est arrivé là, mais en lisant ce livre, elle réalise qu'il raconte un pan de sa vie, plus de vingt ans en arrière.
Comment et pourquoi ce E.J. Preston, un inconnu pour elle, raconte-t-il sa vie, son histoire ? Une histoire qu'elle seule connaît, qu'elle a enfoui au plus profond de son subconscient et qu'elle n'a jamais révélé à personne... personne !

Puis, on fait aussi la connaissance de Stephen Brigstocke, un septuagénaire, ancien professeur, vivant quasi en ermite depuis le décès de sa femme Nancy. En voulant ranger les affaires de sa défunte épouse il va découvrir de vieilles photos. Quel est le rapport avec Catherine ? Je ne le vous dirais pas au risque de vous spoiler l'histoire...

Cela fait maintenant plus de 48h que j'ai refermé ce livre et j'ai encore du mal à m'en remettre. Mais j'ai surtout beaucoup de mal à mettre des mots sur ce que j'ai ressenti lors de cette lecture. Renée Knight nous offre un thriller où nos émotions sont mises à rude épreuve.
Au départ, on s'attache aux personnages, on a de l'empathie, on les aime (et quand je dis -les- c'est bien tous les personnages) et vlan !! Sans sommation, on se surprend à les détester  pour rechanger à nouveau d'avis trente pages plus loin, et ce jusqu'au bout... c'est éprouvant pour les nerfs.

L'histoire se décompose entre passé et présent, alternant le point de vue de Catherine, narré à la troisième personne et celui de Stephen, l'autre narrateur (à la première personne).
C'est déstabilisant au début, mais une fois imprégnée dans l'histoire il est impossible de la lâcher. Amateurs de thrillers, un livre à ne pas louper.

Un thriller qui nous laisse un sentiment étrange : le plaisir d'être horrifiée. Une très belle surprise.






Ce livre est un service presse

https://www.facebook.com/fleuve.editions?fref=ts

vendredi 1 août 2014

Fais-le pour maman de François-Xavier Dillard


Éditions Fleuve noir, 13 mars 2014- Broché 283 pages
(disponible aussi en format ebook)



Au début des années 70, Sébastien, 7 ans, vit seul avec sa mère et sa sœur adolescente, Valérie. Leur mère arrive tant bien que mal à joindre les deux bouts, malgré ses deux emplois qui lui prennent tout son temps et toute son énergie. Une dispute de trop avec sa fille qui dégénère, et c’est le drame familial. Valérie survivra à ses blessures mais la police ne croit pas à la version de la mère accusant son petit garçon d'avoir blessé sa sœur. La mère prendra 5 ans de prison. Des années plus tard, et grâce à ses parents adoptifs, Sébastien mène une vie « normale », alors que sa sœur vit dans un institut spécialisé et que sa mère n’est jamais reparue après sa sortie de prison. Sébastien est devenu un père et un médecin exemplaires. Jusqu'à de mystérieux décès d’enfants parmi ses patients et avec eux, le retour funeste des voix du passé...





Je ne suis pas une "Blogueuse", je n'ai pas la plume d'un auteur, mais j'ai lu Fais le pour maman signé de la main de son maître François-Xavier Dillard et je vais être élogieuse (non, non je ne fayote pas) envers son livre. 

A cause de  notre Reine Fatima  (voir sa chronique ici) qui a tellement insisté, voir harcelé, pour que je lise ce livre ( elle sait que je n'aime pas trop les polars et que j'ai peur. Si si tu le sais que je suis plus fleur bleue mdr comme punition la prochaine fois tu dors à coté de moi et tu me sers de bouclier na !!!) Allez zou je me lance "Banananana bananana split".
J'ai ouvert le livre et j'ai suivi le petit Sébastien qui démarre sa vie dans l'univers du drame familial. Et là je n'ai pas pu m'arrêter !!  Il fallait que j'aille au point final de ce livre.

J'ai été embarquée dès le début de l'histoire. J'ai eu le droit à diverses émotions, à des frissons, à du suspens....Bref j'ai ADORE (euh limite j'en voulais encore plus) !!





vendredi 28 mars 2014

Fais-le pour maman de François-Xavier Dillard


Editions Fleuve noir, 13 mars 2014- Broché 283 pages
(disponible aussi en format ebook)


Au début des années 70, Sébastien, 7 ans, vit seul avec sa mère et sa sœur adolescente, Valérie. Leur mère arrive tant bien que mal à joindre les deux bouts, malgré ses deux emplois qui lui prennent tout son temps et toute son énergie. Une dispute de trop avec sa fille qui dégénère, et c’est le drame familial. Valérie survivra à ses blessures mais la police ne croit pas à la version de la mère accusant son petit garçon d'avoir blessé sa soeur. La mère prendra 5 ans de prison. Des années plus tard, et grâce à ses parents adoptifs, Sébastien mène une vie « normale », alors que sa sœur vit dans un institut spécialisé et que sa mère n’est jamais reparue après sa sortie de prison. Sébastien est devenu un père et un médecin exemplaires. Jusqu'à de mystérieux décès d’enfants parmi ses patients et avec eux, le retour funeste des voix du passé...



Oh - mon - Dieu !


Comment vous raconter ce livre ? Je ne peux pas vous en dire plus que ce qu'il y a déjà dans le résumé, ça serait vous tuer votre plaisir. Ce livre se découvre et se savoure au fil des pages. Sachez juste que MONSIEUR Dillard (oui oui MONSIEUR en majuscules) m'a réconciliée avec le "thriller , en effet depuis Hugh Laurie ( Dr House) avec Tout est sous contrôle, j'étais légèrement fâchée avec ce genre . 

Un thriller, si tu ne rentres pas dans l'histoire dès les premières pages c'est fini, tu patauges à essayer de comprendre : Pourquoi ? Qui ? Comment ? Et te voilà perdue à revenir en arrière pour comprendre ce que tu as loupé ! Et bien, là, avec Fais-le pour maman , pas la peine ! C'est net, clair, précis ! Chaque chapitre est consacré à l'un des héros avec des flash-backs sur le drame que Sébastien, notre personnage principal, a vécu étant enfant. Non, non, je ne raconterai pas plus que ça !!! Allez le lire...

J'ai été embarquée dans l'histoire à un tel point que par moments j'ai dû faire des pauses dans ma lecture tellement j'étais en stress (les seules fois ou j'arrête de moi-même une lecture c'est quand celle-ci m'ennuie et je fais des pauses "Candy Crush" mdrrrr ) là, j'ai même oublié de faire à manger à mes enfants c'est dire... Et ce final... J'ai lu les derniers chapitres en apnée... Mon cardiologue ne vous dit pas merci .

Vous n'avez jamais lu un thriller ? Commencez par celui-là ! 

MONSIEUR François- Xavier Dillard : MERCI ! Vous m'avez fait trembler ;) et je suis encore sous le choc de ce que je viens de lire...

Si je pouvais je mettrais 10 palpitations sur 5 :) et oui on mouille sa petite culotte mais... de peur !


PS : JAMAIS un livre ne m'avait fait un tel effet ! ( Je ne parle pas des érotiques hein ? On est d'accord ? ;)