Oniria T1 Le royaume des rêves de B.F. Parry

éditions Le Livre de Poche Jeunesse, 3 mai 2017, 360 pages, disponible au format papier et numérique

Eliott, 12 ans, est un garçon en apparence comme tous les autres. Jusqu’au jour où il découvre un sablier magique qui lui permet de voyager dans un monde aussi merveilleux que dangereux : Oniria, le monde des rêves. Un monde où prennent vie les milliards de personnages, d’univers, et toutes les choses les plus folles et les plus effrayantes rêvées chaque nuit par les êtres humains. Collégien ordinaire le jour, Eliott devient la nuit, parmi les rêves et les cauchemars qui peuplent Oniria, un puissant Créateur, qui peut faire apparaître tout ce qu’il souhaite par le simple et immense pouvoir de son imagination. En explorant Oniria pour sauver son père, plongé depuis plusieurs mois dans un mystérieux sommeil, Eliott est finalement confronté à son extraordinaire destin. Car Eliott est l’ « Envoyé » : il doit sauver le Royaume des rêves, menacé par la sanglante révolution des cauchemars.  

Eliott vit dans une famille recomposée, suite au décès de sa mère, son père s'est remarié et l'entente n'est pas au beau fixe avec sa belle-mère et ses demi-soeurs sont parfois pénibles!
Mais le jour où son père tombe dans un coma inexplicable, la vie d'Eliott est bouleversée et plus encore.
Il apprend par sa Mamilou - la maman de son papa - qu'il existe un monde merveilleux et magique, celui d' Oniria, un monde où les rêves et cauchemars des êtres humains prennent vie.
Et c'est là qu'il pourra trouver celui qui pourra sauver son père : le Marchand de Sable.
Elle lui confie un sablier magique qui va lui permettre de se rendre en Oniria mais pas que ...
Il va devenir un puissant créateur ce qui signifie qu'il pourra non seulement y créer ce qu'il veut par la pensée et l'imagination mais aussi se souvenir de tout.
Le voilà donc parti, chaque nuit, à la recherche de ce mystérieux Marchand de Sable mais sa quête va se révéler bien dangereuse et ardue.
Les pièges vont être nombreux et il aura bien besoin de ses alliés inattendus pour mener sa mission à bien.

Lorsque j'ai eu fini ma lecture, je suis partie lire la chronique de Solenn qui avait elle aussi découvert ce roman. (vous pouvez la découvrir ici)
Et c'est là que l'on s'aperçoit à quel point des avis peuvent être différents - et c'est tant mieux !

L'univers dépeint par l'auteur est particulièrement original mais je n'ai pas été immédiatement conquise par l'histoire d'Eliott.
Il y a certaines situations que l'on ne s'explique toujours pas comme le pourquoi de l'animosité de certains de ses condisciples au sein de l'école - allez savoir pourquoi, je m'imaginais qu'ils allaient se retrouver dans le monde d'Oniria !
Et les révélations de sa grand-mère au sujet du coma de son papa : on ne sait toujours pas le pourquoi de cet état et pourquoi lui - mais bon, je veux peut-être aller trop vite, les réponses seront probablement données dans le tome suivant !
Et puis cette belle-mère épouvantable qui, pour privilégier sa carrière, est décidée à partir pour Londres, embarquant ses filles et Eliott et abandonnant son mari qui, aux dires des médecins, ne se réveillera jamais ! Quelle sécheresse de coeur !
Quant au rôle d'Envoyé d'Eliott, on n'en sait pas beaucoup plus.

J'en déduis donc que nombre de questions trouveront leur réponse dans le second tome.

Nous bénéficions, dans l'édition du Livre de Poche Jeunesse, d'un bonus à la fin du roman qui nous révèle, sous forme de journal intime, comment Marilou a découvert le monde d'Oniria.

En bref, un voyage au coeur de nos rêves et de nos cauchemars qui va se révéler dangereux et totalement inattendu.
Une histoire qui ravira vos enfants en cette période de congé !
 

Vert émeraude de Kerstin Gier

 éditions Le Livre de Poche jeunesse, 8 mars 2017, 448 pages, 
disponible au format papier et numérique

Gwendolyn a-t-elle jamais été une lycéenne comme les autres ? Pour son premier vrai chagrin d’amour, en tout cas, elle aimerait bien faire comme toutes ses copines : pleurer des heures au téléphone et se gaver de chocolats. Mais pas question, les Veilleurs du temps ont besoin d’elle. Pire, c’est avec Gideon lui-même, celui qui lui a brisé le cœur, qu’elle doit repartir en plein... XVIIIe siècle, affronter un drôle de comte, prétendument immortel. Plus question de pleurer, il faut agir !

Dans ce troisième et dernier volet, nous retrouvons Gwen qui vient de subir un fameux choc et pleure toutes les larmes de son corps !

Je ne peux pas vous dire quel est cet événement - risque de spoilage intensif !!!

Soutenue par Leslie, son amie de toujours et par Xémérius qui a autant de délicatesse et de doigté qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, Gwen essaie d'oublier ce drame et décide de se consacrer à des recherches.

De quel ordre ?

Elle doit à tout prix découvrir les motivations secrètes du comte Saint Germain.

Pourquoi veut-il à tout prix que le chronographe contienne le sang des 12 qui composent le cercle ?

Une enquête qui risque de la mener bien plus loin - et nous ne parlons pas ici de saut dans le passé - qu'elle ne pensait et qui va l'exposer ainsi que Gidéon et ses amis à une machination qui risque fort de les dépasser très rapidement et de mettre leur vie en danger !

 ENFIN !!!

Il aura fallu attendre le troisième et dernier livre pour découvrir un tome qui tienne toutes ses promesses !

Comme quoi, il ne faut jamais désespérer ! Mdr !

Je ne sais pas si ce sont ses sauts dans le passé qui lui ont fait du bien mais Gwen a finalement attrapé du plomb dans la cervelle et a gagné en maturité. 

Bon, elle reste encore quelque peu casse-pied dans ses réactions face à Gidéon mais bon ... Il faut bien que jeunesse se passe.

Et pour une fois, tout est réuni pour faire de cette lecture un moment de plaisir : actions, rebondissements,  révélations inattendues, suspense.

Certaines explications m'ont encore laissée un peu... perplexe.... mais rien de bien grave !!!

En bref, si vous vous lancez à la découverte de cette série, tenez le coup jusqu'au troisième tome qui, à lui seul, parvient à relever le niveau des deux premiers ! 

 Pour découvrir les chroniques des deux premiers tomes, cliquez sur la cover

Entre chiens et loups de Malorie Blackman

éditions Le Livre de Poche Jeunesse, 19 avril 2017, 416 pages, disponible au format papier et numérique

Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Un monde où les communautés s'affrontent à coups de lois racistes et de bombes.
C'est un monde où Callum et Sephy n'ont pas le droit de s'aimer. Car elle est noire et fille de ministre. Et lui blanc et fils d'un rebelle clandestin...Et s'ils changeaient ce monde ?  

L'histoire se déroule dans une société futuriste pas si différente de la notre à deux détails près !

Ici, la race riche, puissante et dominante est la communauté noire et celle qui est pauvre, opprimée, rabaissée, méprisée est la blanche.

Dans ce monde, Callum est blanc, c'est un nihil et Sephy est noire, c'est une prima.

Ils se connaissent depuis l'enfance, la mère de Callum ayant été la femme de ménage de celle de Sephy avant d'être renvoyée.

Mais leur amitié va se transformer au fil des années en un sentiment plus tendre mais totalement interdit !

Aucune relation n'est autorisée entre un nihil et une prima !!!!

Les deux jeunes gens sont donc contraints de se rencontrer en cachette !

Certains primas luttent contre cette discrimination et sont parvenus à permettre à quelques nihils de  fréquenter des écoles réservées jusqu'alors aux primas, à l'élite.

Callum se retrouve donc dans la même école que Sephy mais rien ne va se passer comme prévu certains primas restant complètement opposés à cette intégration. 

Brimades, punitions injustifiées, agressions verbales et autres, tel est le quotidien des nihils. 

Mais dans l'ombre, la rébellion prend forme peu à peu, provoquant des incidents isolés jusqu'au jour où un  attentat plus violent, causant la mort d'une dizaine de personnes va impliquer personnellement Callum et sa famille.

Callum découvre que son père et son frère ont intégré la rébellion ! 

Pour protéger son ainé, Jude, le père va se laisser arrêter et accuser, ce qui va bouleverser complètement la vie de Callum. Car il faut savoir qu'un nihil qui s'attaque à un prima et qui en plus lui ôte la vie, est condamné à mort par pendaison !

Devenu fugitif, et malgré la présence de Sephy qui fait tout son possible pour l'aider, Callum va voir tous ses rêves et ses espoirs partir en fumée.

Mais le destin va remettre les deux jeunes gens en présence l'un  de l'autre et transformer leur vie à tout jamais.

J'ai - presque - tout adoré dans ce récit.

Cette idée d'inverser cette suprématie blanche qui a existé - et existe encore, malheureusement - chez nous est un coup de maître !

Bien sûr, les personnages n'ont connu que cette situation où les noirs sont supérieurs aux blancs, mais pour nous qui avons connu l'inverse, c'est une révélation.

Callum refuse cet état de fait, il veut s'instruire, sortir de ce carcan qui l'étouffe, qui le contraint à ne pas pouvoir montrer ses sentiments pour une prima et le condamne a être pauvre et méprisé.

Son parcours va se retrouver complètement mis aux oubliettes par les actions de ses père et frère. 

Lui qui gardait encore un espoir perd tout du jour au lendemain. 

Il va devoir s'endurcir, se battre et quitter Sephy.

Sephy m'a plu mais pas tout de suite. 

Au début, ses attitudes de petite fille gâtée m'ont quelque peu agacée, ses tentatives maladroites pour faire accepter Callum mais qui ne font que compliquer des situations déjà tendues, sa naïveté. On dirait qu'elle porte des œillères qui l'empêchent de voir la réalité des choses. Et puis, par la suite et après le départ de Callum, elle va gagner en maturité et se révéler particulièrement forte face aux drames qui vont changer sa vie à jamais. 

Cette histoire d'amour impossible est belle, émouvante et - incroyablement - triste.

Il y a des romans qui vous donne un gros coup de poing dans l'estomac.  Entre chiens et loups est de ceux-là.

Quelle lecture !!! Totalement, absolument, complètement BOULEVERSANTE ! Quel choc !

J'ai fini ma lecture les larmes aux yeux. Rien qu'en y repensant, j'en ai la boule à la gorge ! 

C'est le genre de lecture qui nous fait réfléchir sur la bêtise humaine, sur cette intolérance à la différence qui fait tant de mal, ce refus d'ouvrir son esprit et son coeur aux autres qui ne sont pas comme nous, que ce soit par la couleur, le sexe, la religion et que sais-je encore....

En bref, une histoire poignante, émouvante, tragique, déchirante mais tellement belle que l'on ne peut que prendre fait et cause pour ce couple réprouvé par une société coincée et rétrograde ! 

Young elites de Marie Lu

éditions Le Livre de Poche Jeunesse, 19 avril 2017, 384 pages, disponible au format papier

Adelina a survécu à l'épidémie qui a ravagé son pays. Elle en a gardé des marques. Ses cheveux sont passés du noir à l'argenté et une cicatrice barre le côté gauche de son visage. Son père voit en elle une disgrâce pour son nom et sa famille : une malfetto, impossible à marier. Et la rumeur dit que les survivants comme Adelina n'auraient pas récolté que des cicatrices... Ils auraient acquis des super pouvoirs et se seraient regroupés, menaçant l'autorité en place. Bien que leurs véritables identités demeurent secrètes, tout le monde connait leur nom : les Young Elites. 

Adelina est une des nombreux enfants qui, comme des milliers de personnes, a été victime de l'épidémie qui a ravagé son pays. Mais là où les adultes atteints sont décédés, la plupart des enfants touchés ont survécu à  la fièvre rouge mais ne sont pas revenus tout à fait les mêmes, ils ont gardé des séquelles physique. La jeune fille vit très mal sa différence, sa soeur Violetta étant, elle, tout à fait normale.

Pour Adelina, ses différences sont particulièrement visibles : ses cheveux noirs ont pris une couleur argent, ses cils sont devenus pâles et, désormais, une profonde cicatrice a pris la place de son oeil gauche.

Son père, un homme cruel, est persuadé qu’elle est une malfetto, une abomination qui nuit à la réputation de la famille et qui les empêche de faire fortune.

Parfois par la douceur, mais la plupart du temps par la violence, ce père ingrat fait tout pour provoquer le développement des dons de sa fille car, il parait, que certains enfants victimes de cette fièvre en sont revenus dotés de dons extraordinaires.

La jeune fille supporte de moins en moins ce climat hostile. 

Jusqu'au jour où Adelina décide de fuir ce père, fuite qui va entrainer un drame plus grand encore !

Elle va se retrouver au coeur d'un groupe d'Elites, qui réunit des malfettos aux pouvoirs inouïs et dangereux : les Young Elites.

Elle va très vite se retrouver au coeur d'un complot visant à renverser le pouvoir en place. Tour à tour manipulée, trahie, Adelina ne sait plus très bien qui croire et à qui faire confiance : à l'énigmatique Enzo, chef des Young Elites ou Terren qui a juré la perte et l'anéantissement des malfettos et des Elites ?

Des questions dont les réponses risquent fort de mettre à mal toute sa vie.

L'intrigue de ce roman est, ma foi, originale mais voilà : je n'ai pas vraiment accroché, allez savoir pourquoi !!!

De l'action : il y en a, des rebondissements : il y en a, des révélations inattendues : il y en a aussi. Alors ?

Ce sont les personnages qui ne m'ont pas convaincue. Nous ne faisons que survoler leur caractère, je trouve qu'ils manquent de profondeur.

Bien sûr, on explique leur passé, leurs buts et aspirations mais il manque ce petit quelque chose qui fait que l'on s'attache à l'un ou à l'autre ou que l'on déteste tel ou tel personnage.

Cela a été une lecture, disons, distrayante mais sans plus.

Malgré tout, je me dis qu'au vu de la fin, la suite risque d'être intéressante, alors... Pourquoi pas ? 

The new order de Chris Weitz

Le Livre de Poche jeunesse, 12 avril 2017, 408 pages, disponible au format papier et numérique

Un virus a décimé la population des États-Unis, à l'exception des adolescents. Ces derniers pensaient être les seuls survivants... mais ils se trompaient. Donna et Jefferson se sont séparés. Jefferson retourne à New York, où il va tenter de trouver l'antidote du virus au sein de la tribu des Washington Square. Donna, quant à elle, se rend en Angleterre, où elle est confrontée à un tout autre monde. Parviendront-ils à se réunir de nouveau pour empêcher ce qui s'annonce comme un désastre plus grand encore que le virus qui a anéanti le continent ?

 

Dans ce second tome et après un premier récit qui finissait sur un fameux cliffhanger, nous retrouvons nos amis confrontés à des révélations qui les laissent complètement abasourdis !

Sans rien révéler de l'intrigue du premier et sans vouloir spoiler celui-ci, je peux vous révéler, vu que c'est expliqué dans le résumé, que Jefferson et ses amis vont se retrouver séparés de Donna.

Car, en ce qui concerne ceux qui les ont emmenés hors de l'île, nos amis ne savent pas s'ils peuvent les considérer comme amis ou ennemis et leur faire confiance.

Suite à un événement - dont je ne peux, bien évidemment rien vous dire - les adolescents vont donc se retrouver séparés !

Jefferson repart pour New York pour tenter de retrouver sa tribu et pour une mystérieuse mission et Donna va se  retrouver à Londres, au coeur d'une université.

Mais pour chacun, il sera bien difficile de faire la part entre les amis et les ennemis !

Déjà, dans le premier tome, je trouvais qu'il y avait des hauts et des bas et beaucoup trop de bla-bla au détriment de l'action !

Dans ce second volet ... C'est encore pire ! 

Il y a des bas, des bas et très (trop) peu de hauts !

Chaque chapitre est narré - tout comme dans le précédent - par Jefferson et Donna, mais aussi par Brainbox, Peter, etc.. 

J'ai du m'accrocher car j'ai eu plus d'une fois l'envie de laisser tomber ma lecture ! 

Il m'a d'ailleurs fallu du temps avant d'arriver à la fin !

Voilà à peu près mon état au cours de ma lecture !

Il y a cependant quelques rebondissements intéressants - qui se compte sur les doigts d'une demi- main -  des retours inattendus, des trahisons, de la violence et un dénouement qui sauve la mise et relance le récit avec une toute nouvelle intrigue qui ne concerne plus seulement le virus mais un danger bien plus terrible !

Red Queen T2 Glass Sword de Victoria Aveyard

éditions Le Livre de Poche, 1 mars 2017, 480 pages, disponible au format papier et numérique

Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l’argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l’électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre. Alors qu’elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l’a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n’est pas seule. D’autres Rouges, comme elle, cachent l’étendue de leurs pouvoirs.  Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l’aube, plus rapide qu’un éclair d’argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours.
 Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix. 

Au vu de la façon dont le tome précédent s'était terminé, il ne fallait pas s'attendre à ce que Mare se retrouve au pays des Bisounours, loin de là !

Une année de lecture entre les deux romans m'a fait quelque peu perdre mes repères et j'ai dû attendre d'avoir lu quelques pages avant de pouvoir me replonger totalement dans l'histoire.
Mare qui s'est donc révélée être une rouge mais avec un talent d'argent, doit absolument échapper à Maven qui ne veut absolument pas que le peuple découvre que les Argents ne sont pas les seuls à posséder un don particulier.
Beaucoup de personnes vont trouver la mort au cours de la fuite de Mare en compagnie de Cal, frère de Maven et régicide bien malgré lui, de Shade, le frère présumé mort de Mare et de son ami de toujours: Kilorn.
Poursuivie par les Argents, redoutée et méprisée par les Rouges, Mare a bien du mal à trouver sa place et lorsqu'elle découvrira qu'elle n'est pas la seule sang-neuf, elle va se donner pour mission de retrouver, sauver - car Maven est aussi à leur poursuite - et réunir les sangs-neufs pour tenter de créer une armée afin de venir à bout de Maven et de sa mère, la redoutable et redoutée reine Elara.

Il faut bien reconnaitre que ce second tome est tout aussi trépidant que le premier mais, aller savoir pourquoi, j'ai été moins attirée que par le premier.
Mare, suite à la découverte de son don qui lui permet de contrôler et manipuler l'électricité, va se révéler un ennemi redoutable pour les Argents.
Mais sa particularité va peu à peu l'isoler des autres et la jeune fille va se renfermer de plus en plus.
Elle se sent responsable de toutes ces personnes qui ont perdu la vie pour lui permettre de s'échapper et cela la mine peu à peu.
Sa relation avec Cal est conflictuelle, il est un Argent, donc un ennemi - d'autant plus qu'il a tué de nombreux Rouges - mais d'un autre côté, il a autant de raison d'éliminer son frère et sa mère que Mare.
J'avoue que cela m'a quelque peu lassée de voir toujours Mare trahie par ceux à qui elle fait confiance, à prendre de mauvaises décisions, à ne pas vouloir se confier et tout garder pour elle.
Bien sûr, il y a beaucoup de pression sur ses épaules mais quelque chose en elle commence à changer et à force de vouloir faire cavalier seul, elle va se retrouver dans de très mauvais draps !!!

Mais ça, c'est pour le prochain tome !!!!

Pour découvrir la chronique du premier tome, cliquez sur la cover

 

Bleu saphir de Kerstin Gier

éditions Le Livre de Poche Jeunesse, 1 février 2017, 384 pages, disponible au format papier et numérique

Longtemps, Gwendolyn a pensé être une lycéenne comme les autres. Jusqu’au jour où la réalité l’a rattrapée. Non, elle n’est pas comme tout le monde, oui, elle appartient aux Veilleurs du temps, elle doit voyager à travers les âges, fermer un Cercle auquel elle ne comprend rien, partir à la recherche d’autres Veilleurs dans le passé, et affronter un comte du XVIIIe siècle... prétendument immortel. Pourtant Gwendolyn ne souhaite qu’une chose : que son (beau) Gideon l’embrasse pour de bon. Est-ce trop demander ?  

Dans ce second tome, nous retrouvons Gwen qui commence tout doucement à réaliser que c'est ELLE et non pas sa cousine Charlotte, qui a la capacité de voyager dans le temps !

Et le moins que l'on puisse dire est qu'elle a beaucoup de mal !

Son attirance pour Gideon n'arrangeant pas les choses déconnectant souvent ses neurones en la présence du jeune homme.

Ce dernier a le don de souffler le chaud et le froid et Gwen ne sait plus à quel saint se vouer !

Par moment, il semble sous le charme de la jeune fille et l'instant suivant, il la considère avec froideur, à la limite du dédain.

Ses cours avec Charlotte et Giordano qui la considèrent comme une incapable ne font que renforcer son sentiment de mal être.

Lors d'un saut dans le passé, elle rencontre son futur grand-père. Celui-ci va tenter de l'aider dans ses recherches sur le mystérieux cavalier vert qui semble être la clé qui pourrait lever le voile sur le mystère de la trahison de Paul et Lucy qui auraient découvert les conséquences de la fermeture du cercle une fois le sang des douze voyageurs récoltés.

Elle pourra compter sur l'aide de sa meilleure amie : Leslie et d'un tout nouvel ami : Xemerius, un esprit démon, aussi agaçant qu'utile.

Mais ses rencontres avec le comte de Saint Germain la troublent toujours autant. Elle ne parvient décidément pas à lui faire confiance.

Et lorsque l'Alliance Florentine vient s'immiscer dans l'équation, les choses ne vont pas aller en se simplifiant !

Ce second volet m'a légèrement plus intéressée que le premier. 

J'adore Xemerius, le nouveau venu, cet esprit-démon est facétieux et plein d'un humour mordant. Son aide sera la bienvenue dans les recherches de Gwen et les investigations de Leslie.

Leslie est toujours l'esprit pensant de la bande, heureusement pour Gwen car, personnellement, je trouve Gwen particulièrement cruche ! Lol !

Pas très futée, n'écoute aucun conseil, incapable de retenir la moitié de ce que l'on tente de lui inculquer, complètement gaga lorsqu'elle croise Gideon.

Vous l'aurez compris : je ne l'apprécie pas beaucoup.

Quant à l'attitude de Gideon, elle cache probablement un mystère mais lequel ? Pourquoi ?

Ne parlons pas de Charlotte, la cousine prétentieuse et méprisante et de sa mère Glenda, une vraie langue de vipère.

La fin de ce tome nous laisse sur une curieuse rencontre dans le passé qui risque d'avoir des conséquences dans le futur.

En bref, un second tome qui s'est très légèrement amélioré mais qui ne m'a pas encore vraiment convaincue !

 

 Découvrez la chronique du T1 en cliquant sur l'image