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lundi 22 mai 2017

Replica de Lauren Oliver

Editions Hachette romans,22 mars 2017, 480 pages, disponible au format papier et numérique






D’aussi loin qu’elle se souvienne, Gemma a vécu d’hôpital en hôpital. Adolescente solitaire, surprotégée par ses parents à cause de sa santé fragile, sa vie se réduit maintenant à sa maison, son école et ses échanges avec sa seule amie, April. Mais quand elle découvre que le nom de son père est associé au mystérieux institut Haven, qui d’après la rumeur abriterait des expériences scientifiques monstrueuses, Gemma décide de quitter le sanctuaire qu’elle a toujours connu et de se rendre sur l’île d’Haven pour découvrir ce qu’il s’y passe réellement…
Lyra - ou numéro 24 – n’est pas humaine, c’est une reproduction. Pour elle, le monde se limite à Haven, aux savants et infirmières qui s’occupent d’elle. Le jour où l’île devient le théâtre d’une terrible explosion, Lyra s’échappe. À l'extérieur des murs de l'Institut, elle découvre un monde qu'elle n’avait jamais soupçonné et rencontre Gemma. Ensemble, elles essaient de lever le voile sur les mystères de Haven, et les secrets qui leur seront révélés vont changer leur vie pour toujours...


 
Ce roman se présente sous une forme inédite : deux en un ! 

Nous avons, d'une part, le récit narré du point de vue de Gemma et lorsque vous retournez le livre, vous avez l'autre partie, racontée, cette fois par Lyra.
Pour une meilleure compréhension de l'histoire, il vaut mieux commencer la lecture par le récit de Gemma dans lequel nous découvrons, peu à peu, la trame de l'histoire.
Les deux parties commence chacune avec une histoire qui est personnelle à chaque jeune fille, mais dès la rencontre de Lyra et Gemma, nous découvrons les mêmes événements du point de vue de chacune avec des petits détails supplémentaires qui n'apparaissent pas nécessairement de chaque côté.
Je ne vais pas vous en dire plus pour l'intrigue, l'essentiel étant expliqué dans le résumé.

En dire plus équivaudrait à vous dévoiler des éléments top secrets !

Gemma, tout du moins au départ, est une jeune fille timorée, complexée par son surpoids - imaginaire ou pas, j'en suis encore à me poser la question - couvée et surprotégée par ses parents suite à une enfance peuplée de problèmes de santé aussi nombreux que variés.
Elle ne peut rien faire, est la bête noire de l'école et n'a qu'une seule amie : April.
Mais pour une fois dans sa vie, elle passe outre l'interdiction de ses parents et part avec le Pervers, Pete - je vous rassure, il n'a de pervers que le nom - en Floride pour tenter de découvrir LE secret que lui cachent ses parents.
Au fil de l'histoire, elle va s'affirmer, sortir de sa coquille et s'avérer beaucoup plus forte que ce qu'elle-même pensait.
Lyra, numéro 24, vit sur une ile, au coeur de l'institut Haven.
Elle est une replica : une reproduction d'un être humain, un clone !
Du plus loin qu'elle se souvienne, elle n'a jamais été choyée, câlinée, aimée mais examinée, testée, malmenée.
Et le pire de tout est que, pour elle, ces actes font partie de la normalité !
Comme on lui a si souvent répété, elle n'est pas un être humain.
Elle et ses semblables - garçons et filles - ont été conçus pour mourir ! 

Quelle phrase affreuse, quelle résignation dans ces quelques mots !!!

Mais grâce à l'explosion, Lyra va pouvoir se libérer de ce carcan qui l'étouffe, qui étouffe ses sentiments et va pouvoir s'ouvrir au monde extérieur.
Mais n'est-il pas déjà trop tard pour elle ?

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, l'intrigue ayant mis un peu longtemps avant de vraiment commencer.
Une fois passé les premiers chapitres d'apitoiement sur soi-même de Gemma, l'aventure commence enfin ! 

L'histoire racontée par Lyra m'a davantage intéressée, nous découvrons le calvaire de ces cobayes humains, jeunes, très jeunes, trop jeunes. Certains décédant âgés d'à peine quelques mois suite aux expériences infligées.

Nous découvrons un monde cruel, où l'appât du gain prime avant tout, où ces replicas qui -quoiqu'on en dise - sont pour moi, tout aussi humain qu'un autre enfant, sont ignorés, esseulés, aussi peu considérés que des animaux de laboratoires.

J'ai été bouleversée par le parcours de ces enfants, par la cruauté humaine et par la découverte, pour Lyra, de sentiments comme la joie, l'amitié et l'amour !

En bref, un roman original par sa forme et bouleversant par son contenu !

   


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mercredi 10 mai 2017

Before I fall de Lauren Oliver

Hachette Romans, 29 mars 2017 - Grand Format 480 pages
Disponible en eBook


Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une cote de popularité illimitée. Ce vendredi de février aurait donc dû être un jour parfait dans une vie parfaite. Pourtant ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Ou le premier ?

Before I fall est une réédition du roman "Le dernier jour de ma vie", déjà édité par Hachette Romans. À l'occasion de son adaptation télévisée (sur Netflix), la maison d'édition lui a fait peau neuve avec une nouvelle couverture en lien avec la série. 
C'était donc l'opportunité pour moi de découvrir ce roman que je ne connaissais pas. 

Le résumé en quatrième de couverture étant très succinct, je ne savais pas du tout dans quoi j'embarquais avec ce récit. Mais connaissant déjà la plume de Lauren Oliver, que j'apprécie énormément, je partais confiante. 

Sam Kingston, la narratrice du récit, est élève au lycée Thomas-Jefferson. Avec ses amies : Lindsay, Elody et Ally, elles forment "l'élite" de l'école. Populaires, adulées et souvent craintes... elles font la pluie et le beau temps dans le lycée. 
Sam a tout pour elle et adore sa vie. 
Elle sort avec Rob, le garçon de ses rêves qui, bien évidemment, est tout aussi populaire qu'elle. 
Elle joue de ses charmes avec les profs, défie l'autorité en toute impunité et écrase les autres - les plus faibles - juste parce qu'elle peut le faire. 
Bref, Sam est une peste. Une garce. Une salope... Qui se fiche de tout et de tout le monde, tant qu'on ne touche pas à son petit cercle d'amis. 

Puis, le soir de la St-Valentin, c'est le drame. 
La voiture de Lindsay dérape alors que les quatre amies reviennent d'une fête et Sam meurt dans l'accident. 
Fin de l'histoire ? Non... son commencement. 
Car Sam va alors être prisonnière d'une boucle temporelle. Condamnée à vivre ce 14 février indéfiniment... 

L'on pourrait craindre, au vu de la trame, que le texte ne tombe dans la répétition et finisse par lasser. Mais je vous rassure de suite, ce n'est vraiment pas le cas. 
Sam est prise au piège de ce jour maudit, mais selon ses choix ou ses agissements les événements changent. Ainsi, nous observons au fil des pages, l'évolution de notre héroïne. 

Bien évidemment, au début de la lecture, nous sommes loin, très loin, de la porter dans notre cœur. Elle est égoïste et se fiche des conséquences de ses actes. D'ailleurs, elle ne pense même pas que ses actes puissent avoir une quelconque répercussion sur les autres. Pour elle, harceler et se moquer de ses camarades sont des choses normales, qui font partie de l'adolescence. Elle l'a subi plus jeune et le fait subir à son tour. 
Malgré son comportement, Sam provoque une certaine empathie - minime certes - chez le lecteur (en tout cas, chez moi). Et cette empathie se confirme et s'affirme au fil de la lecture. 

J'ai été littéralement transportée par ce roman. 
Il est écrit avec beaucoup d'intelligence et tous ces personnages imparfaits, même la peste de Lindsay, finissent par nous toucher. 
Le lycée est parfois une jungle : manger ou être mangé. 
Sam a choisi son camp et devra en assumer le prix. 

Juste un dernier mot sur la fin, que j'ai à la fois trouvé géniale et en même temps que je ne suis pas sûre d'avoir compris. Alors, si vous l'avez lu, n'hésitez pas à venir me voir en MP pour m'éclairer ☺ merci. 

En bref ? Un roman que je conseille à tous ! Et si la série est aussi bien que le livre, j'ai vraiment hâte de la découvrir ^^. 



jeudi 21 janvier 2016

Les intrus de Lauren Oliver

Hachette Romans, 14 octobre 2015 - Grand Format 384 pages
(disponible en eBook)

Prenant le contrepied des récits de fantômes stéréotypés, Lauren Oliver renouvelle le genre avec des fantômes plus loquaces et vivants que les êtres humains eux-mêmes. Le premier roman pour adultes de Lauren Oliver, où maison hantée rime avec famille déglinguée… à moins que ça ne soit le contraire. À la mort de Richard Walker, un vieil homme solitaire, acariâtre et très riche, son ex-femme, ses deux enfants et sa petite-fille retournent dans la maison familiale pour la succession. Mais la bâtisse est hantée. Hantée par des souvenirs d’enfance qui ressurgissent à mesure que les nouveaux arrivants se réapproprient les lieux. Hantée également par de vrais fantômes qui observent et commentent les agissements de chacun, en espérant qu’un jour, enfin, ils pourront quitter les lieux à tout jamais. La très guindée Alice et la cynique Sandra, toutes deux mortes depuis longtemps, sont peu disposées à laisser la place aux nouveaux occupants. Les deux fantômes jouent des coudes pour rester maîtresses de leur propriété au travers de laquelle elles communiquent : escalier qui grince, radiateur qui siffle et ampoules qui grésillent remplacent les mots pour communiquer avec les nouveaux locataires. Mais bientôt, les vivants comme les morts seront confrontés à leur passé et à des vérités douloureuses…

**Merci à Cécile et aux Éditions Hachette Romans pour cette lecture**

Avec ce roman, je m'attendais à une lecture un brin loufoque, décalée et drôle (je ne sais pas pourquoi, mais je le voyais déjanté). Sauf que ce n'est pas ça du tout ! C'est spécial... très spécial ! Et ça ne m'a pas plu. 

Dans cette histoire nous avons :
- La mère, Caroline, qui carbure de bon matin à la Vodka. 
- La fille, Minna Walker, âgée de 27 ans, égoïste et antipathique.
- Le fils, Trenton Walker, âgé de 16 ans. Boutonneux complexé, égocentrique et mal dans sa peau. 
- La petite fille, Amy, âgée de 6 ans. C'est la fille de Minna et la seule "normale" de la famille. 

Cette "joyeuse" petite troupe emménage dans la maison de Richard Walker, suite au décès de ce dernier. Ce vieil acariâtre, collectionneur en tous genres, était le père de Minna et Trenton et l'ex-mari de Caroline. Mais comme les Walker sont loin d'être une famille modèle et épanouie, ils ne se voyaient plus depuis longtemps. Bref, ils ont donc emménagé chez lui le temps de trier ses affaires et mettre tout en ordre...

Puis, nous avons aussi dans cette maison, deux intruses : Sandra et Alice, des fantômes qui hantent cette maison depuis un bout de temps déjà. L'une est pète-sec et coincée (Alice) et l'autre est grossière et cynique (Sandra). Entre deux disputes (car elles ont beaucoup de mal à s'entendre), Alice et Sandra observent - critiquent - ces nouveaux arrivants qu'elles n'avaient pas eu l'occasion de revoir depuis des années...

Je n'ai pas compris le but de cette histoire. Il n'y a pas d'intrigue ou de fil rouge. Ce récit replonge seulement dans les souvenirs de nos personnages. Souvenirs qui nous permettent de comprendre le présent, mais il n'y a rien d'intéressant là-dedans. 
Je n'ai pas du tout aimé cette histoire. Ni les personnages qui sont TOUS hautement antipathiques. 
Je m'attendais à une lecture divertissante et il s'avère que c'est en fait un drame familial et donc une lecture déprimante. 

Les seuls points positifs du roman sont, d'une part, la structure du récit qui est très originale. Toute cette histoire se déroule dans la maison, en huit clos. Il y a 10 parties dans le roman, pour les dix endroits où se situe l'action : la salle de bain, la cave, la chambre, la serre, la cuisine... etc...
Avec, à chaque fois, une narration à plusieurs voix : en narration interne quand il s'agit de nos fantômes et en narration externe pour tous les autres personnages. J'ai bien aimé cette touche d'originalité, surtout que c'est très bien monté. 
Et, d'autre part, j'aime la plume de Lauren Oliver. Et ça se confirme une nouvelle fois avec ce récit. Alors que l'histoire ne m'a pas du tout plu, je n'ai pas vu les pages défiler. Je trouve que l'écriture de cette auteure est très addictive et vraiment très agréable à lire. 

En bref ? Une auteure talentueuse, que j'affectionne énormément, mais pour moi ce livre est un raté. En dehors de l'écriture et de la structure du récit, rien ne m'a plu. Vite lu, mais vite oublié ;)

Ce livre est un service-presse de :

mardi 4 août 2015

Absences de Lauren Oliver

Hachette Romans, 01 juillet 2015 - Grand Format 384 pages
(disponible en format eBook)


Nick et Dara ont à peine deux ans d’écart et se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Pour le reste, ces deux sœurs sont très différentes. Nick, l’aînée, est aussi discrète et responsable que Dara, la cadette, est excentrique et délurée. En quelques mois leur vie bascule : le divorce de leurs parents, un amour sur fond d’amitié trahie et surtout un mémorable accident de voiture… Ce jour-là, Nick était au volant. Depuis, elle a presque tout oublié du drame dont sa petite sœur, elle, a gardé de nombreuses séquelles. Ce dont Nick se souvient en revanche, c’est que sa sœur et elle s’étaient insensiblement éloignées avant l’accident. Alors pour renouer les liens, Nick décide de préparer à sa Dara une surprise pour son anniversaire. Mais Dara disparaît, laissant un message énigmatique. Il est temps de comprendre, de combler les trous de mémoire et de faire parler les siennes : Nick décide de mener l’enquête.

**Merci à Betty et aux Éditions Hachette Romans pour cette lecture**

Nicole et Dorothy, que tout le monde surnomme Nick et Dara, sont sœurs. Elles ont une relation fusionnelle. Bien que différentes, elles s'entendent à merveille et sont complémentaires. Chacune admirant l'autre pour ses qualités. Nick, l'aînée (de deux ans plus âgée), est la plus douce et sage. Elle est aussi plus timide et effacée que sa cadette. Dara, c'est la "m'as-tu vu", toujours pimpante et provocante, elle est un peu borderline, s'attirant bien souvent des ennuis. 
Entre elles, il y a Parker, leur voisin. Le meilleur ami de Nick. Ils sont inséparables tous les deux. Et comme Nick est aussi inséparable de sa petite sœur, ils forment, ensemble, un super trio, même si parfois Dara se sent "de trop". Mais cela change bien vite quand Dara et Parker se mettent en couple (sans en aviser Nick au préalable). Si Nick essaye de ne rien laisser paraître, elle est blessée et se sent délaissée par leur idylle. 

Et puis, vient le drame. Un accident de voiture. Si Nick s'en sort plutôt bien, ce n'est pas le cas de Dara qui est défigurée et a souffert de nombreuses fractures. 
Depuis, rien n'est plus pareil. Leur relation prend un virage à 180°, d'ailleurs, de relation, il n'y a plus. Dara et Nick s'évitent et font tout pour ne jamais se croiser ou se parler. Idem pour Parker, qu'elles ne voient plus.
Dara se renferme sur elle-même, n'ose plus sortir et voir ses amis, mais toutefois elle disparaît régulièrement, s'échappant par la fenêtre de sa chambre, sans prévenir personne. Que fait-elle ? Où va-t-elle ? 
Quant à Nick, elle ne sait comment renouer contact avec Dara qui la fuit comme la peste... Les absences répétées de sa sœur l'inquiètent, surtout sa dernière disparition* où elle lui a laissé un message énigmatique la défiant de la retrouver...

Dans la région, la disparition de Madison, une petite fille de 9 ans, fait la une des journaux et met en émoi toute la population, Dara et Nick y compris. Ce fait-divers vient comme un cheveu sur la soupe dans l'histoire et ne semble avoir aucun rapport avec Nick et Dara. Et pourtant, tout au long du récit, nous suivons en parallèle de la relation entre nos sœurs, l'évolution de l'enquête... 
Pour quelle raison ? Quel est le rapport ? 

Tant de questions que l'on se pose au début du récit... avec, pour seule réponse, un vaste brouillard, inquiétant et troublant, si intense et déstabilisant (car on se doute dès le départ que quelque chose n'est pas net, mais quoi ?) que s'en est flippant. 
Dans quoi est mêlée Dara ? Quel est le rapport entre tous les éléments que nous distille l'auteure ? 
C'est tellement intrigant, qu'il est impossible de lâcher ce roman. Je l'ai lu d'une traite, sans une seule pause... satisfaite qu'une fois terminé. Et là encore, ce n'est pas réellement le mot juste car le dénouement m'a tellement choquée que je n'ai su que penser.
Je n'ai RIEN vu venir. Du coup, je suis perplexe, limite contrariée d'avoir été menée par le bout du nez. J'ai refait cent fois le scénario dans ma tête et rien ne laissait présager cette issue... Je suis bluffée comme rarement je l'ai été et je n'ai qu'une envie : relire le roman maintenant que je connais la trame finale voir si je suis capable de déceler des indices de cette incroyable révélation. 

De plus, la plume de l'auteur est entraînante et ne nous laisse aucun temps mort. Lauren Oliver a fait le choix d'une narration à deux voix dans ce récit (celle de Dara et Nick). Un choix judicieux, qui a toute son importance pour comprendre les multiples facettes de nos personnages. 

En bref ? Impressionnant. Ce livre est impressionnant et va en choquer plus d'un par ce dénouement inimaginable. Un roman incroyablement bien ficelé, passionnant et intriguant, que je ne peux que recommander !

* Attention toute fois, car dans le récit cet événement arrive très tard. 

Ce livre est un service-presse de :

vendredi 13 juin 2014

Panic de Lauren Oliver


Éditions Hachette Black Moon- le 11 juin 2014, broché 368 pages
(disponible aussi en format eBook)




« Les règles de Panic sont simples. Tout le monde peut participer. Mais il n’y aura qu’un seul vainqueur. » Carp, une petite ville minable de l’État de New York. Chaque été, tous ceux qui viennent de terminer le lycée peuvent participer à « Panic », une succession d’épreuves plus dangereuses les unes que les autres. L’enjeu est de taille : une cagnotte de plus de cinquante mille dollars. Personne ne sait qui a inventé ce jeu, ni qui en fixe les règles. Cet été, Heather entre dans la compétition par dépit amoureux, Elle pourrait, si elle gagne, quitter le mobile-home sordide où elle vit avec une mère paumée et droguée, et emmener avec elle sa sœur, Lily. Dodge, lui, a une autre raison de participer au Jeu de la Peur : venger sa sœur, qui a fini dans un fauteuil roulant, après une épreuve d’une précédente session de Panic. Manipulations, trahisons, révélations : cet été sera celui de tous les dangers.



Merci aux Éditions Hachette Back Moon et à William pour ce service-presse.


Je m'attendais à une lecture dans le genre dystopique, mais pas du tout. Panic se déroule de nos jours, dans le monde d'aujourd'hui, pas de monde post-apocalyptique ou de truc "bizarre". L'histoire se situe dans une petite ville paumée et pauvre, celle de Carp dans l'état de New-York. Se cache dans cette ville, un secret : Panic, le jeu des ados en mal de sensations. Ce jeu se fait au nez et à la barbe des adultes et des forces de l'ordre.
Durant  l'année les lycéens doivent tous cotiser chaque mois pour la cagnotte de Panic- cotisation obligatoire sous peine de représailles (des plus désagréables). La cagnotte s'élève généralement autour des 50 000 $.
Le lendemain de la remise des diplômes a lieu le Saut Inaugural, les participants (participe qui veut) doivent se jeter dans l'eau du haut d'une falaise.Puis le jeu se poursuit tout au long de l'été, les candidats étant éliminés au fur et à mesure des épreuves. A l'issu de la dernière épreuve, le dernier candidat en lice et donc le vainqueur remporte la cagnotte. 
Les épreuves, elles, sont toutes plus stupides et dangereuses les unes que les autres...Les accidents (graves) ne sont pas rares voire les décès. 

Le récit est narré à la 3ème personne et axé sur deux concurrents : Heather et Dodge. 
Heather était venue au départ au Saut Inaugural pour encourager sa meilleure amie, Nat, qui participait cette année à Panic et puis, dépitée par son échec amoureux avec Matt, elle décide sur un coup de tête de participer et de se jeter elle aussi dans le vide. 
Dodge, lui, sa participation est prévue, planifiée et calculée dans les moindres détails. Il ne se lance pas dans Panic au hasard, il le fait avec un but ultime : la vengeance. 

Nous allons donc suivre leur progression, leur évolution tant au sein du jeu que leur évolution à titre personnel -ce que le jeu va changer en eux - mais aussi comprendre leurs motivations, les conséquences que ce stupide jeu va engendrer sur eux et leur entourage. 

C'est une histoire qui dès le départ donne le ton : angoisse, stress et tension seront au programme. 
Même si le récit commence "gentiment" au début (le temps de nous mettre dans le bain), il y a tout au long une tension, qui au fur et à mesure des pages monte crescendo, pour finir le cœur battant et les mains moites dans les derniers chapitres. C'est vicieux, cela s'immisce en vous subtilement, l'air de rien, et au final vous vous rendez compte que vous êtes comme les candidats du roman, en panique totale !

J'ai été captivée par cette histoire, je ne peux pas dire que je me sois vraiment attachée aux personnages car pour moi c'est juste inconcevable d'être aussi bête et de risquer sa vie pour 50 000$, mais j'ai compati et été émue plus d'une fois, surtout par le cas d'Heather qui est vraiment courageuse et combative. 

Mon seul bémol sur ce livre est sur l'écriture, non pas que ce soit mal écrit non, c'est juste que j'ai trouvé plus d'une fois ma lecture ardue, j'ai dû relire des pans de phrases voire des paragraphes entier pour me resituer ou bien comprendre l'histoire au risque de décrocher (chose que je ne voulais pas). Je pense que cela se situe dans le style d'écriture de l'auteur qui ne me convient pas. C'est donc un ressenti très personnel, qui m'est propre. 

En conclusion : Même si le style d'écriture ne me plait pas forcément, j'ai adoré l'histoire que j'ai trouvé captivante et palpitante !! Un  vrai bon moment de lecture. 

Ce livre est un service-presse des Editions Hachette, Black Moon