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dimanche 21 août 2016

Les Filles de Loth T2 Et le châtiment sera de vivre de Morgan Caine

Rokh éditions, 28 juin 2016, 749 pages, disponible au format numérique



Après avoir découvert qui était réellement le Glaive, il semble que les inspecteurs Red et Watson, tout comme Jordan Adams goûtent une pause bien méritée.
Il y aurait même du mariage dans l'air que cela n'étonnerait personne…
Jusqu'à ce que Jordan disparaisse. Aucune demande de rançon, aucun indice.
Alors, tous basculeront dans l'effroi en réalisant que l'horreur n'est pas forcément là où l'imagine.
Car jusqu'où est-on capable d'aller pour sauver ceux qu'on aime? 


 Merci à Dame Lisa et à Rokh éditions pour ce service presse


Avant toutes choses, pour découvrir ce roman, vous devez absolument avoir lu le tome 1 La complainte des Filles de Lot pour bien comprendre l'intrigue.

L'affaire du Glaive résolue, les inspecteurs Red et Watson ainsi que Jordan peuvent enfin profiter d'un repos bien mérité mais c'est sans compter avec la perversion humaine.
Erin Sand, après avoir provoqué l'explosion de son usine s'apprête à faire des révélations monstrueuses. Ce trafic d'enfants et d'embryons n'est que la partie immergée de l'iceberg et Merchant, un homme dénué de tout scrupule prêt à tout pour s'enrichir, va s'avérer être bien plus dangereux que l'iceberg qui a coulé le Titanic pour Jordan, l'inspecteur Rita Flores et Rachel Callery.

Encore une fois, Morgan Caine signe ici, un roman époustouflant.
Avec le premier tome, nous avions déjà plongé au coeur de la pédophilie. Il était inimaginable, pour moi, que l'on puisse aller encore plus loin dans la perversité.
Ce second tome me prouve que j'étais loin  d'avoir tout vu. L'auteur ne ménage pas du tout ses personnages féminins dans ce roman. Jordan va devoir faire des choix qui la détruiront mieux qu'une balle dans la tête et elle va subir de la part de son tortionnaire une abomination sans nom. Mais Rita et Rachel seront loin, même très loin (surtout pour l'une d'entre elle) de s'en sortir indemnes.  
Comment ne pas prendre fait et cause pour ces enfants pour qui la perversité humaine est sans pitié ?Comment peut-on être aussi malade, dérangé, fou, malsain...?
Et le pire est que ces... je ne sais d'ailleurs même pas comment les nommés... Ces monstres se trouvent des conséquences atténuantes à leurs actes. Bien sûr, il s'agit d'une fiction mais il n'y a pas de fumée sans feu et au vu des exemples réels que nous révèle l'auteur, cela donne froid dans le dos.
Et ces crapules s'en sortent encore. Où est la justice en ce monde ! Les forces de l'ordre se trouvent bien souvent démunies face à ces criminels, coincées qu'elles sont par les démarches à rallonge pour obtenir des mandats et encore plus lorsque ces faits sont dus à des gens hauts placés car la pourriture est partout ! 

Voici une phrase qui m'a profondément marquée et écœurée :
... Et quand on songeait que ces enfants étaient sans doute tous issus d’embryons volés, qu’on ne les avait fait venir au monde que dans l’unique but de devenir de la chair à pédophiles, cela devenait insupportable ...

En bref, une lecture qui vous prend au coeur et aux tripes ! Vous en ressortirez bouleversé et marqué à jamais. Une émotion intense, une douleur, un chagrin
et une immense colère contre ces dégénérés, ces abominations que l'on appelle être humain, qui ne vous quitteront plus !


http://www.rokheditions.com/


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Découvrez la chronique du tome 1 en cliquant sur la cover
http://lesreinesdelanuit.blogspot.be/2015/09/la-complainte-des-filles-de-lot-de.html


dimanche 6 septembre 2015

La complainte des filles de Lot de Morgan Caine

Rokh éditions, 10 aoüt 2015, 710 pages, format numérique disponible ici



Trois hommes sont retrouvés mutilés à Boston. Vivants, mais proprement émasculés.
Quand la presse révèle qu’il s’agit tous de pédophiles, le public prend fait et cause pour cet étrange criminel, qu’elle surnomme le Glaive.
Le caractère chirurgical des mutilations intrigue Red. Il est bien ennuyé, mais il doit encore soupçonner Jordan Adams. Elle serait bien capable de rendre une justice aussi étrange !
Mais quand une petite fille est enlevée, le temps presse. Red propose à Jordan d'unir leurs efforts pour mener l'enquête.
Flanqués du toujours inénarrable Watson, ils vont plonger tous les trois dans les plus terribles méandres de l'âme humaine.
Et Jordan devra affronter de nouveau les démons de son propre passé… 
Je tiens à remercier Dame Lisa et Rokh éditions pour ce service presse.
C'est avec plaisir que j'ai replongé pour la troisième fois dans l'univers de Morgan Caine en compagnie de Jordan Adams ainsi que l'inspecteur Red et Watson.
Les voilà, ici, au prise avec un mystérieux justicier baptisé le Glaive qui émascule proprement ses victimes, toutes pédophiles avérés. 
Mais lorsqu'à cette affaire vient se greffer un enlèvement d'enfant, c'est une véritable course contre la montre qui s'engage.
Mais tout cela va se révéler beaucoup plus sordide que ce à quoi on pouvait s'attendre !

Encore une fois, j'ai été scotchée par l'écriture de Morgan Caine et par l'intensité de son roman.
C'est une véritable lecture coup de poing qui frappe ce qui est le plus précieux à mes yeux : les enfants !!!
Dans quel monde vivons-nous ? Quelles horreurs fait-on subir à ces pauvres innocents ? Comment peut-on être assez malade que pour leur faire subir tout ça ? Comment peut-on prétendre aimer ces enfants et être en même temps leur bourreaux ? Comment peut-on après avoir subi cela devenir un adulte sain et épanoui ? Autant de questions et si peu de réponses !!!
Plus d'une fois, je me suis surprise à sursauter, à me révolter, à m'émouvoir, à ne pas croire que l'être, dit humain, puisse commettre de telles atrocités.
Jordan, qui a subi aussi des sévices dans son adolescence, se sent encore plus impliquée dans cette affaire et, pour pouvoir retrouver l'enfant disparue, n'hésite pas à rouvrir ses blessures du passé qui la torturent encore.
L'auteur, comme pour les tomes précédents, nous tient en haleine tout le long du récit, elle nous présente des personnages qui nous poussent plus d'une fois à nous dire : mais oui, c'est lui ou elle le (ou la) coupable!
Et puis, d'un coup de plume, notre présumé coupable ne l'est pas et nous passons au suivant dans un ballet parfaitement orchestré !
Et l'intrigue se révèle beaucoup plus complexe, plus sombre, plus terrible qu'un simple fait de pédophilie (si tant est possible qu'un fait de pédophilie puisse être simple) , nous plongeons au coeur d'une véritable machination ourdie par des gens sans scrupules ni sentiments ! 

Une lecture poignante, captivante, émouvante qui ne peut, ne doit pas vous laisser indifférents tant le thème abordé ici est un thème sensible et pénible !

A noter qu'une suite est prévue à ce roman Et le châtiment sera de vivre à paraître fin 2015




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dimanche 15 février 2015

Ce qu'on fait sans plaisir de Morgan Caine

Rokh éditions, 517 pages, format numérique, disponible ici



Norman Seward, un paisible professeur d’Harvard, est retrouvé à son domicile, abattu d’une balle. Sa femme Amanda a disparu.
Le FBI et les US Marshals débarquent aussitôt à Boston. L’ex-mari d’Amanda Seward, Gregory Heller, vient de s’évader de la prison de Haute-Sécurité d’Indianapolis, où il purgeait une peine de perpétuité sans possibilité de remise de peine. En effet, il y a huit ans, Gregory Heller a sauvagement assassiné ses deux enfants, Tim et Lauren, âgés de cinq et trois ans, et a éventré son ex-femme, Amanda, qui allait se remarier, et emmener les enfants avec elle.
Est-ce lui qui est venu s’en prendre de nouveau à son ex-femme ? La chasse à l’homme commence.
Pendant ce temps, Jordan Adams est bien ennuyée. Son amie Margie Connors a disparu, et la police pense que le fugitif l'a peut-être prise en otage.
Jordan va mener l’enquête, parallèlement à Red et Watson. Celle-ci va réveiller d’anciens démons, et raviver de vieilles blessures. Nul n’en sortira indemne.



 Tout d'abord, un grand merci à Rokh éditions pour l'envoi de ce roman!



C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé les personnages découverts dans le premier tome: Jordan, toujours aussi riche et sympathique, en couple maintenant avec Ruben ainsi que les inspecteurs Red et Watson.


C'est encore une fois une enquête aux multiples rebondissements dans laquelle nous entraine l'auteur.
Tout comme dans le premier volume, les personnages sont nombreux (mais je m'y suis maintenant habituée sans problème ^^) et tous font des coupables potentiels.
Et c'est ce qui fait la force et l'intérêt de cette série.
Tous ont le mobile et la capacité d'avoir perpétré les crimes et nous y croyons à chaque fois pour nous retrouver par la suite, le bec dans l'eau et devoir repartir à la recherche du VRAI coupable !!


C'est cette recherche qui nous tient en haleine et qui fait que nous avons un mal fou à refermer le livre même quelques instants. Je l'ai terminé en une journée et j'aurais encore pu le finir plus vite mais bon...il faut bien dormir, manger, faire semblant de faire un peu de ménage ^^

Mais ce roman n'est pas qu'un simple thriller habilement mené, il met aussi en évidence la condition des femmes battues, soumises à la violence parfois sans limite des hommes si tant est que l'on peut appeler hommes ces êtres qui se servent de leurs poings et de leur force brute pour terroriser et soumettre ces pauvres femmes. Et cette phrase choc qui fait froid dans le dos : 
En France, tous les deux jours et demi, une femme meurt sous les coups de son compagnon. Le temps que vous lisiez ce livre, une ou plusieurs femmes en seront donc victimes.
Et ce qui m'a fait également grincer les dents, c'est ce terme de masculinisme (en opposition au féminisme) qui permet aux hommes toute liberté pour battre les femmes (je vous mettrai d'ailleurs plus loin l'extrait du roman où l'on en parle et tout comme moi, vous allez être écoeurée de la bêtise humaine car certaines femmes (dont une dans le roman que je ne vous citerai pas) approuvent cette façon de penser.

En conclusion, tout comme le premier, ce livre a été pour moi un coup de coeur ! 
Une intrigue bien menée, un suspense haletant, des femmes et des hommes qui se battent pour une juste cause et les personnages récurrents que l'on ne peut s'empêcher d'apprécier.
Et quelle surprise de découvrir que l'un des personnages porter le même prénom que moi ^^ même si c'est une religieuse Lol !!

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Le masculinisme s’est créé dans les années quatre-vingts en opposition au mouvement féministe, expliqua Owen Patterson. C’est un contre-mouvement radical et réactionnaire, qui prétend rétablir un équilibre homme-femme que, d’après eux, les partisans des droits des femmes ont rompu. 
À les écouter, les femmes ont pris beaucoup trop de pouvoir dans la société moderne, et il faudrait rétablir un ordre patriarcal, un corporatisme masculin pour contrer la domination féminine de la société. 
— La domination féminine de la société ? C’est une plaisanterie », s’exclama Watson, interloqué. 
Il n’avait jamais entendu parler d’un tel mouvement. À la tête qu’ils faisaient, Red non plus, et Moss vaguement. 
« Hélas non, fit Owen Patterson. C’est même un courant de pensée qui prend de l’ampleur. Après les adeptes de la suprématie blanche, voici venus les adeptes de la suprématie masculine. Pour eux, le père l’emporte sur la mère, l’homme sur la femme, avec moult arguments d’un révisionnisme biologique fumeux à l’appui. D’après eux, quand un homme cogne, il ne fait que libérer sa nature guerrière, qui est naturelle. Son agressivité est provoquée par la perfidie des femmes qui n’ont bien sûr qu’un objectif, lui faire péter un plomb. En résumé, si un homme tabasse sa femme, c’est toujours elle qui l’a cherché. Si un homme touche son enfant, ce n’est que pure manipulation perverse réalisée par les mères pour faire chanter les pères. Pour en revenir à l’ordonnance restrictive que mon père obtint contre Marjorie, c’est le petit jeu que les masculinistes ont trouvé pour tenir leurs femmes bien serré. Ils vont chez le juges, se plaignent que leur femme est agressive, qu’ils se sentent en danger, qu’ils craignent pour leur « intégrité physique ». Le juge leur dispense alors une ordonnance restrictive interdisant à l’épouse toute agression. Après, ils sont les maîtres chez eux… 
— Comment ça ? s’étonna Moss.
— Et bien il suffit qu’ils se fassent un bleu pour que la femme se retrouve illico en prison. C’est un moyen de pression rêvé. Je veux que ma viande soit saignante, sinon, tu vas en taule. Je veux que tu fasses le ménage trois fois par jour, sinon tu vas en taule. Et je ne vous parle pas des exigences sexuelles. Tu fais tout ce que je veux, sinon, la taule ! Dans les États qui pratiquent des peines-planchers, on a vu des femmes écoper de vingt ans d’emprisonnement pour s’être simplement défendues, sans même que le mari n’ait été réellement blessé. Voilà ce qui attendait Marjorie. La soumission totale, ou la prison...




jeudi 11 décembre 2014

Les chevaux de Troie T1 Le châtiment de Niobé de Jordan Leto


Rokh éditions, format numérique, 523 pages, disponible ici




« D’ici quelques jours, vous allez recevoir un courrier de votre banque. Il ne s’agit pas d’une erreur. Ne les appelez pas pour le vérifier. Ne faites rien. Sinon reprendre le cours normal de votre vie. »
Ce mail est signé Diane. Pas de nom de famille. Juste Diane.

À travers tous les États-Unis, des milliers de personnes, surendettées par la crise des subprimes, voient leur dette purement et simplement effacée. Bientôt, on découvre que le phénomène est mondial. Les banques semblent désarmées devant ces attaques sur leurs systèmes informatiques, pourtant hyper-sécurisés.

L’opinion publique prend fait et cause pour le pirate informatique. Journalistes, banquiers, FBI, bien sûr, tous se posent la même question. Qui est donc ce hacker qui se prend pour Robin des Bois ?
Qui est Diane ?
Et comment peut-il espérer que les banques vont se laisser faire sans réagir ?

La section cyber-criminalité du FBI est aussitôt saisie de l’affaire. Le jeune agent spécial Xander Kelly, fraîchement diplômé du MIT, et qui a créé Argos, un logiciel de détection automatique des coïncidences, prend à Washington la tête d’une équipe atypique, constituée de hackers « repentis », appelée la Cellule.
Mais quel lien peut-il y avoir entre les étranges cauchemars que fait Xander Kelly, et la mort d’un jeune homme somnambule, à Birmingham, Alabama ?
Que va leur révéler Argos ?


 Je viens enfin de finir la lecture de ce roman!! Pourquoi 'enfin' ? Parce que j'ai abandonné la lecture une première fois et puis, sous l'insistance d'une certaine personne (qui se reconnaitra sûrement ^^)
J'ai repris ma lecture mais je n'en suis pas sortie plus convaincue.

Et pourtant, j'en ai lu des critiques positives sur ce livre mais je ne suis pas tombée sous le charme! Et c'est bien dommage!

Tout avait bien commencé, l'intrigue avait tout pour plaire...

Nous découvrons le ou la mystérieuse Diane qui, tel un Robin des bois des temps modernes, parvient à effacer les dettes de milliers d'américains au bord du gouffre au nez et à la barbe des institutions bancaire, qui, il faut bien le dire, s'en mettent plein les poches.
Puis, la création d'une cellule, formée par l'agent du FBI Xander et 3 hackers(plus ou moins) repentis et bien sympathiques ( hormis le taiseux Ping) et qui mettent tout en oeuvre pour débusquer Diane.

Mais où, pour moi, ça commence à déraper, c'est lors de la réunion du directoire... s'en suit une liste interminable de noms et d'événements (dans le domaine bancaire, politique,...) puis, nous revenons un peu dans l'intrigue et puis c'est reparti avec les exploitations de mines de diamants, puis de nouveau avec des personnes qui ont eu des révélations (souvent scientifiques) dans leurs rêves  et puis les expériences de mort imminente, les expériences médicales humaines et c'est ainsi tout le long du roman.
Des dizaines de noms et presque autant de dates! Je trouve, personnellement, que cela finit par noyer la trame principal.

D'accord, tout cela finit par aboutir au dénouement mais je pense que le récit aurait été plus captivant s' il y avait eu  moins de détails. ( Tout cela étant, bien évidemment, mon avis personnel)

Mais attention, je ne mets pas en doute la qualité du travail de l'auteur, loin de là. Il y a dans ce roman un boulot de dingue, il y a une tonne de recherches et d'informations que j'ai vérifiée sur internet et tout ce qui est écrit est véridique: les personnages, les affaires de justices s'y rapportant, les faits scientifiques, les expérimentations, tout s'est vraiment déroulé.

Mais que c'est long...tellement long que j'avoue qu'à un certain moment, je ne voyais vraiment pas la relation entre toutes ces explications et l'intrigue.

Mais rien que pour l'immense travail de recherches effectué par l'auteur, je mettrai un 3,5 sur 5


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...Onze milliards de dollars de fonds pourris écoulés à des bons cons d’institutionnels, tout seul. Très fort. Normal, il était français quand même. À coté, Kerviel et ses cinq milliards, c’était du pipi de chat. En se souvenant de l’intervention de Daniel Bouton, le président de la Société Générale, affirmant avec force au journal télévisé du soir, la main sur le cœur, qu’un collaborateur mineur les avait enflés comme des bleus, avait contourné tous leurs systèmes de sécurité, pendant presque deux ans, sans que personne de sa hiérarchie ne n’en rende compte, le Directoire en pleurait encore de rire. Le contribuable français un peu moins.  Goldman Sachs était sans doute le plus malin d’entre eux, le plus habile, et, les faits parlant d’eux-mêmes, le plus impuni. Il était vrai que c’était aussi la banque qui, depuis longtemps, introduisait ses anciens collaborateurs au plus haut niveau de leurs instances régulatrices ou directrices. Banques centrales, commissions européennes, Fed ou FMI, rien ne leur échappait. Il était toujours pratique d’avoir des amis et des protections du coté des gendarmes quand on jouait au voleur. La pieuvre Goldman Sachs avait ses tentacules partout, elle qui gérait sept cent milliards d’euros d’actifs financiers. Juste deux fois le budget annuel de la France. Une paille.  Mario Monti avait été président du Conseil des Ministres italien de 2011 à 2013. Mark Carney, patron de la Banque du Canada, venait d’être nommé gouverneur de la Banque d’Angleterre en 2012. Mario Draghi serait le président de BCE, la Banque Centrale Européenne, jusqu’en 2019.  Et puis il y avait tous ceux que le grand public ne connaissait pas. Petros Christodoulou avait été directeur général de la PDMA, la Public Debt Managment Agency, chargée de restructurer la dette grecque, après avoir été à la tête de la National Bank of Greece pendant la malencontreuse affaire du maquillage des comptes grecs. Il était désormais à nouveau de retour aux manettes de la National Bank of Greece. Petros Christodoulou, ou comment maîtriser l’art du yo-yo.  Otmar Issing avait été membre du directoire de la Bundesbank, puis pendant de longues années économiste en chef de la BCE.  Karel Van Miert avait été commissaire européen à la concurrence, comme Peter Sutherland, qui avait quant à lui été en son temps procureur général de la République d’Irlande.  Antonio Borges avait dirigé de 2010 à 2011 le département Europe du Fonds Monétaire International, le FMI. Puis il avait supervisé, jusqu’à sa mort en 2013, les mesures de privatisation menées par le gouvernement portugais. Comme c’était pratique.  William Dudley était le président de la Fed de New York, la plus puissante de toutes les agences de la Reserve Fédérale. Tous avaient travaillé, à un moment ou un autre, avant, pendant ou après leurs mandats, pour Goldman Sachs. L’argent corrompait tout. Et au pire, l’argent rachetait tout, c’était le cas de le dire. Même les fautes, même les erreurs, ou les négligences...

mardi 8 juillet 2014

I'm a BITCH...So what ? épisode 1 de Keira Quinsley


Rokh Éditions, 05 juillet 2014- format eBook




Ava Lansbury a deux terribles défauts. Elle est TRES timide, et elle est TRES gentille. Elle se fait donc tyranniser par sa chef de service (tellement banal...), piétiner par sa famille (déjà vu !), et son amant, un homme marié, la traite comme un paillasson.
Jusque là, ce pourrait être un livre de chick-lit ordinaire...
Mais quand le fantôme d’une marquise française décide de mettre son nez dans l’histoire, attention les yeux, ça va décoiffer ! Car Victoire-Alexandrine de Lance, marquise de L’Épine, n’a pas que le nom de pointu. Sa langue et son caractère le sont aussi, et bien qu’ayant vécu au 18e siècle — grand siècle du libertinage ! —, elle se révèle parfaitement armée pour affronter le nôtre...
Au contact de cette surprenante marquise, Ava va s’épanouir, gagner en assurance, parfois même contre son gré...
Tour à tour jubilatoire, provocant, ou émouvant, le Manuel se moque de nos petits — et grands — travers et nous apprend à les aimer. Car comme nous le rappelle si bien la marquise :
« La beauté d’une femme sotte est aussi ridicule qu’un anneau d’or au nez d’un cochon »
Ce n’est pas elle qui le dit, mais la Bible... Et à nous autres filles, il confirme que certes, on n’est pas féministe pour un sou, mais que parfois, par les temps qui courent, on devrait bien le devenir un peu…







Ava est une jeune femme "fade"... apparence fade, vêtements fades, travail fade, vie sentimentale fade...et je peux continuer ainsi pendant longtemps à faire la liste de la "fadetitude" d'Ava. 

Elle s'écrase devant son amant, homme marié, qui profite d'elle. Elle s'écrase devant son père, homme dur, qui ne voit qu'à travers son autre fille et elle s'écrase devant sa chef, femme fatale, qui abuse de son pouvoir. 

Jusqu'au jour où Victoire-Alexandrine de Lance, marquise de L’Épine (18ème siècle svp !) gentil fantôme, débarque dans sa vie et va ainsi la révolutionner ! 

On va commencer par ce qui fâche : le TITRE !!! Pourquoi??? Mais pourquoi avoir choisi un titre aussi lonnnggg ??? 

Je n'arrive pas à le retenir moi pfff . Le titre en VO m'aurait suffit. 

Maintenant l'agréable : j'ai aimé les valeurs que ce récit véhicule même si ça ne fait que les survoler. Je m'explique : la vie dans un immeuble où vivent diverses personnes de tous âges et religions différentes et où, un simple sourire et bonjour change la vie. Ne jamais s’arrêter aux à-priori.

Les femmes battues qui parfois ont juste besoin qu'on leur dise : on est là. La mère de famille qui décide de reprendre possession de son corps. 

Bref, vous l'avez compris j'ai bien apprécié cette lecture même si ce n'est pas un coup de cœur. Il y a de l'humour, de l'amour, de l'amitié. J'ai également apprécié l'évolution d'Ava qui de fade femme devient éblouissante femme bien aidée par une Marquise exquise qui m'a conquise ;) C'est joliment écrit et la lecture est agréable. Alors j'ai vraiment hâte de retrouver la suite même si Noël me semble bien loin :) 


PS: Vous voulez peut-être mon avis sur le mot salope dans le titre? (si non, tant pis, je vous le donne quand même) 

Le mot salope aux débuts était utilisé pour désigner une femme sale comme un salaud était un homme sale. Sauf que par la suite, la salope est devenue une traînée qui couche facilement, alors que le salaud est juste devenu un goujat. En effet le salaud qui couche facilement est admiré et on l'appelle aussi un dom juan ! Cherchez l'erreur... 

Moi je vois dans le mot salope une femme qui s'assume pleinement dans ses choix, ses actes et ses envies.

PS: Suite à la petite polémique due au titre, l'éditeur a décidé de revenir au titre initial I'm Bitch... So what ? (yesss je vais enfin pourvoir le retenir )


Merci  à Lisa et aux Éditions Rokh Editions pour ce service-presse

mardi 24 juin 2014

Quiconque te fera du mal de Morgan Caine

Rokh éditions Format ebook Kindle disponible ici





Darin Jones a tout pour être heureux. Jeune, beau, heureux en amour, il est l’héritier de l’une des plus grosses fortunes du pays. Aussi a-t-on de mal à croire qu’il ait pu fracassé le crâne de son collègue Markus Welch, pour une simple histoire de promotion professionnelle ratée.

Une femme est retrouvée égorgée, une semaine plus tard. La police ne croit pas à une coïncidence. Et que vient faire le suicide du président de la New Hackland, la société dans lequel travaille Darin Jones, dans ce qui ne semble être qu’un ordinaire triangle amoureux ?

De sa mère, la toute-puissante Lorraine Jones-DeWitte, à sa meilleure amie, la fantasque Jordan Adams, en passant par Cynthia Parker, simple serveuse au passé trouble, il semble qu’il y ait beaucoup d’amour autour de ce jeune homme.

Beaucoup trop…



Avant tout, je tiens à remercier les éditions Rokh pour la découverte de ce roman.

Si je devais résumer son contenu en un mot, ce serait: passionnant!!
Du début à la fin, l'auteur nous tient en haleine, et nous ne découvrons qu'à la dernière minute et après de très nombreux rebondissements qui est le coupable.
Je ne suis pas trop fan de thriller mais celui-ci m'a réconciliée avec ce genre de roman.
Nous faisons connaissance d'une kyrielle de personnages. Je vous préviens, soyez attentif pour pouvoir vous y retrouver mais rassurez-vous, on s'y fait très vite et tout comme moi, une fois commencé, vous ne lâcherez plus le livre avant la fin.
Le roman se déroule dans l'univers, il faut bien le reconnaitre, des nantis.
Nous découvrons donc Jordan, une jeune fille fantasque, qui donne l'impression de se moquer de tout( mais ce n'est qu'une impression) et à l'esprit très aiguisé; de son meilleur ami, Darin, un héritier, gentil, beau mais qui reste cependant simple malgré ses origines, de la famille de Darin et d'une mystérieuse Cynthia.
Darin se retrouve, bien malgré lui, au sein de ce qui semble être une conspiration, qui n'a qu'un seul but: lui nuire!
Mais est-ce vraiment lui qui est visé ou l'empire financier de sa famille ou encore sa propre mère?
Grâce à l'aide conjuguée de Jordan, suspectée pendant un temps de la série de meurtres, et de l'inspecteur Redzinski, le véritable coupable va être démasqué et quel coupable!!!
Ce qui fait,pour moi,la qualité de ce roman est le fait que l'on découvre au fur et à mesure de la lecture que les personnages sont tous liés l'un à l'autre d'une façon ou d'une autre: certains par la jalousie, d'autres par des rancunes de jeunesse, d'autres encore par l'amour... et qu'ils sont tous suspects à un moment ou à un autre.
 Je me suis  d'ailleurs retrouvée plus d'une fois à me dire:
- Ah mais oui, c'est lui (ou elle) le coupable!!
Et ensuite, me voilà détrompée et me voilà repartie à la recherche du meurtrier.
Et tout cela nous conduit vers une fin tout à fait inattendue.
Je peux vous dire que les éditions Rokh proposent deux autres romans reprenant le duo d'investigation Jordan et inspecteur Redzinski, et je n'ai qu'une hâte, les découvrir.
Un véritable coup de coeur que je vous recommande à 100%.




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