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mercredi 5 décembre 2018

Ashes falling for the sky | Tome 1| de Nine Gorman & Mathieu Guibé

Albin Michel, 21 novembre 2018 - Grand Format 368 pages
Disponible en eBook


 Espérais-tu plus qu'un jeu, Sky ?
- Certainement pas. On ne tombe pas amoureuse d'un inconnu.

Pour sa première rentrée universitaire, Sky compte bien se délester de son costume de petite fille sage. Elle jette son dévolu sur Ash, attirant mais insupportable bad boy. Prête à assumer cette relation sans lendemain, Sky se jette à corps perdu dans le jeu de la séduction, mais perd lamentablement la partie. Elle fait fuir Ash, non sans avoir entrevu ses blessures. La part d'ombre d'un jeune homme qui a tout connu, même le pire. Surtout le pire...

J'étais à la fois très curieuse de découvrir ce roman, mais aussi remplie d'appréhension. Un bad boy tatoué au regard torturé par de lourds secrets + une jeune fille en quête de liberté, mais pleine de candeur et d'innocence : cela me semblait très cliché. Et, effectivement, ça l'est. 
Les auteurs réunissent, dans ce récit, bon nombre de clichés - ces fameux clichés qui, habituellement, nous font grincer des dents et lever les yeux au ciel - seulement, ils nous prouvent que, utilisés intelligemment, cela devient juste délicieux.
D'une trame qui peut paraître banale, vue et revue, ils tirent leur épingle du jeu, nous proposant ici une histoire originale et savamment construite.

Autant le dire tout de suite : J'AI ADORÉ !

À savoir tout de même que ce roman est déconseillé au moins de 16 ans. En effet, il contient des scènes de sexe explicites, bien que soft. 

Sky Powell débarque à l'université des espoirs plein la tête. Ce changement, c'est pour elle une résurrection qui lui permettra d'être une nouvelle Sky, enfin libérée d'un carcan familial étouffant, heureuse et insouciante. Voilà pourquoi, dès son arrivée sur le campus, elle accepte de se rendre à une soirée. C'est le moment pour elle de se lâcher et de connaître la folie d'un coup d'un soir. Elle cherche une relation sans lendemain, sans conséquences, afin de mettre un terme définitif avec sa vie passée. Malgré les avertissements de sa colocataire, son dévolu se porte sur le ténébreux Ash Walker, le bad boy à la réputation sulfureuse. Pour lui, toute relation n'est qu'un jeu et comporte des règles précises que lui seul maîtrise. Sky va l'apprendre à ses dépens et sa fierté en prend un coup. Toutefois, si elle s'est brûlée les ailes, c'est son être tout entier qui risque de se consumer si elle ne prend pas garde et s'approche trop près de cette flamme indomptable...

Ashes falling for the sky est bien plus qu'une simple romance. Selon moi, elle est avant tout une bouleversante histoire d'amitié. Une amitié aussi ambiguë et complexe, que belle et passionnée. 
Ne vous attendez pas à ce que les héros tombent amoureux dès les dix premières pages, ni même qu'ils aient le béguin l'un pour l'autre. Il n'y a pas d'attirance irrépressible, de coup de foudre ou d'alchimie innée. Ash et Sky s'apprivoisent pas à pas. Leur relation est aussi fragile et inflammable qu'un fétu de paille. Cette impression de sans cesse marcher sur des œufs nous tient sur le qui-vive, et en même temps, au fil des pages, on voit par-delà le jeu et on se voit espérer, à imaginer le mieux pour eux. 
Leurs moments de complicité sont si beaux, narrés avec pudeur, délicatesse (avec toujours ce sentiment d'être sur un fil tendu, prêt à se rompre) qu'ils nous touchent au plus profond. 
Non seulement j'ai été surprise du déroulé de ce récit qui rend l'histoire complètement addictive, mais, j'ai aussi, et surtout, été séduite par le charisme de fou des personnages. 

En bref ? Sky et Ash sont des personnages que je n'oublierai pas de si tôt ! Ils ont marqué mon cœur et maintenant je n'attends qu'une chose : la suite !


jeudi 25 octobre 2018

La boîte de Pandore de Bernard Werber

Albin Michel, 26 septembre 2018 - Grand Format 560 pages
Disponible en eBook




Savez-vous qui vous êtes vraiment ?
Êtes-vous sûr de ne pas avoir vécu d'autres vies ?
Bernard Werber est un des romanciers les plus lus en France, traduit dans le monde entier, notamment en Russie et en Corée du Sud, où il est un véritable auteur-culte, vendu à plusieurs millions d'exemplaires.



Quand j’ai découvert le résumé du roman, deux simples lignes, je dois dire que mon intérêt a été immédiatement piqué. Juste deux questions imprimées derrière la quatrième de couverture et déjà les rouages de mon cerveau s’activaient.
Et d’ailleurs, c’est tout à fait le but de cet ouvrage : nous amener à nous interroger.

Au début du roman, on fait la connaissance de René, un professeur d’histoire qui, avec son amie Élodie, assiste à un spectacle appelé « Hypnose et mémoires oubliées ».  
Lors de ce show, René est appelé comme cobaye par l’hypnotiseuse, Opale, pour participer à un numéro d’hypnose régressive.
Ce qui devait être un simple divertissement va totalement chambouler le personnage principal et remettre toute son existence en question.

Durant cette séance, il se retrouve plongé en pleine guerre 14/18, en 1917 précisément, pour vivre les dernières heures du caporal Hippolyte Pélissier, dans les tranchées. René se rend alors compte qu’il n’assiste pas à la scène comme simple spectateur mais qu’il est bel et bien Hippolyte.
Quand René sort de sa phase d’hypnose et revient dans le présent, il est complètement effrayé par ce qu’il vient de vivre et prend la fuite. À l’extérieur, il se fait agresser par un homme et la situation dérape, signant le début de ses ennuis.

Il cherche ensuite à recontacter l’hypnotiseuse pour refaire une séance d’hypnose régressive et ouvrir d’autres portes afin de découvrir ses autres « lui ». Une sorte d’amitié finit par naître entre Opale et lui.  Quand René fait une séance, il exécute toujours le même processus : il descend un escalier, ouvre une porte qui mène à un couloir contenant plein d’autres portes et derrière chacune de ces portes se trouve un de ces ancêtres. Il fait à chaque fois un vœu « je souhaite aller dans la vie où j’ai été le plus héroïque, le plus amoureux » etc et la porte qui lui promet cette existence s’allume. Il l’ouvre et découvre son histoire. À mesure qu’il fait connaissance avec ses « anciens lui », il apprend beaucoup sur l’homme qu’il est dans le présent. À tel point qu’il va complètement changer sa vie.


Je vais essayer de ne plus évoquer l’histoire car pour moi il est important qu’elle garde le mystère que la quatrième de couverture nous promet.  
Concernant mon ressenti, je dois dire que j’ai été étonnée par ce roman qui m’a beaucoup fait réfléchir, en particulier sur deux sujets : 
* L’Histoire retranscrite par les historiens est-elle la vraie Histoire ou bien a-t-elle été déformée par ceux-ci ?
* Est-il possible que nous ayons eu plusieurs vies et que celles-ci interfèrent dans notre présent d’une manière ou d’une autre ? 
Bien sûr, je me suis posée beaucoup d’autres questions durant ma lecture, car je ne savais pas trop où l’auteur voulait en venir, mais ce sont vraiment ces deux interrogations qui m’ont accompagnée tout le long.
Bernard Werber a habilement mêlé le fantastique au contemporain (légèrement futuriste car nous sommes en 2020 dans ce roman) et il est remonté très loin dans l’Histoire, revisitant même certains mythes.

Dans l’ensemble j’ai énormément apprécié ce roman, j’ai trouvé qu’il m’avait beaucoup apporté en terme de réflexion et il m’a également beaucoup appris. 
Je ne parle que rarement du titre et de la couverture des livres, mais ici j’ai adoré le clin d’œil du titre « La boîte de Pandore » ainsi que l’imitation des poupées russes avec la mise en abyme des visages.
La seule chose que je regrette, c’est l’essoufflement du récit sur la dernière partie et également la fin qui ne m’a pas marquée. Cependant, malgré ces deux petits défauts, le roman vaut vraiment le détour.

Pour conclure, je recommande vivement La boîte de Pandore, une œuvre qui amène à la réflexion tout en nous offrant son lot de divertissement.




mercredi 27 juin 2018

La Terre des morts de Jean-Christophe Grangé

Éditions Albin Michel/Broché 560 pages/2 mai 2018
Disponible en eBook



Quand le commandant Corso est chargé d'enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique.
Il a tort : c'est d'un duel qu'il s'agit. Un combat à mort avec son principal suspect, Philippe Sobieski, peintre, débauché, assassin.
Mais ce duel est bien plus encore : une plongée dans les méandres du porno, du bondage et de la perversité sous toutes ses formes. Un vertige noir dans lequel Corso se perdra lui-même, apprenant à ses dépens qu'un assassin peut en cacher un autre, et que la réalité d'un flic peut totalement basculer, surtout quand il s'agit de la jouissance par le Mal.



 
La Terre des morts, un titre qui m’a intriguée durant toute la lecture du roman. Je me demandais ce qu’il pouvait bien signifier, car je ne parvenais pas à trouver un lien avec l’histoire. J’ai donc commencé ce thriller en gardant cette interrogation dans un coin de ma tête.

L’histoire se déroule en 2016. Nous suivons le commandant Corso qui enquête avec son équipe sur une série de meurtres, dont les premières victimes, Sophie Sereys et Hélène Desmora, sont deux strip-teaseuses du Squonk, une boîte parisienne. 
Le meurtrier est minutieux et ne laisse aucune trace. Son mode opératoire : les victimes sont nues, ligotées avec leurs sous-vêtements et ont la commissure des lèvres coupées jusqu’aux oreilles ainsi qu’une pierre enfoncée au fond de la gorge. 
Tout laisse à penser qu’il s’agit d’un individu qui pratique le bondage. 
Munis de tous ces éléments, nous voilà donc prêts à enquêter.
Concernant le roman, j’ai été particulièrement sensible à trois aspects : le personnage de Corso, l’enquête et le procès.
Le commandant Corso :
Pour être honnête, je n’ai pas eu d’affinités avec ce personnage. Si, par certains aspects, il possède une forme d’acharnement dans son travail et dans sa bataille pour obtenir la garde de son fils qui est respectable, je n’ai pas réussi à avoir de l’empathie pour lui et ce, malgré l’évocation de son enfance difficile. 
Le personnage est à la fois simple et complexe. On se retrouve face au cliché du flic bourru abîmé par un lourd passif (abandon, violences, abus sexuels, drogues etc) avec un langage brut de décoffrage (certaines réflexions ont pu me faire grincer des dents) et des méthodes qui flirtent avec l’illégalité ou sont carrément illégales. 
Par le biais de son divorce et des souvenirs évoqués, on découvre cependant une facette plus fragile du personnage. Une phrase m’a particulièrement parlé : « Il n’aimait que les vierges éthérées, mais c’était pour mieux les souiller ». À travers ces mots, on comprend bien la haine que le personnage ressent envers lui-même et le dégoût qu’il a de sa personne.
L’enquête : 

Nous nous perdons dans les ruelles parisiennes, faisant un détour par l’Espagne et déviant même jusqu’en Angleterre, avec un personnage qui traque sa proie et ne lâche rien, pour notre plus grand plaisir. 
En effet, la deuxième partie du roman s’ouvre sur une discussion entre Corso et Jacquemart, un flic à la retraite depuis dix ans. Ce dernier a fait le voyage jusqu’à Paris pour lui parler d’un certain Philippe Sobieski, un ancien criminel qui a purgé une peine de dix-sept ans de prison avant d’être libéré en 2005. Dans la première partie du roman, Corso et son équipe pensent que le meurtrier est un peintre qui côtoie le monde du SM et qui s’inspire des Pinturas rojas (dans le roman ce sont des toiles de Goya qui ont été retrouvées par hasard) pour mettre ses crimes en scène. Et coïncidence, Sobieski, depuis sa sortie de prison – pour le meurtre d’une femme lors d’un cambriolage qui a mal tourné – est devenu un peintre renommé, « un tueur qui avait payé sa dette à la société et dont le talent inattendu avait éclaté à la face du monde ». 
Grâce aux documents que Jacquemart donne à Corso, ce dernier établit rapidement que Sobieski est un homme joueur, arrogant, vulgaire et mauvais garçon. L’ex taulard « avait tout pour faire frissonner la bourgeoise ». 
Corso apprend également que le peintre a eu une enfance difficile. Quand sa mère – qui se prostituait – ne le rouait pas de coups, elle le laissait livré à lui-même. Au fil des années, les mauvais traitements augmentent au point qu’à l’âge de treize ans, Sobieski est enlevé à sa génitrice puis placé en famille d’accueil où, à l’âge de quinze ans, il commet son premier viol sur une de ses sœurs adoptives. La vie de Sobieski ensuite se résume à celle d’un voyou : prison, viol, prostitutions etc. 
Le commandant Corso ne peut s’empêcher de penser que le peintre, durant les dix-sept années qu’il a passées en prison, a pu devenir un meurtrier. 
Il est dès lors persuadé qu’il tient son homme. 
La traque de Corso commence et elle est palpitante. Le flic n’a peur de rien et est prêt à tout pour arriver à ses fins. Il poursuit Sobieski, bien décidé à le prendre en flagrant délit.
J’ai particulièrement aimé le passage en Angleterre et le passage de plongée sous marine. Adaptée à l’écran, il serait particulièrement glauque ^^.
Jean-Christophe Grangé nous offre donc tout ce qu’on attend d’un bon thriller et j’en suis ressortie conquise.


Le procès : 

Le grand plus de ce roman est le procès du présumé coupable (je ne vous dirai évidemment pas s’il s’agit de Sobieski). Habituellement, on nous épargne cette étape et dans le cas présent, elle apporte vraiment beaucoup de matière à l’histoire. 
Nous faisons la connaissance de l’avocate du tueur, Claudia Muller, qui a la réputation d’être la meilleure pénaliste de Paris. 
Durant le procès, Corso parvient à approcher Claudia Muller et se retrouve complètement subjugué par cette femme et au cours de leurs discussion, on comprend que sa stratégie pour innocenter le présumé coupable sera brillante. Nous attendons donc fébrilement que l’avocate de la défense fasse son plaidoyer. 
Bien évidemment, je ne m’étendrai pas davantage.


Quand le procès se termine enfin, je me suis dit que le livre était également bientôt fini, mais il me restait encore quelques pages. Cela a à nouveau éveillé ma curiosité. Je m’attendais à une sorte de conclusion qui allait traîner en longueur… Eh bien, non ! 

Nous voilà à nouveau replongés dans le suspens pour un dernier shoot d’adrénaline. 
Puis, soudain le dénouement, magistral et pour ma part complètement inattendu, et avec lui, la réponse à ma question : « Pourquoi la Terre des morts ? ».
J’ai mis plus d’une semaine à écrire cette chronique tant j’avais du mal à organiser mes idées, à « redescendre », car tout ce que je pouvais rédiger ne pouvait pas rendre honneur au génie de Jean-Christophe Grangé, (que j’ai découvert avec ce titre et que je relirai) et à son chef d’œuvre qu’est La Terre des morts.

Vous avez envie de frissonner et d’enquêter cet été ? Alors je n’ai qu’une chose à dire : foncez !





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jeudi 4 mai 2017

13 reasons why de Jay Asher

Albin Michel, 29 mars 2017 - Grand format 288 pages
Disponible en eBook

Si tu entends ce message, il est déjà trop tard. Une nouvelle édition du best-seller international de Jay Asher, avec des photos exclusives du tournage de la série événement NETFLIX. 
Clay Jensen ne veut pas entendre parler des enregistrements qu'Hannah Baker a laissés. Hannah est morte, ses secrets avec elle. Pourtant, son nom figure sur ces enregistrements. Il est l'une des raisons, l'une des treize responsables de sa mort. D'abord choqué, Clay écoute les cassettes en cheminant dans la ville. Puis, il se laisse porter par la voix d'Hannah. Hannah en colère, Hannah heureuse, Hannah blessée et peut-être amoureuse de lui. C'est une jeune fille plus vivante que jamais que découvre Clay. Une fille qui lui dit à l'oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer... 
A partir de 13 ans


Depuis quelques semaines, à moins de vivre dans une grotte sans internet, on ne peut couper au phénomène 13 reasons why. 
C'est LA série à ne pas manquer en ce moment sur Netflix ! 
Cette série étant tirée du roman de Jay Asher, je voulais d'abord LIRE avant de VOIR

Nous suivons donc dans ce troublant récit un adolescent, Clay Jensen, gentil, discret, plutôt timide (surtout avec les filles) et a priori sans histoire. 
Sa vie va être bouleversée par deux événements : 
Le premier étant le suicide d'une camarade de lycée, Hannah Baker. Forcément, un suicide, ça touche, ça émeut, que l'on connaisse bien ou non la personne. On se pose des questions sur le  pourquoi du comment, etc...
Et le deuxième est ce paquet qu'il vient de recevoir à son nom. Cet étrange colis, sans nom d'expéditeur, contient 7 cassettes audio. 
Qu'y a-t-il dessus ? Hannah. 
Du moins, la voix d'Hannah qui explique l'histoire de sa vie ou plutôt les raisons pour lesquelles celle-ci s'est arrêtée... 
Et des raisons, il y a en treize...
"Et si vous écoutez ces cassettes, c'est que vous êtes l'une de ces raisons."
Clay est donc une des raisons du suicide d'Hannah, or il  ignore ce qu'il a bien pu lui faire...

Avant sa mort Hannah s'est enregistrée pour justifier, expliquer, incriminer (peu importe comment on l'interprète) son geste ultime. 
Clay va, à travers ses écouteurs, guidé par la voix d'Hannah et une carte de la ville, retracer le parcours de cette dernière pour mieux comprendre cet acte qui a pris tout le monde au dépourvu. 
Au fil des cassettes, les petits secrets des uns et des autres vont tomber...

Il y a des romans sans prise de tête, et puis il y a des romans comme 13 reasons why, où tu as l'impression que tes neurones, après quatre heures de lecture en mode lavage/rinçage/essorage, ne seront plus jamais opérationnels (j'entends déjà les mauvaises langues dirent que pour mes neurones, c'était déjà le cas 😂 et je m'insurge !). 
Ce n'est pas la lecture tranquille et reposante. C'est stressant, angoissant, dérangeant et même un peu malsain.

J'ai dû maudire un milliard de fois Hannah pour qui, je suis désolée, je n'ai ressenti absolument aucune empathie. 
Ce qu'elle fait est petit, méchant et mesquin. Et plus je progressais dans le récit, et plus je lui en voulais. 
Car le hic, c'est que les raisons d'Hannah, qui incriminent à chaque fois une personne, ne sont que des détails insignifiants. Des gamineries. Des riens du tout. Il n'y a rien qui justifie cette mise en scène !
Puis, au fil des pages, tu commences à comprendre (et ton cerveau à griller...) : le  fameux effet boule de neige.  
Toutes ces raisons ne sont que des gouttes d'eau. De simples gouttelettes inoffensives, mais qui misent bout à bout font déborder le vase. Et ce trop-plein, malheureusement, peut avoir des conséquences dramatiques. Hannah en a payé le prix. 

Ce roman est perturbant, et te fait te poser mille et une questions. 
Tout au long du récit, nous sommes traversés par une multitude de sentiments contradictoires qui nous rongent un peu plus à chaque page. 

En bref ? Un roman hors du commun. Loin du coup de cœur malgré tout, car je n'ai pas accroché au personnage d'Hannah. 
Mais maintenant que j'ai lu le roman, je vais pouvoir comparer avec la série en la visionnant ☺


samedi 11 juillet 2015

Le bloc-notes de Louise de Charlotte Marin &Marion Michau

Albin Michel, 27 mai 2015 - Semi Poche 230 pages


Depuis six mois,Louise Mortier 14ans et demis fixe le compte a rebours quelle a affiché sur sa page facebook et surveille ses billets comme s'ils risquaient de s’autodétruire...
et aujourd'hui ça y est elle est enfin au concert des Connection a Nice !! elle saute sur place en hurlant le prénom de son chanteur préférer , sans ce douter que dans quelque heures elle va se retrouver nez a nez avec lui dans son salon....

**Merci à Solène et aux Éditions Albin Michel pour cette découverte**

Voilà un roman qui m'a complètement bluffée. Vu mon âge,  (non que je sois vieille hein) - mes 14 ans étant quand même assez loin, derrière moi -, je ne m'attendais pas à apprécier autant ce genre de lecture jeunesse. Et bien, j'avais tort, je me suis ré-ga-lée !

Entrer dans la vie de Louise, c'est retomber dans l'adolescence. Dès les premières lignes, je me suis revue au même âge et donc, identifiée à elle. Alors forcément, je n'ai pu que m'attacher à cette héroïne vive, pleine d'esprit et hilarante.

Extrait :
" C'est vrai que je n'en loupe pas une. C'est à se demander si mes parents ne m'ont pas jeté un sort en m'appelant "Louise" ? C'est quand même un mélange  entre "Lose" et "Mouise" ! Avec un petit coup de Mortier derrière, c'est normal que je galère."

L'histoire en elle-même est assez simple - Louise Mortier, 14 ans et demi, grande fan de Ricky, le chanteur des Connection, va avoir la... chance ?  de côtoyer son héros de beaucoup plus près qu'elle ne l'aurait imaginé - et nous suivons donc les péripéties de notre petite Louise (qui est la narratrice de ce récit). 

C'est une petite romance fraîche, pétillante et délirante à souhait. Qui m'a beaucoup fait rire. Certaines situations vécues par Louise n'étaient pas sans me rappeler mes propres exploits au même âge. (Comme le coup de la frange - même si moi, c'était épilation des sourcils - au coupe-ongles s'il vous plaît - une veille de rentrée des classes). 

En bref ? C'était extra ! 
Un livre tout public, qui plaira à tous... jeunes comme moins jeunes !

Le tome 2 "Golden Voice" paraîtra en octobre 2015. (Tome que je lirai dès sa sortie, il va sans dire !)
Ce livre est un service-presse de :