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jeudi 23 mai 2019

Le destin d'Orïsha T1 De sang et de rage de Tomi Adeyemi

Nathan éditions, 560 pages, 2 mai 2019, disponible au format papier et numérique






Il fut un temps où la terre d'Orïsha était baignée de magie. Mais une nuit, tout a basculé, le roi l'a faite disparaître et a asservi le peuple des majis. Zélie Adebola n'était alors qu'une enfant. Aujourd'hui, elle a le moyen de ramener la magie et rendre la liberté à son peuple ; même si face à elle se dresse le prince héritier du trône, prêt à tout pour la traquer.
Dans une Afrique imaginaire où rôdent les léopardaires blancs et où les esprits ont soif de vengeance, Zélie s'élance dans une quête périlleuse... 


Zélie est une Devîn reconnaissable par ses cheveux entièrement blanc.

Mais qu'est-ce donc une Devîn ?

C'est une Maji qui n'a pas encore atteint l'âge de 13 ans - l'âge auquel leur pouvoir magique se développe - à savoir une descendante d'un peuple dont, un certain nombre de membres possédaient des pouvoirs magiques et étaient considérés comme bénis des dieux.

Les Maji étaient divisés en dix clans : les Faucheurs, capables de manipuler la vie et la mort, les Connecteurs qui pouvaient pénétrer le monde des rêves et de l'esprit, les Mascarets ou Maji de l'eau les Braseros ou  Maji du feu, les Éoliens  ou Maji de l'air, les Telluriens -soudeurs qui maitrisaient le fer et la terre, les Éclaireurs pour la lumière, les Guérisseurs - Cancer, capables de soigner mais aussi de provoquer de terribles maladies, les Voyants et les Dompteurs qui avaient une affinité avec les animaux.

La mère de Zélie était une faucheuse très puisssante mais lorsqu'un jour, la magie disparût d'Orïsha, laissant les Maji en position vulnérable, le roi Saran, qui voue une haine implacable aux Maji, en profita pour exterminer tous les Maji adultes.

Les enfants de moins de 13 ans étant inoffensifs, d'autant plus que la magie a totalement disparu, il les a laissés en vie mais dans quelles conditions ?
Une existence faite de privations, de sévices, de mauvais traitements en tout genre et d'une misère sans fond.

Zélie a un caractère fort, trop fort parfois, ce qui l'entraine bien souvent à faire face à de nombreux problèmes.
Au grand dam de Tzain, son grand frère, elle plonge souvent, tête première, dans les ennuis, ce qui le contraint, plus d'une fois, à devoir la sortir des problèmes.

Impétueuse, impulsive, la jeune femme n'a pas toujours conscience que, même si ses actions partent d'un bon sentiment, elles entrainent bien souvent des conséquences qui n'impacte pas que sa personne mais également sa famille et son village.

Lorsqu'elle tombe par hasard sur la princesse Amari, en fuite, une chance lui est offerte de pouvoir - peut-être -  faire revenir la magie et offrir la liberté à son peuple opprimé.

Mais le prince Inan, frère d'Amari, est prêt à tout pour éliminer la menace que représente la magie et que son père lui a appris à détester depuis son plus jeune âge.

Va commencer alors une véritable course poursuite entre les deux factions.

Dans ce récit, la fantasy est au rendez-vous et les aventures menées de main de maitre.

Il faut cependant lire quelques chapitres pour parvenir à se familiariser avec cet univers si particulier et son vocabulaire qui l'est tout autant.
Mais une fois ce court moment passé, l'histoire vous attrape dans ses filets et vous ne pouvez plus lâcher le roman avant la fin. 



Zélie est une jeune fille privée, tout à la fois, de sa mère qu'elle adorait et de ce qui caractérise son peuple : la magie.
Aussi, quand l'opportunité lui est donnée de changer les choses, elle n'hésitera pas une seconde.

Elle gardera intacte sa foi en la magie et aux dieux malgré tous les drames, les pertes et la douleur qu'elle va subir.
Tzain n'est pas un Maji, mais il adore sa soeur et veille sur elle constamment et il a fort  faire,  vous pouvez me croire.
Amira, sous son aspect fragile de jeune fille privilégiée et élevée au sein de la cour, cache une redoutable guerrière.
Tout comme Zél, elle aura des moments de doute, de peur, d'angoisse mais elle ne renoncera jamais à son combat pour ce qu'elle estime juste.
Inan est un jeune homme tout en contraste - et pour cause - mais de cela, je ne peux vraiment rien vous dire de plus sous peine de dévoiler un élément CAPITAL !


Là où Zélie considère la magie comme un don, lui, la considère comme une malédiction, une maladie à éradiquer !

Mais ce récit n'est pas qu'une histoire de magie.

Avec beaucoup de talent, l'auteure met l'accent sur le racisme, la non acceptation de la différence.
L'incompréhension vis à vis des choses que l'on ne connait pas qui pousse bien souvent les gens à commettre des actes de violences sur les personnes qui ne sont pas comme eux, qu'ils considèrent comme un danger parce qu'ils ne prennent pas la peine de chercher à les connaitre, à savoir qui ils sont vraiment.
Un fait, hélas, bien trop présent dans notre société où le droit à la différence - que ce soit de par les convictions religieuses, la couleur de la peau, le choix de la sexualité  - est de moins en moins accepté !!!

En bref, vous ne pourrez que vibrer en lisant ces lignes, vous révolter en découvrant les horreurs subies par tout un peuple, pleurer sur les drames et les pertes subies, espérer jusqu'au bout un miracle et enfin, attendre avec impatience le tome 2 qui s'annonce tout aussi passionnant que celui-ci !

      



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samedi 7 avril 2018

Toutes blessent, la dernière tue de Karine Giebel

Belfond éditions, 29 mars 2018, 744 pages, disponible au format papier et numérique






Maman disait de moi que j'étais un ange.
Un ange tombé du ciel.
Mais les anges qui tombent ne se relèvent jamais... Je connais l'enfer dans ses moindres recoins.
Je pourrais le dessiner les yeux fermés.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler...


Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin...

Frapper, toujours plus fort.
Les détruire, les uns après les autres.
Les tuer tous, jusqu'au dernier.


Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures.
Un homme dangereux.
Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique.
Qui est-elle ? D'où vient-elle ?

Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite !
Parce que bientôt, tu seras morte.


 
Au cours de ma lecture, j'ai été percutée de plein fouet par tellement de sentiments, de sensations, de ressentis que j'ai été obligée de coucher sur papier toutes ces émotions au fur et à mesure et une fois terminé, il était pour moi émotionnellement impossible de rédiger ma chronique immédiatement et même maintenant, je vais avoir des difficultés d'exprimer correctement, avec les mots qu'il faut ce que j'ai vécu.

Tama a 8 ans quand elle quitte le Maroc, envoyée par son père en France, pour y recevoir une éducation qu'elle n'aurait pu recevoir dans son pays.
C'est Mejda qui la prend en charge et la ramène en France.

Mais d'éducation, il n'en sera point question !

A peine arrivée, Mejda conduit la petite fille dans une famille française, les Charandon, pour y être employée en tant ... qu'esclave !

Même pas bonne à tout faire , non, non, esclave !

Malgré son jeune âge, Tama va vite comprendre que cette "famille" a le droit de vie et de mort sur elle.
Commence alors un long cortège de sévices corporels et psychologiques, d'avilissement, d'angoisses et de peur perpétuelle.
Ce qui la sauve de la folie et de l'abattement, de cette vie de misère, enfermée dans sa petite buanderie quand ses maitres ne sont pas là, sur son mince matelas, c'est la lecture ! 
Lire ... une chose qu'elle a apprise seule et qui lui permet de s'évader.

Après 5 ans d'esclavage chez les Charandon, elle est "récupérée" par Mejda et alors que Tama croyait avoir connu le pire, elle s'aperçoit très vite que la cruauté humaine est illimitée et va souffrir encore plus dans sa chair et son esprit !

Jusqu'au moment où la roue tourne, en bien ou en mal, la jeune fille de presque 14 ans ne va pas tarder à le découvrir.
Mais elle n'est pas seule, elle a une compagne de tous les jours, de chaque instant : la PEUR !

 Dans le récit, nous voyageons dans le passé avec les souvenirs de cette petite fille et dans le présent avec Gabriel.
Gabriel est un homme froid, dur, indifférent à tout et qui a pour unique compagnons un chien et deux chevaux.
Un jour, une jeune femme fait irruption chez lui, blessée, elle tombe très rapidement inconsciente et il finit, bien malgré lui, à s'occuper d'elle.
Amnésique, elle ne se souvient plus de qui elle est ni d'où elle vient mais ce qu'il peut voir est qu'elle porte sur son corps des traces anciennes et plus récentes de coups, de brûlures et de nombreuses cicatrices.
Une étrange relation va s'établir entre ces deux êtres tourmentés qui, à part une immense souffrance, n'ont rien en commun.  

J'ai été écoeurée, abasourdie, dégoûtée, horrifiée, impuissante face au calvaire enduré par Tama pendant 8 ans. 
J'ai eu plus d'une fois l'envie de refermer le roman pour échapper à cette douleur, à cette horreur !

Alors que c'est une période où l'on est encore naïf, innocent, où l'on a plein de rêves, de projets, où l'on a encore tout à découvrir, tout à vivre, tout à espérer, tant de choses que Tama n'aura jamais connue et pourtant ... 
C'est une battante, elle est forte et courageuse face à l'adversité, à ce sort qu'elle pense mériter tant le lui ont répété ses bourreaux et elle gardera toujours cet espoir d'un avenir meilleur.

J'ai pleuré en lisant ces pages, des larmes de rage face aux humiliations, aux coups, aux sévices subis par la petite fille - car il ne faut pas oublier qu'elle n'avait que 8 ans quand tout a commencé -
des larmes de chagrin en découvrant la souffrance, la solitude, l'incompréhension de cette enfant face à son calvaire, j'ai ressenti une haine immense pour ces femmes abjectes, ces hommes qui n'ont d'hommes que le nom, de véritables tortionnaires sadiques.
Comment peut-on éprouver autant de plaisir à asservir, humilier, torturer, exploiter, mépriser un être aussi fragile et précieux que l'est un enfant ?

J'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de réponse !

J'aurais encore tant et tant de chose à vous dire sur ce livre mais je vais m'arrêter là .


En bref, cette lecture a été non seulement un vrai coup de coeur malgré la dureté et l'horreur du récit mais elle a été aussi un véritable coup de poing que vous prenez en pleine face!
Une lecture dont on ne ressort pas indemne et qui va, je crois, me poursuivre encore longtemps !




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lundi 27 juillet 2015

L'abeille noire de Thierry Conq et Ronan Robert

éditions Carpentier, collection Les Nouveaux Romanciers, sortie 03 septembre 2015, format papier, 352 pages, sera disponible ici 



Été 1755. Awen Le Du, fille d’un humble pécheur breton de Cornouaille, se voit contrainte de quitter brutalement sa Bretagne natale, déguisée en homme, dans l’espoir de retrouver son frère disparu. Elle rêve de liberté, d’exotisme et d’aventure. Que va-t-elle rencontrer ? « Nous avons tous fait des vœux, Awen : le pire est parfois qu’ils se réalisent ! »


Avant tout, je tiens à remercier les éditions Carpentier ainsi que les éditions Gilles Paris pour ce service presse !


Amateurs de voyages, d'exotisme et d'aventures ...Bienvenue à bord de La Dimwazèl !
Nous entreprenons un voyage sur les mers avec Awen Le Du.
Jeune fille bretonne du XVIIIième siècle, elle a reçu de son père l'éducation destinée à son frère disparu.
Il lui donne le goût de la mer et des grands espaces.
Contrainte de s'enfuir, elle part à bord de sa barque sous le déguisement d'un jeune homme et là, débute son aventure.
Elle...pardon... il... puisqu'elle porte maintenant le prénom de Ildut, rencontre Youn An Dall et son serviteur, le taciturne et énigmatique Bethléem. Le vieil homme la prend "sous son aile" et va compléter son éducation.
Un nouveau coup du destin, et la voilà partie avec ses deux nouveaux compagnons vers l' Angleterre.
Pays qu'elle a tôt fait de quitter en compagnie de Bethléem qui n'est pas le nègre frustre et sauvage que croyait Ildut-Awen avec, à la clé, la perspective de retrouver son frère disparu.
Les voilà donc en route pour les Antilles, voyage au cours duquel, Ildut-Awen deviendra capitaine de la goélette La Dimwazèl.
Elle retrouve donc son frère,Gweltaz, qui n'a plus rien à voir avec le frère de son enfance. Il est devenu sombre, dépravé, sans coeur et pourri jusqu'à la moëlle.
Et ses pérégrinations continuent jusqu'au dénouement final.

Je pourrais encore vous en raconter des choses mais je risquerais de trop en dire et vous laisse le plaisir de la découverte.

Ce roman peut se résumer en un mot : riche !

Riche en tout : vocabulaire, poésie, écriture mais aussi aventure, action, personnages haut en couleurs.
Un vrai plaisir de lecture, avec des images tellement belles et réalistes que l'on peut ressentir le soleil sur sa peau, recevoir les embruns de la mer, goûter le sel sur notre peau, ressentir la souffrance des esclaves ...
Esclavage, souffrance, tortures sont le lot quotidien de ces malheureux noirs sur cette ile maudite pour eux de Saint- Domingue, où ils sont encore moins considérés que les animaux.
Quelle barbarie, quelle cruauté, quelle inhumanité dans ces attitudes de colons mais quelle fierté et quelle rage de vivre chez ce peuple si souvent brimé.

Un roman qui ne peut que vous conquérir tant le destin de Awen est magnifique ! Un livre qui se lit d'une traite !


http://arts-savoirs.editions-carpentier.fr/53-roman

vendredi 15 mai 2015

Prince captif T1, L'esclave de C.S Pacat

Milady - 29 mai 2015, Grand format 288 pages
(disponible en format ebook à partir du 03 juin 2015)

Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d'Akielos. Mais lorsque son demi-frère s'empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave au prince d'un royaume ennemi.
Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s'allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume.
Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l'homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr...

**Merci à Aurélia et aux Éditions Milady pour cette lecture en avant-première**

D'habitude je donne toujours mon avis à chaud sur un livre. À peine le roman refermé que je le chronique, surtout pour une question de mémoire, il est vrai, mais aussi pour avoir les sensations et émotions que m'ont procuré le récit, encore à vif. 
Ici, ce n'est pas le cas. Et tant mieux. Si je l'avais écrit tout de suite, mon avis aurait été à 70% négatif tant j'ai été déçue par l'absence de romance. 
Mais, après trois jours, mon avis n'est plus tout à fait le même. La raison ? Quand un roman ne vous sort pas de la tête, que vous pensez sans arrêt aux personnages, c'est que ce récit a vraiment réussi à capter votre attention et à vous toucher profondément. Et c'est exactement ce qui se passe pour moi avec le Prince Captif. Je n'arrive pas à me le sortir de la tête. Ses personnages m'obsèdent. 

Je m'attendais à lire une romance fantasy avec une belle histoire d'amour entre deux hommes (puisque que c'est un M/M) or ce  n'est pas du tout, mais du tout, le cas. 
Forcément, cela m'a déçue. 
Il n'y a pas une once de romance dans ce premier volet. Au contraire, c'est un récit très dur ! Où il est question de viols, d'humiliations et de soumission (mais pas BDSM attention, ici rien n'est consenti). C'est violent, surtout quand on n'y est pas préparé. (Par contre les scènes de sexe ne sont  pas du tout explicites - sauf une mais  elle reste très soft -  elles sont surtout  imagées

De plus, là où j'imaginais un roman plein d'action, il s'avère qu'il y en a très peu. 
Nous sommes plongés dans le royaume de Vère, un royaume aux mœurs très particulières, où chaque noble possède ses esclaves, dont des esclaves de sexe. Pour éviter d'enfanter des bâtards, (la chose la plus scandaleuse pour un Vèrérien), les esclaves sont du même sexe que leur propriétaire et les relations homosexuelles sont tout ce qu'il y a de plus normal. C'est plutôt les relations homme/femme ici, qui sont taboues et proscrites, s'il n'y a pas eu de mariage au préalable. (Un joli pied-de-nez pour notre propre société ;) )
Les esclaves -  et surtout Damen notre héros (l'ancien prince d'Akielos) - jouent un rôle essentiel, bon gré mal gré, dans les complots et stratégies politiques de Vère. 
Ce royaume est comme un grand échiquier : Laurent en est le Prince machiavel, son oncle, le Régent, "le roi" diabolique. Chacun des deux ont leurs gardes et leurs fidèles. 
Puis en dessous, il y a les pions, les esclaves. Et Damon va se retrouver le point central de nombreux complots.

Et ce sont tous ces complots, manipulations et coups bas qui rendent ce récit si attractif, si passionnant. Une fois commencé, nous sommes happés par cette histoire. 
Je voulais savoir comment Damen allait se sortir de cet enfer, dans quel état et surtout s'il allait vraiment y parvenir. 
Après, j'attendais aussi la romance (qui n'est donc jamais venue) mais je l'espérais tellement que j'ai englouti les pages, pressée de découvrir comment l'horrible relation entre Laurent et Damen allait évoluer. Alors oui, rien n'était tel que je l'imaginais et sur le coup, j'étais très déçue. Mais, avec du recul, ça n'est plus aussi évident. 
Laurent ne quitte pas mon esprit. Allez savoir pourquoi, car ce personnage est vraiment tordu dans son genre et souvent  (carrément) cruel. Mais il m'a totalement fascinée ! C'est la première fois que je tombe sous le charme d'un être aussi abject en apparence. Je veux découvrir ce qu'il cache dernière son masque et sa nonchalance empruntée. Pourquoi cette réserve, cette froideur, cette méchanceté qui semble exacerbée pour ne pas dire forcée ? Que cache-t-il réellement ? 

Je mets énormément d'attentes dans le tome 2 et j'espère que je serais comblée en tout point. Parce que j'ai imaginé plein de trucs, et si ce n'est pas ça, je sens que je vais encore pleurer lol.


 Ce livre paraîtra le 29 mai 2015 aux Éditions Milady