Le royaume de cuivre de S.A. Chakraborty

 

De Saxus éditions, 9 décembre 2021, 745 pages, disponible 

au format papier et numérique

Le sang peut être aussi dangereux que n'importe quel sort...
Vous pensiez tout savoir sur la légendaire Cité de Laiton ? Vous n'avez encore rien vu.Vivant autrefois de petites arnaques dans les rues du Caire, la vie de Nahri a changé à jamais lorsqu'elle a invoqué Dara, un redoutable et mystérieux djinn. Transportée dans la cour royale de Daevabad, la légendaire Cité de Laiton, Nahri doit assumer son héritage caché et ses pouvoirs, mais cette cage dorée sera fatale pour sa tribu au moindre faux pas.
Exilé pour avoir osé défier son père, Ali est à la dérive dans les sables impitoyables de sa terre natale. Traqué par des assassins, il s'appuie sur de nouvelles capacités qui lui ont été octroyées et qui menacent de révéler le terrible secret de sa famille.
Alors que les djinns se rassemblent à Daevabad pour célébrer un nouveau siècle, une menace se profile dans le Nord. Celle-ci promet d'amener une tempête de feu jusqu'aux portes de la ville... avec l'aide d'un guerrier pris entre deux mondes. 

 

Dara mort, Ali, chassé du palais et présumé mort, Nahri, retenue à Daevabad par la menace de terribles représailles sur son peuple si elle tente quoi que ce soit. 

Ainsi commence ce second tome.

Nahri a épousé - pas vraiment par choix - Muntadhir, successeur du roi Ghassan et frère d'Ali. 

Cinq années se sont écoulées depuis son mariage, cinq longues années durant lesquelles Nahri est en quelque sorte prisonnière car elle ne peut quitter le palais sous peine de faire subir de terribles châtiments aux personnes qu'elle a vu à l'extérieur. 

Dara - car oui, il est de retour, mais je vous laisse la surprise du comment et du pourquoi - 

tente de trouver un moyen pour entrer dans Daevabad, sauver Nahri et mettre un terme au pouvoir en place. 

Ali qui pensait avoir trouvé un refuge, se retrouve contraint de retourner à Daevabad.

Quant à Nahri, elle essaie de survivre, peu soutenue par son époux qui se sent menacé par le retour de son frère. 

Nous suivons donc le parcours de ces trois personnages, les choix, souvent difficiles, qu'ils devront faire, les actes qu'ils devront commettre parfois à contrecœur mais leur survie en dépend.

Trois personnages que le destin ou la fatalité va réunir pour le meilleur ou - plus probablement - pour le pire. 

Combats, luttes intestines, complots, trahisons, drame... Rien ne sera épargné aux lecteurs fascinés par cette épopée. 

Le royaume de cuivre est une histoire impossible à résumer, indescriptible par de simples mots !

Il faut la lire, la savourer, s'immerger totalement dans ses pages pour appréhender toute l'intensité du récit. 

Et une fois totalement subjugués, nous partageons tout avec les personnages : leurs douleurs, leurs espoirs, leurs souffrances, leurs combats,... 

Nous suivons les protagonistes qui avancent inexorablement vers leur destin tragique. 

Rien ne pourra l'empêcher de s'accomplir. 

Et c'est avec effroi que nous voyons arriver LE drame. 

Je ne vous en dirai pas plus mais sachez que cela va être terrible et que vous n'êtes pas prêt de vous remettre de cette tragédie. 

Et je n'ai qu'une hâte: découvrir le troisième et dernier tome de cette magnifique et terrible saga. 

Un méga coup de cœur        

 Découvrez la chronique du tome précédent en cliquant sur la cover

 

Lore de Alexandra Bracken

 

De Saxus éditions, 16 septembre 2021, 628 pages, disponible 

au format papier et numérique

 

 

 

 

De nos jours à New York, un jeu meurtrier est sur le point de commencer : l'Agôn. Tous les sept ans, pendant une semaine seulement, neuf dieux grecs sont forcés de parcourir la Terre en tant que mortels pour avoir osé défier le grand Zeus. Ils sont chassés par les descendants de lignées prestigieuses, tous désireux de tuer un dieu et de s'emparer de son pouvoir ainsi que de son immortalité.
Après que sa famille a été brutalement assassinée par une lignée concurrente, Lore a fui ce monde brutal, tournant le dos aux promesses de gloire éternelle de la chasse. Pendant des années, elle a repoussé toute idée de vengeance envers l'homme, maintenant un dieu, responsable de la mort de ses proches.
À l'aube de la nouvelle chasse, deux participants recherchent la jeune femme : Castor, un ami d'enfance que Lore croyait mort et Athéna, l'une des dernières divinités d'origine, qui est grièvement blessée. La déesse lui propose une alliance contre leur ennemi commun et un moyen de quitter l'Agôn pour toujours. La décision de Lore de lier son destin à celui d'Athéna aura un coût mortel et ne sera peut-être pas suffisante pour stopper l'essor d'un nouveau dieu dont le pouvoir pourrait détruire l'humanité.

 

L'Agôn ...

Une chasse qui se tient lieu sur Terre tous les sept ans obligeant neuf dieux à la parcourir pendant une semaine en tant que mortels, susceptibles d'être tués par des chasseurs d'anciennes lignées prestigieuses qui ne poursuivent qu'un seul but : les éliminer pour prendre leur place, se réincarner à leur place et s'approprier leur immortalité.

De nos jours, c'est à New York qu'à lieu l'Agôn.

Lore a quitté ce monde de violence après le meurtre de sa famille mais l'apparition d'Athéna qui lui propose de s'allier à elle pour éliminer Ire - qui est la réincarnation d'Arès - et qui a détruit sa famille  ainsi que la réapparition de Castor, son ami d'enfance qu'elle croyait mort vont changer la donne et la jeune femme va de nouveau se retrouver plongée au sein de combats sans merci !

Lore va donc se lier à Athéna mais peut-on vraiment faire confiance aux dieux ? 

Et si les alliés d'hier se révélaient être les ennemis d'aujourd'hui ?

C'est une véritable plongée au coeur de la mythologie grecque que nous entraine avec talent l'auteure. 

Zeus, Athéna, Arès, Poséidon, ... ou leur réincarnation nous accompagnent dans cette incroyable chasse sanguinaire.

 

J'avoue qu'au début, j'ai été un peu perdue car il m'a fallu le temps d'assimiler les règles de ces combats qui ont lieu tout les sept ans, de découvrir ces dieux originaux dont il en reste très peu et le pourquoi de ces chasseurs issus de lignées prestigieuses et qui depuis des siècles tentent de tuer soit les dieux originaux encore vivants, soit ceux qui sont parvenus à les tuer et à s'approprier leurs pouvoirs et leur immortalité.

Mais une fois tout cela bien compris, j'ai été totalement immergée dans le récit.

J'ai suivi avec passion le parcours de Lore qui malgré son désir de quitter cette chasse qui lui a coûté la vie de ses soeurs et de ses parents, se retrouve inexorablement liée à elle.

De son combat pour tenter de sauver l'humanité d'un homme devenu un dieu cruel et avide de pouvoir qui est étroitement lié à son passé.

Et puis, il y a Castor, revenu d'entre les morts et que Lore pensait avoir perdu pour toujours.

Mais un Castor plus vraiment pareil, que la jeune femme a du mal de comprendre.

Il y a Athéna qui veut s'unir à Lore pour combattre Ire, le nouveau dieu qui représente une menace mortelle.

Ce roman est une lecture riche en tout : combat, mythologie, rivalité, trahison, romance, suspense, amitié, rebondissements.. 

Rien n'a été oublié pour en faire un cocktail explosif et une lecture particulièrement réussie et passionnante impossible à lâcher avant la fin !

Vous ai-je précisé qu'il  s'agissait d'un one shot ?

 

 Alors, pourquoi attendre ? Foncez et vivez une aventure hors du commun !

 

Le trône des sept îles de Adalyn Grace

 

De Saxus éditions, 26 août 2021, 411 pages, disponible 

au format papier et numérique

 

 

 

 

Dans un royaume troublé par les secrets et la trahison et où le danger rôde sous la mer, une princesse va devoir se battre pour revendiquer son trône avant que tout ne soit perdu...

C'est le grand jour pour la princesse Amora. Fille unique de la famille Montara qui dirige le royaume de Visidia, elle va devoir assoir sa position d'héritière du trône en effectuant une démonstration de sa magie devant son peuple. Mais quand le rite de passage tourne au désastre, la jeune femme est forcée de fuir.

Elle va alors faire la rencontre de Bastian, un mystérieux pirate avec lequel elle va passer un marché. Ensemble, ils vont parcourir les mers du royaume, pleines de merveilles et de dangers avec pour objectif de stopper l'émergence d'une nouvelle magie destructrice. Pour la vaincre, Amora devra affronter des monstres légendaires, croiser le chemin d'une sirène redoutable et même gérer un passager inattendu... Si elle échoue, elle mettra en péril le destin de Visidia et perdra la couronne des sept îles à tout jamais.

Amora Montara est la princesse du royaume de Visidia. 

Un royaume qui se compose de sept îles possédant chacune sa propre magie :

Arida (où est née Amora) pour la magie des âmes.

Valuka pour les éléments.

Mornute pour les enchantements.

Curmana pour l'esprit.

Kerost pour le temps.

Suntosu pour la guérison.

Zudoh pour celle des maléfices. 

Zudoh a été bannie - il y a quelques années - suite à une rébellion et à la tentative d'assassinat du roi.

Amora est l'héritière du trône mais à Visidia, devenir reine se mérite et elle doit faire ses preuves devant son peuple avant d'obtenir le titre d'Animancière, maîtresse des âmes et être reconnue digne de succéder à son père lorsque celui-ci transmettra le flambeau. 

Le jour de la cérémonie, Amora se sent prête bien qu'éprouvant une angoisse toute légitime. 

Mais son contrôle sur sa magie est puissant et son père sait qu'elle accomplira sa démonstration avec talent. Parce qu'il est du devoir des Montara de contrôler la Bête.

Car la Bête poussait, autrefois, les gens  à user de plusieurs magies différentes ce qui les rendaient vulnérables et lui permettait ainsi de s'approprier leurs âmes.  

Vaincue par l'ancêtre d'Amora, seul le sang qui coule dans les veines des Montara est à même de pratiquer la magie des âmes et de maitriser la Bête.
C'est donc à ses descendants que revient le devoir de maintenir la Bête enfermée et d'empêcher les gens d'utiliser plus d'une magie car si cela venait à se produire, la Bête reprendrait vigueur, l'Animancier ne pourrait plus la contrôler et le royaume s'écroulerait.

Mais en ce jour qui aurait dû se terminer dans la joie, la Bête s'avère plus forte qu'Amora et sa vie va en être bouleversée à tout jamais. 

En compagnie de Bastian, un pirate et d'alliés inattendus, va commencer pour elle un long combat contre les secrets, les trahisons, le danger qui rôde et elle-même.

Elle découvrira que tout ce en quoi elle croyait repose sur un terrible mensonge.

Parviendra-telle à  sauver  Visidia du danger qui la menace et qui risque de l'anéantir à jamais ?

Encore une fois, j'ai été emportée par ma lecture.

Amora est une jeune femme qui, toute sa courte vie, a appris à maîtriser la magie des âmes afin de maitriser la Bête car en tant que Montara, il est de son devoir d'être capable de maitriser ce monstre.

Hélas, tout ne se déroule pas comme prévu et elle est contrainte de fuir Arida car celui qui ne parvient pas à contrôler la Bête est condamné à mort.

Amora aime Visidia et refuse le sort qui l'attend. Lorsqu'elle découvre la danger qui pèse sur son monde, elle n'hésitera pas une seconde à se lancer dans une folle et très dangereuse équipée pour sauver Visidia et sa magie.

C'est une jeune fille forte, courageuse, téméraire, combattante émérite. Elle sait ce qu'elle veut et est prête à tout pour l'obtenir, quitte à risquer sa vie.  

Bastian s'immisce dans la vie d'Amora sous une fausse identité mais très rapidement, une fois son subterfuge démasqué, il va expliquer à la princesse les raisons qui l'ont poussé à agir ainsi et ils vont faire cause commune pour défendre la justice.

Il y a aussi Ferrick, son fiancé, qui va la suivre dans son périple.

Vataea, une sirène, va se joindre au trio et ces quatre nouveaux mousquetaires vont affronter ensemble leur destin.

Au fil des pages, nous découvrons un monde de magie, d'aventures épiques, de trahisons, de mensonges, aux multiples rebondissements. 

On ne peut que s'attacher aux personnages, à leur courage, leur détermination et on ne peut que détester les méchants qui sont prêt à tout pour s'approprier toues les formes de magie.

En bref, j'ai été fascinée, séduite et conquise par cette lecture et la plume de l'auteure. Aucun temps mort, une action trépidante qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page. 

 

Du mystère, de la magie, des secrets, des mensonges, des trahisons, de l'amour, de l'amitié ... Tels sont les principaux éléments qui font de cette lecture un mélange parfaitement réussi !

Et une fin qui annonce une suite tout aussi addictive que j'ai hâte de découvrir ! 

 

 

La maison au milieu de la mer céruléenne de TJ Klune

 

De Saxus éditions, 1 juillet 2021, 473 pages, disponible 

au format papier (reliè ou broché) 

et numérique

 

 

 

 

 

Une île magique. Une mission dangereuse. Un secret brûlant.

Linus Baker mène une vie tranquille et solitaire. À quarante ans, il vit dans une petite maison avec un chat caractériel et ses vieux disques. En tant qu'agent du Ministère de la Jeunesse Magique, il doit s'assurer du bien-être des enfants dans les orphelinats supervisés par le gouvernement.
Mais lorsqu'il est convoqué de manière inattendue par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission curieuse et hautement secrète : se rendre sur l'île de Marsyas dans un foyer où résident six dangereux pensionnaires.
Obligé de mettre ses craintes de côté afin de rédiger un rapport objectif sur l'établissement, Linus va vite comprendre que les enfants ne sont pas le seul secret que renferme l'île. Il devra également réussir à cerner le charmant et énigmatique directeur des lieux, Arthur Parnassus, qui fera tout pour défendre ses protégés.
À mesure qu'il découvre d'incroyables secrets et qu'il se rapproche d'Arthur, Linus va se retrouver confronté au plus difficile des choix : faire son devoir ou écouter son cœur.

 

Linus Baker est un agent du Ministère de la Jeunesse Magique. 

Il mène une vie solitaire et routinière et n'aime pas particulièrement son travail sauf lorsqu'il doit se rendre dans un orphelinat pour s'assurer du bien être des enfants et vérifier qu'ils savent maîtriser leurs différentes capacités magiques.

Un bien être qui lui tient particulièrement à coeur.

Son livre de chevet ?

Règles et règlements.

Un ouvrage qu'il suit à la ligne, ne remettant pas en question ce qu'il contient, jugeant que ceux qui l'ont rédigé savaient ce qu'ils faisaient.

Convoqué par les Cadres Extrêmement Supérieurs, il se voit confier une mission pour la moins inhabituelle : visiter, surveiller et rendre son rapport au sujet d'un orphelinat, situé sur l'île de Marsyas et dans lequel résident six enfants un peu particuliers !

Le foyer est dirigé par un certain Arthur Parnassus sur lequel, à la demande expresse d'un membre des CES, il devra enquêter.

Il faut bien reconnaitre que Linus n'est pas enchanté de quitter son quotidien routinier et se demande encore, une fois sur l'île, pourquoi c'est LUI qu'on a choisi pour mener cette enquête. 

Et en plus, sa mission va durer un mois ... Quatre longues semaines !

La seule chose qu'il sait est que ces enfants sont particuliers, très particuliers et les personnes qui s'occupent d'eux le sont tout autant.

Talia, Lucy, Théodore, Phee, Sal et Chauncey  sont les six enfants de l'île.

Bien entendu, je ne vous révélerai rien à leur sujet mais dire que Linus est sidéré en les rencontrant est un doux euphémisme !

 

Linus va apprendre peu à peu à connaitre ces enfants et à voir, au-delà des apparences, qui ils sont vraiment.

Arthur est un homme de grande sagesse, d'une patience infinie pour ces enfants qu'il tente de protéger de son mieux du monde extérieur qui ne voit en ces enfants que des anomalies.

Au moment de rendre son rapport final, Linus va-t-il écouter sa conscience professionnelle ou suivre son cœur ?

 C'est avec la gorge nouée et beaucoup d'émotions que j'ai refermé ce livre.

 Les thèmes abordés sont malheureusement toujours d'actualité.

Le rejet, le mépris, la violence, l'ignorance vis à vis de ce qui est différent, qui sort de la norme.

Ce récit lutte contre les préjugés et prône la tolérance, le respect de la différence, le fait qu'être différent n'est pas une raison pour être rejeté  par les autres.   

Et puis, il y a l'espoir, l'espoir que tout va s'arranger, l'espoir que les gens oublieront leurs préjugés, l'espoir d'un monde tolérant, l'espoir qu'être différent ne sera plus un poids à porter mais au contraire, une qualité.

Les personnages sont absolument merveilleux  !

Impossible de ne pas s'attacher à eux que ce soit les enfants ou les adultes.

Linus est quelqu'un de foncièrement gentil, effacé, discret, un peu - beaucoup - coincé, respectueux - un peu trop - du règlement. 

Heureusement, il va finir par se décoincer mais ce sera difficile.

C'est émouvant, poignant même, de voir comment Linus va se transformer au contact des enfants, il va gagner en sagesse, en compréhension et va, enfin, envoyer balader son livre de chevet. 

Il va surmonter ses idées préconçues, ses peurs, il va apprendre à voir qui sont vraiment ces enfants en faisant abstraction de leurs caractéristiques si ... particulières.

Et, surtout, il va finir par s'accepter lui-même.

Arthur est le pilier de ce foyer. Il a recueilli ces enfants parfois maltraités dont nul ne voulait, travaille chaque jour à leur redonner confiance,  leur a redonné un foyer et surtout leur apporte de l'amour.

Il est prêt à tout pour qu'ils puissent continuer à vivre sur l'île.

Et puis, il y a les enfants dont je ne peux trop vous parler mais ils sont adorables, tous à leur façon.

En bref, cette lecture, pleine de sagesse, de philosophie et d'émotions a été un mégacoup de cœur comme on en rencontre peu.

 

Une véritable pépite à ne manquer sous aucun prétexte !!!!

 

Je me permets de vous recopier une phrase qui m'a particulièrement touchée :

Alors, dans cette maison au milieu de la mer céruléenne, il comprit qu'il était possible de choisir la vie que l'on voulait. Et si l'on avait de la chance, parfois, cette vie vous choisissait en retour.

 

La cité de laiton de S.A. Chakraborty

 

Éditions De Saxus, 29 avril 2021, 626 pages, disponible 

au format papier et numérique

 

 

 

 

 

Une épopée inoubliable et magique au cœur des légendes et des mythes du Moyen-Orient !

Dans les rues du Caire du XVIIIe siècle, Nahri est une jeune escroc aux talents inégalés : lecture de la main, exorcismes et un mystérieux don de guérison ; elle a fait des nobles ottomans sa cible principale dans le but de survivre. Un jour, pendant l'un de ses " coups ", elle invoque accidentellement Dara, un mystérieux guerrier djinn, et elle va comprendre trop tard que même les stratagèmes les plus intelligents peuvent avoir des conséquences mortelles.
Forcés de fuir Le Caire, Dara et Nahri voyagent ensemble à travers des sables chauds et balayés par le vent, grouillants de créatures de feu et de rivières où dorment les mythiques Marids. Des ruines de métropoles humaines autrefois magnifiques aux montagnes où les oiseaux de proie ne sont pas ce qu'ils semblent, leur périple a pour destination Daevabad, la légendaire Cité de Laiton.

 

Nahri vis au Caire et a appris à se débrouiller seule. 

Pour survivre, elle n'hésite pas à profiter de la crédulité des gens et à commettre quelques larcins.

Mais un jour, lors d'une cérémonie, elle convoque - par inadvertance - Dara, un guerrier djinn particulièrement redoutable.

Cette apparition va révéler une facette de Nahri dont elle ignorait tout et les ennuis vont commencer !

Poursuivis par des créatures qui ne leur veulent pas que du bien, ils sont contraints de fuir vers Daevabad, la cité de laiton, seul endroit où la jeune fille sera en sécurité bien que Dara ne soit pas enchanté de s'y rendre.

Mais s'il veut mettre Nahri à l'abri, il n'a pas d'autre choix !

Dara fait partie des  Daevas. Ces derniers sont l'une des six tribus djinns. 

Les Daevas étaient chargés de la protection des Nahids - des guérisseurs - un peuple qui a été exterminé  !

Dire que Dara est un mystère complet pour Nahri est un doux euphémisme !

C'est au compte goutte qu'il distille ses informations et bien souvent lorsqu'il se trouve au pied du mur et qu'il n'a pas d'autre choix.

Une attitude qui agace prodigieusement la jeune femme et qui va leur causer bien des ennuis ! 

Une fois à Daevabad, Nahri va lier connaissance avec Ali, le prince guerrier du royaume.

Tout d'abord méfiant vis à vis de la jeune femme, Ali va finir par l'apprécier mais là aussi, les secrets sont nombreux !

Daevabad va s'avérer être loin du refuge tranquille que pensait trouver Nahri car le danger se cache parfois là où on s'y attend le moins.

Il y aurait encore tant de choses à raconter qu'il me faudrait des pages et des pages pour tout vous dire.

Il est d'ailleurs impossible d'expliquer les conflits, les antagonismes, le passif entre les différents protagonistes.

Il faut être plongé au coeur du récit pour mieux appréhender ces éléments du passé qui ont fait du présent ce qu'il est !  

J'avoue qu'au fil des pages, j'ai appris à apprécier les personnages, à les connaitre - plus ou moins pour Dara - mais par moment, leur entêtement, leurs secrets perpétuels, les piques incessantes échangées entre Dara et Ali m'ont plus d'une fois agacée.

 

Car s'il y a bien une chose qui est sûre, c'est que ces deux-là ne s'aiment pas du tout !

 

Tout est parfait dans ce roman : l'histoire, les intrigues, les personnages, le travail de recherche de l'auteure, les mystères et les secrets, les révélations qui nous sont faites et ce final ... Mon dieu, ce final !!!! 

 

Une fin qui nous laisse pantelantes, épuisées et avides de connaitre la suite !

 

La plume de l'auteure est si précise, si passionnante, son travail de recherche si étoffé que nous n'avons aucune difficulté à visualiser cet univers si particulier où magie et fantastique se côtoient au fil des pages.

En bref, La cité de laiton est une histoire envoûtante, captivante qui vous plongera dans le monde des mille et une nuits et c'est pour moi, sans conteste, un méga coup de coeur !