jeudi 18 juillet 2024

La Passeuse de mots T4 Les larmes du Saule de Alric & Jennifer Twice

 

Éditions Hachette Romans, 12 juin 2024, 816 pages, disponible

au format papier et numérique

 

 

 

 

 

Tandis que la résistance s'arme sous la bannière de la Passeuse de Mots, une pression grandissante pèse sur les épaules d'Arya.
En route vers la ville pervertie de Palladium, elle et ses compagnons s’approchent au plus près des machinations d'AÏdan... jusqu’à découvrir que le chaos, à l’instar des cristaux, possède bien des facettes.
Le destin de la Passeuse de Mots continue de s’écrire pour les cœurs qui résonnent au nom de la liberté.
 

À la poursuite de l'infâme Aïdan et d'Ignis, le Gardien du Feu qui s'est allié à lui, Arya et ses compagnons : Killian, Alric et Reina se dirigent vers Palladium où les attend Abel, l'héritier légitime du trône. 

En chemin, Arya s'approprie de nouveaux mots et doit affronter, avec ses amis, de nombreux dangers.

En chemin, ils font une drôle de rencontre : celle d'un un cirque bien particulier.

Mais là ne sera pas leur seule (bonne ou mauvaise) rencontre et leur arrivée à Palladium, après un voyage chaotique, va leur réserver de bien mauvaises surprises en commençant par l'Arène et son énigmatique et dangereux propriétaire : le Fasciné.

La Passeuse de Mots est une saga que j'adore depuis le début mais qui m'a perdue dans ce quatrième tome  !

Je m'étais littéralement immergée dans les trois premiers mais, pour ma part, j'ai eu beaucoup de difficulté à lire celui-ci !

Il m'a d'ailleurs fallu trois semaines pour le terminer ce qui, pour moi, est énorme !

Attention : la plume des auteurs est magique, pleine de poésie et avec une belle prose mais il y a trop de mots pour dire une seule et même chose ce qui a rendu la lecture longue, très longue .

J'ai vraiment eu, par moment, l'impression de tourner en rond, de lire sans cesse les mêmes choses, écrites, certes de façon différente, mais une répétition sans fin. 


 

Beaucoup trop de narration, de remise en question, de doutes, d'introspection - bien loin de ce que véhiculaient les premiers tomes - au détriment de l'action qui apportait un certain rythme à la lecture.

Bien sûr, ce n'est plus l'Arya des débuts : fraîche, naïve, avide d'aventures que nous côtoyons mais une Arya plus sombre, marquée par les trahisons, la souffrance, ne vivant et ne réfléchissant plus qu'à travers le prisme de son combat contre Aïdan.

Elle entretient toujours ce lien particulier empli de tendresse et de confiance avec Alric le dhurgal.

Quant à sa relation avec Killian, elle devient plus profonde, plus sérieuse.

Il faut attendre pile-poil la page deux cents pour que tout s'accélère enfin en retrouvant Megara et Teslan. 

Mais, hélas, pas longtemps !

La rencontre avec le cirque et l'attaque qui va suivre apporte de l'action mais là encore, très peu de temps. (environ quatre-vingt pages sur huit cents)

Ensuite, nous repassons de nouveau en mode narration, introspection, ...

Et j'ai dû patienter jusqu'à la page cinq cents et la rencontre entre Arya et le Fasciné pour être emportée dans l'action qui cette fois, se maintiendra jusqu'à la fin  et quelle terrible et horrible fin !

 


 

C'est d'ailleurs elle qui me donne l'envie de continuer cette saga en espérant que nous retrouvions un peu plus des premiers tomes et un peu moins de celui-ci dans la suite !






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