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vendredi 1 mars 2019

Marquer les ombres T2 de Veronica Roth

Nathan, 11 octobre 2018 - Grand Format 464 pages
Disponible en eBook


Le final à couper le souffle de la nouvelle série de Veronica Roth
Résumé : Les vies de Cyra Noavek et d'Akos Kereseth sont dirigées par leurs destins, révélés par les oracles à leur naissance. Ils sont amoureux, mais leurs peuples sont ennemis, et le destin d'Akos est implacable : il doit mourir au service de la famille Noavek. 
Or le père de Cyra, le tyran Lazmet Noavek, que tout le monde croyait mort, est de retour pour réclamer le trône. 
Alors que Lazmet déclenche une guerre sanglante, Cyra et Akos se dressent contre lui, dans une tentative désespérée pour l'arrêter. Quitte, pour Cyra, à ôter la vie de son père. Quitte, pour Akos, à donner la sienne. Ils vont découvrir à quel point leurs destins déterminent leurs vies, d'une manière qu'ils ne soupçonnaient pas. Dès 14 ans.

 Ce genre de romans, à l'univers riche et complexe, doit selon moi se lire d'une traite, sans qu'il y ait de transition entre le tome 1 et 2. Hélas, pour ma part, j'ai attendu trop longtemps avant de lire cette suite. Et comme je suis feignante, je n'ai pas eu le courage de relire l'opus précédent avant. Résultat : j'ai eu l'impression de plonger dans un monde qui m'était totalement inconnu. Les événements, les personnages, leurs rôles et actions..., tout m'échappait. D'ailleurs, maintenant encore, je doute que tous mes souvenirs me soient revenus. C'est de ma faute, je plaide coupable.

Du coup, ma lecture n'a pas été aussi attractive qu'elle aurait dû l'être. J'ai eu un peu de mal à me laisser porter par le récit. Et la narration à plusieurs voix ne m'a pas aidée à m'y retrouver. Le changement de sujet (parfois en "je" lorsqu'il concerne le point de vue de Cyra ou Cisi, en "il" lorsqu'il s'agit d'Akos ou encore en "nous" pour Eijeh)  a encore compliqué la chose. Pas facile de s'y retrouver avec tout ça. Sans compter les quelques longueurs par-ci par-là. Bref, c'était parfois périlleux. 

Néanmoins, je reste fan de l'écriture de Veronica Roth. J'adore ses tournures de phrases, ainsi que ses métaphores, toujours bien choisies et bien placées.  Sa plume est aussi tendre qu'elle peut être acérée, avec toujours cette fluidité des mots qui rende la lecture addictive - qu'importe le contexte. 
La relation entre Akos et Cyra est bien menée et provoque en nous toute une palette d'émotions, allant des papillons au ventre, au déchirement le plus total. Alors même si parfois j'étais un peu perdue lors de la lecture, j'ai pris plaisir à suivre leurs aventures, priant pour qu'enfin les choses s'arrangent pour eux. Quant à la fin de cette duologie, elle est si haletante et riche en rebondissements qu'on ne voit pas les dernières pages défiler. 



mardi 8 août 2017

Geek girl T1 de Holly Smale

Nathan éditions, 30 avril 2014 - Grand Format 416 pages
Disponible en eBook

Je m'appelle Harriet Manners et je déteste la mode.
Sincèrement. Je préfère savoir que lors d'un éternuement, tous les organes s'arrêtent, le cœur compris, qu'une cuillerée à café d'étoile à neutrons pèse des milliards de tonnes, ou que le merle bleu ne voit pas la couleur bleue. C'est sûrement pour ça que je n'ai pas beaucoup d'amis et qu'un " fan " a écrit GEEK au marqueur rouge sur mon sac. Alors que feriez-vous à ma place si une agence de mannequin vous repérait ? Et vous proposait de passer de geek à... chic ?

Harriet Manners est une jeune lycéenne de 15 ans. 
Harriet n'est pas seulement affublée d'un prénom à coucher dehors, c'est aussi une geek. Une vraie. Non qu'elle en soit fière, mais c'est ainsi, elle n'y peut rien. Elle transpire la geekitude par tous les pores. Que ce soit dans sa façon d'être, ses vêtements et bien évidemment, son caractère. 
Elle aime apprendre... tout et n'importe quoi. 
Depuis ses 6 ans, elle n'a qu'une seule amie, Nat, qui est l'antithèse du geek. Elles s'aiment, s'adorent, mais n'ont pas du tout les mêmes centres d'intérêt. Là où l'une s'éclate devant des documentaires, l'autre s'adonne au shopping. 
Dans l'amitié, il faut faire des concessions. 
Harriet n'y échappe pas. Alors qu'elle a tenté par tous les moyens de se faire porter pâle, elle se retrouve à accompagner Nat à la "Mode Expo" de Birmingham. Le rêve de Nat. Le cauchemar de Harriet. 
Nat, qui rêve d'être mannequin depuis son enfance, espère être repérée par les agents de mannequins qui sont sur place. 
Or, ce n'est pas elle qui se fait repérer, mais Harriet.
Et si elle se laissait prendre au jeu, cela donnerait quoi ? 

Cela fait des mois que j'ai ce roman dans ma pal. D'un côté, je suis déçue d'avoir mis si longtemps pour le lire, et de l'autre, je me dis que ce n'est pas plus mal d'avoir attendu mes vacances, car c'est vraiment une lecture détente. 100 % feeling good. 
Je n'aurais jamais pensé que ce roman allait autant m'éclater. 
Nous faisons connaissance ici avec une héroïne absolument savoureuse ! Succulente ! À la répartie tordante. Qui nous régale de scènes épiques, tout en nous apprenant plein de choses. 

J'ai gloussé, pouffé et ri aux éclats tout du long de ce récit. 
C'est drôle, frais, pétillant et divertissant à souhait ! Un vrai régal. 

En bref ? Je suis hyper contente d'avoir commencé cette série et je ne suis pas prête de la lâcher. Une fois qu'on y a goûté, on en veut encore ! Vivement que je me procure la suite des aventures farfelues de Harriet. 


jeudi 19 janvier 2017

U4 - Contagion de Yves Grevet, Florence Hinckel, Vincent Villeminot et Carole Trébor

Nathan édition, 3 novembre 2016 - Grand Format 456 pages
Disponible en eBook

Le virus U4 a décimé 90% de la population mondiale, n'épargnant que les adolescents entre 15 et 18 ans et de rares adultes. Jules, Koridwen, Stéphane et Yannis font partie des survivants. Mais ils ne sont pas les seuls... 
" Je m'appelle Séverine, le monde est ravagé et je crois que je suis enceinte. Je m'appelle Philippe, moi, président de la République française, je n'ai pas pu sauver ma propre famille. Je m'appelle Nicolas, je suis bloqué en Espagne avec mes potes : tout le pays est mort sauf nous, touristes français. Je m'appelle François, c'est de la folie mais par amour, je suis prêt à redevenir un hors-la-loi. Je m'appelle Koridwen, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça... "

Contagion est un recueil de nouvelles sur l'univers de la série U4, écrit par Florence Hinckel, Vincent Villeminot, Carole Trébor et Yves Grevet. 

Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les quatre romans U4 avant de commencer celui-ci et les spoilers (si il y a) nous sont signalés en début de nouvelle. 
Toutefois, je conseille quand même d'avoir lu au moins un ou deux romans de la série pour se faire une idée de l'univers, au risque d'être perdu ou pire, de trouver ce tome inintéressant. 

Cet opus nous permet d'avoir une vision plus large sur l'univers, très riche, de cette série. 
Certaines nouvelles nous parlent de nos héros avant  U4. 
Dans d'autres, nous nous intéressons à de nouveaux personnages ou a des personnages secondaires déjà rencontrés auparavant, ce qui nous permet de voir nos héros à travers leurs yeux et de savoir comment ils sont perçus par les autres. 
D'autres encore, nous parlent de l'après U4. Pour ma part, c'est ce que j'ai préféré, car j'aime savoir ce que deviennent nos héros. 

C'est un ouvrage très complet, bien fourni et travaillé avec soin. 
Des dessins accompagnent le récit ainsi que des nouvelles sous forment de BD

À la fin du roman, nous pouvons également retrouver les 4 nouvelles gagnantes qui ont remporté le concours de Fan Fiction U4.(Celle que j'ai le plus appréciée est Cindy).

J'ai pris plaisir à retrouver U4 et nos héros, même si je dois avouer que je ne suis pas fan du format nouvelles. 


Pour les chroniques précédentes et resituer l'histoire de U4, cliquez sur les images ci-dessous

lundi 25 juillet 2016

Le copain de la fille du tueur de Vincent Villeminot

Nathan éditions, 25 août 2016, 280 pages, disponible au format papier






Charles vient d'intégrer un internat pour "gosses de riches" perdu au cœur des montagnes suisses. Avec Touk-E. son coloc, ils font les quatres cents coups pour tuer le temps... Jusqu'à l'arrivée de Selma. Cette fille mystérieuse, solaire, solitaire... et fille d'un célèbre trafiquant de drogue.




Merci aux éditions Nathan pour ce service presse en avant-première. 

Charles se retrouve dans un nouvel internat pour "gosses de riches" au coeur des montagnes suisse.
Contrairement à ses camarades, il n'est pas un gosse de riche mais son père est un poète qui vient d'obtenir le prix Nobel de littérature ce qui lui a permis d'intégrer ce prestigieux internat. 
Les relations entre le père, mourant, et le fils sont loin d'êtres bonnes. Beaucoup de non-dits entre eux, de phrases que l'on voudrait dire mais que l'on n'ose pas prononcer. Le fossé entre eux s'est creusé de plus en plus profondément au fil des années; le père s'isolant dans le chagrin suite au décès de son épouse, son tout et Charles se renfermant face au mutisme et au désintérêt de son père pour lui.
Arrive à l'internat Touk-E, fils d'un président souverain d'une petite république d'Afrique de l'Ouest.
Les deux adolescents, qui s'entendent comme larrons en foire, vont faire les 400 coups et ce, jusqu'à l'arrivée de Selma, fille d'un célèbre et mortellement dangereux trafiquant de drogue.
Le quotidien de Charles va s'en trouver complètement chamboulé, autant que son coeur !

Mais que voilà une belle découverte !
Ce roman commence tout doucement dans ce milieu scolaire où Charles rebaptisé par Touk-E de toutes les façons possibles ( Charles Manson, Charles Marx, Charles Ingalls ...) font des blagues de potaches comme beaucoup d'entre nous ont pu faire.
Puis, changement de registre avec l'arrivée de Selma, premiers émois amoureux pour Charles, émouvant dans sa façon maladroite d'établir le contact avec cette jeune fille qui le fascine, dans sa façon de se mésestimer.
Puis vient l'évolution de leur relation en quelque chose de beau bien que cela se déroule avec, comme toile de fond, la fin de vie du père de Charles.
Et tout cela pour finir en une tragédie sanglante qui n'épargnera personne.

Autant vous dire que lorsque j'ai commencé la lecture, je ne m'attendais pas à me retrouver au final au coeur d'une tragédie. L'auteur nous y conduit habilement, de manière imperceptible, avec finesse et lorsque nous prenons vraiment conscience du monde de violence dans lequel a toujours vécu Selma, on prend ça comme une véritable gifle.

J'ai souri avec les frasques des garçons, j'ai vibré pendant les matchs de foot, j'ai souffert avec Charles, j'ai détesté Don Rafa et j'ai pleuré sur le sort de nos amis.

En bref, ce roman - tout à fait inattendu - vous prend au coeur et aux tripes. Tout à la fois poétique ( oui, je crois que c'est le bon mot !) mais aussi terriblement cruel.
 


 

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vendredi 10 juin 2016

S'enfuir de Martyn Bedford

Nathan Éditions, 12 mai 2016 - Grand Format 411 pages


Gloria mène une vie normale d'adolescente de 15 ans. Et elle s'ennuie. Jusqu'au jour où un garçon mystérieux fait irruption dans sa classe : Uman est drôle, intelligent, d'une assurance désarmante. Il fait ce qu'il veut sans attacher la moindre importance à ce que les autres pensent. 
Il est tout ce que Gloria voudrait être. Il est la promesse de vivre enfin pleinement, de vibrer, d'aimer. 
Alors quand il lui propose de partir, de camper en forêt, de choisir leurs destinations à pile ou face... Gloria s'enfuit avec lui sans regrets, et sans prévenir personne.

**Merci à Léna et aux Éditions Nathan pour ce roman**

Le récit démarre par un entretien enregistré au poste de police, entre l'inspectrice Katharine Ryan et Gloria Ellis, âgée de 15 ans.
Cette dernière vient de réapparaître après une fugue de 15 jours.
Elle nous raconte donc son histoire. Comment sa fuite a démarré, quelles étaient ses motivations et ce qui l'a déclenchée...

Tout commence par l'arrivée d'un nouvel élève dans sa classe : Uman Padeem.
Il est énigmatique, désinvolte, taquin, intelligent, m'en foutiste, grande gueule, rebelle... C'est un électron libre qui n'a peur de rien, ne doute de rien !
Uman, qui ne fait que ce qui lui chante, va immédiatement s'intéresser à Gloria. Elle dégage ce quelque chose qui l'attire. Il veut briser le carcan dans lequel elle s'est enfermée. Non que Gloria soit triste ou déprimée, mais elle n'est pas heureuse non plus.
Mais Uman va être sa bouffée de fraîcheur, son oxygène. Elle avait besoin de cet air pur, de ce renouveau, de ce grain de folie, pour se sentir revivre.
Et voilà comment une chose en entraînant une autre, nos deux comparses, alors qu'ils ne se connaissent que depuis quelques semaines, décident de se faire la malle ensemble, sans prévenir personne...

J'ai vraiment beaucoup apprécié  cette lecture ! 
Bien que l'héroïne Gloria soit à claquer, baffer, secouer...etc, en raison de son inconscience et de son égoïsme affligeant. En tant que maman, je ne peux cautionner sa bêtise ! Au contraire je trouve même que la réaction de ses parents est bien cool par rapport à ce qu'aurait été la mienne. Elle mérite un vrai coup de pied au derrière afin de lui remettre les idées en place. Partir comme cela, sans prendre la peine d'informer ses parents qui, certes, ne sont peut-être pas parfaits, mais sont loin (très loin !) de mériter ce qui leur arrive, c'est inacceptable pour moi ! 
Après, elle n'est pas mauvaise pour autant. Elle est même plutôt drôle et sympathique (enfin, si on omet son égoïsme).
Pour Uman, c'est différent. Sa situation familiale étant tout autre, on comprend son envie d'évasion et ce besoin d'adrénaline. Il n'est pas parfait lui non plus comme personnage, certainement égoïste aussi, mais il nous attendrit et nous touche profondément. 

L'ensemble de ce récit dans une histoire touchante, parfois même bouleversante, mais également empreinte d'humour et ponctuée de sarcasmes savoureux. 

 En bref ? Une très belle histoire dotée de personnages travaillés qui nous font passer par diverses émotions... allant de l'exaltation à la colère. 

lundi 2 mai 2016

Les garçons ne tricotent pas (en public) de T.S Easton

Nathan Éditions, 10 mars 2016 - Grand Format 356 pages
Disponible en eBook


Après avoir volé de l'alcool dans un supermarché, Ben,16 ans, doit suivre un " parcours de probation " pour jeunes délinquants et, dans ce cadre, s'inscrire... à un cours de tricot. La tuile ! Mais Ben accepte de jouer le jeu, tant que Megan (la fille dont il est amoureux), son père, ses copains... bref tant que PERSONNE n'est au courant. Ce qu'il n'avait pas prévu : se découvrir une passion dévorante pour le tricot, au point de participer à des concours et de transformer sa vie... en mensonge haut en couleur, impossible à démêler !

**Merci à Léna et aux Éditions Nathan pour ce roman**

Voilà un roman que je n'aurais probablement jamais lu si on ne me l'avait pas proposé, et ça aurait été bien dommage !  Ben est un personnage si singulier et attachant qu'il se doit d'être découvert. 

En lisant le résumé, je ne sais pas pourquoi, mais je m'attendais à l'histoire d'un bad-boy qui se reconvertit au tricot (chose, euh, un peu surprenante lol ! mais pourquoi pas ?), alors qu'en fait notre héros (et narrateur de ce récit), Ben Fletcher, est un garçon tout ce qu'il y a de plus raisonnable. 
Il n'est pas du genre à défier l'autorité ou à défier qui que ce soit d'ailleurs, à commencer par ses copains... et c'est bien ce qui lui vaut maintenant tous ces ennuis. 

Ce jeune garçon de 16 ans est du genre introverti. Il n'aime pas le sport, ni les voitures, ni toutes les autres passions de son père (ou de ses amis), mais en bon fils, il fait semblant. 
Lui préfère : l'écriture à la mécanique, la lecture au foot, l'ordre à l'anarchie et au bordel. 
Il a donc plus les traits d'un geek que d'un mauvais garçon et pourtant, Ben se retrouve, suite à un incident, en probation (merci ses amis !) et doit suivre un programme de mise à l'épreuve pour jeunes délinquants. 
En plus de l'obligation de rédiger un journal intime, il doit choisir une activité parmi les quatre modules : poterie, tricot, mécanique et Miscroft office (niveau débutant). Le choix étant très restreint, Ben opte pour ce qu'il pense être le "moins pire", à savoir le tricot. 
Bien évidemment, il est inimaginable pour lui d'avouer à qui que ce soit sa nouvelle activité ! Sa famille, ses amis... personne ne doit être au courant. Sauf que, se produit alors une chose encore plus inimaginable : Ben va se découvrir une véritable passion pour le tricot !
Et là, le secret risque d'être bien plus compliqué à garder...

Dès les premières pages, je pouffais de rire. Ben est un ovni, un personnage incroyable doté un sens du sarcasme savoureux. Il a une façon d'analyser les situations et les gens qui l'entourent d'une manière si singulière que c'en est hilarant. 
De plus, les personnages secondaires, tels que ses parents ou ses amis, sont tout aussi loufoques, ce qui donne un récit décalé et bourré d'humour. 
Mais, j'ai aussi trouvé qu'au fur et à mesure de ma lecture, le récit s'essoufflait. Je n'ai pas particulièrement accroché à toute cette histoire autour du tricot. Si l'on ressent bien que c'est le truc de Ben, ce n'est pas le mien pour autant lol. 
Après, cela reste tout de même une très jolie découverte et je ne regrette en rien ma lecture, bien au contraire. 

En bref ? Une histoire qui prête aux sourires et aux rires malgré quelques longueurs qui alourdissent le récit. Un héros hors du commun qui mérite que l'on s'y attarde. 
Ce livre est un service-presse de 

mercredi 23 mars 2016

Expérience Noa Torson T3, N'oublie pas de Michelle Gagnon

Éditions Nathan, le 04 février 2016 - Grand Format 438 pages
Disponible en eBook

L'armée de Persefone a été décimée. Noa, Peter et les autres sont traqués, dévastés, épuisés... Où qu'ils aillent, quoi qu'ils fassent, leurs ennemis parviennent toujours à les retrouver. Mais il est hors de question pour eux d'abandonner la lutte. Ils comptent bien affronter l'homme qui a créé le monstrueux Projet Perséphone. Quitte à se jeter dans la gueule du loup.

**Merci à Léna et aux Éditions Nathan pour ce roman**

Après une petite déception lors de ma lecture du tome 2, que je trouvais trop mollassonne, ce troisième volet clôt cette trilogie de façon spectaculaire... Notre folle course-poursuite est de retour et ce tome renoue avec un rythme soutenu. 
La tension est à son comble tout au long du récit. 

Le style de narration (externe), où nous suivons plusieurs personnages, nous permet d'être sur tous les fronts. Comme dans un film, nous passons d'une scène à une autre, nous laissant toujours sur le qui-vive et haletants
J'ai été non seulement ravie par la dynamique du récit, mais aussi par le dénouement de celui-ci. Il y a plusieurs twists qui rendent cette histoire passionnante. 

De plus, les personnages évoluent au fil des pages. 
Noa qui est toujours aussi difficile à cerner, prend de plus en plus de distance envers ses amis. On craint pour elle, tant au plan physique que mental. J'aime beaucoup la complexité de ce personnage. Sa discrétion qui peut passer pour de la froideur, mais qui (pour moi) n'en est pas. 
Peter est celui qui prend le plus en maturité. Le gentil fils à papa n'existe plus. Il est totalement investi dans sa mission et veut la justice coûte que coûte. Sa force et sa détermination sont une force pour les rescapés de l'armée de Perséphone. 

En bref ? Ce tome me réconcilie avec la série. J'ai grandement apprécié ce thriller Young Adult qui tient ses promesses ! L'action, les rebondissements et le dénouement sont à la hauteur de mes attentes. 
Cliquez sur l'image pour accéder aux chroniques précédentes

Ce livre est un service-presse de :

mercredi 9 décembre 2015

Si c'est la fin du monde de Tommy Wallach

Nathan, 07 janvier 2016 - Grand format 470 pages

Avant, on était définis par des étiquettes: le sportif, l'intello, la salope, le glandeur.
Mais ensuite, tout a changé.
La fin du monde a été annoncée.
Un astéroïde arrivait dans deux mois.
Il avait deux chances sur trois de faire exploser la Terre.
Il ne restait que deux mois.
Deux mois pour renoncer aux étiquettes.
Deux mois pour réaliser ses rêves.
Deux mois pour s'aimer, pour être libres, pour être heureux.
Deux mois pour vivre.
Pour vivre vraiment.
**Merci aux Éditions Nathan pour cette lecture en avant-première**

En lisant le petit résumé en quatrième de couverture de mon livre, j'ai de suite été séduite par ce concept, par cette idée de faire une romance, non pas post-apocalyptique, mais pré-apocalyptique.
Et de surcroît avec des élèves quelques peu clichés : la salope, l'intello, le sportif et le bon à rien. 

Dans ce roman, nous suivons donc, par le biais d'une narration interne et à quatre voix, l'histoire de Peter, Elisa, Andi et Anita, quatre élèves de 18 ans, du lycée Hamilton en Californie.

Peter Roeslin, c'est le sportif du lycée. Celui à qui tout réussi : beau gosse, issu d'un milieu aisé, bon élève, champion de l'équipe de Basket d'Hamilton. Avec sa petite amie Stacy, ils forment le couple le plus populaire du lycée. Son avenir semble tout tracé : Une bonne faculté et une vie facile auprès de Stacy... Sauf que, depuis quelques temps, Peter se pose des questions... est-il sur le bon chemin ? Comment être sûr de ne pas se tromper ? 
Bizarrement, le seul moment où il s'est vraiment senti vivant, c'est lors de ce baiser échangé avec Eliza Olivi, un an plus tôt. 

Elisa Olivi, elle, à l'inverse de Peter, rien ne semble lui sourire. Depuis quelques années, c'est même la déchéance : sa mère s'est barrée et son père est atteint d'un cancer incurable - ça, c'est pour le côté familial. À l'école, ce n'est pas beaucoup mieux. Avant, c'était la fille sage et discrète dont personne ne faisait attention (et ça lui allait), maintenant, c'est la salope du lycée. Tout ça, en raison d'un moment d'égarement avec Peter Roeslin dans le labo photo. Rien n'était prémédité, mais au final tout le lycée l'a su et Elisa est devenue la paria, celle qui pique les petits copains des autres, la fille facile... la salope
Sa réputation étant faite, Elisa a donc pris le parti de faire ce que les gens attendaient d'elle : se conduire comme une salope.

Andi Rowen, c'est le je m'en foutiste du lycée. L'école ? Il s'en tape. La vie ? Il s'en tape. L'avenir ? Il s'en tape. Ses passe-temps se résument à boire, fumer des joints, skater et faire de la musique avec son groupe, Perineum. Le reste, il s'en contre-fiche... tout simplement parce qu'il ne se voit pas d'avenir. Comme il ne s'est toujours pas trouvé de but dans la vie, il préfère occulter cette question, prendre un bon bédo avec ses "amis" (Andi n'a pas franchement de bonnes fréquentations) et vivre au jour le jour. 

Anita Graves, c'est l'intello de service. Issue d'une famille d'immigrés noirs, devenue extrêmement riche, son père n'attend d'elle que la perfection. Et encore, la perfection, c'est trop peu. 
Anita vit dans une pression et une peur constante : celle de décevoir son père - chose qui arrive qu'importe les efforts qu'elle fournit. Pourtant Anita est la meilleure en tout. Elle bosse dur pour arriver à "satisfaire" les exigences de son paternel. Son avenir ? Devenir brillante, coûte que coûte. 
Pourtant, Anita a un autre rêve, qu'elle n'ose avouer à sa famille : chanter. 

Ces quatre adolescents, s'ils se connaissent, ne se côtoient pas pour autant et ne semblent pas avoir grand chose en commun. 
Puis vient Andor. 
Andor c'est le nom de l'astéroïde qui menace la terre. Les chances (ou malchances en l'occurrence) qu'elle s'écrase sur la terre ? 66% ! Soit un tiers de chance qu'ils survivent, contre deux-tiers qu'ils meurent tous. Autant dire que les espoirs sont minces. 
Il leur reste deux mois avant l'impact... deux mois de sursis. 
Mais que fait-on dans ce cas-là ? Quand, justement, d'avenir, tu n'en as plus ?! Comment réagir ? Quoi faire de ce laps de temps ? Continuer à vivre comme si de rien était ? Ou vivre ses rêves ? 

Pour son premier roman Tommy Wallach fait fort. 
Qui ne s'est pas posé la question au moins une fois dans sa vie, sur ce qu'il ferait en cas de fin du monde ? 
Si comme, à l'instar de nos héros, nous n'avions que 2 mois à vivre, que ferions-nous ? 
Tout du long de ma lecture, je me suis posée la question moi aussi. (Et je cherche encore la réponse :p )
Pourtant, cette météorite, même si elle est le "cœur" de cette histoire, elle n'en est en aucun cas son centre
L'auteur a pris le parti de privilégier la psychologie de ses personnages à l'action. 
Ne vous attendez pas à un roman d'action ou à une romance dystopique à proprement parler, car ce n'est pas le cas. Bien-sûr cette histoire comporte son lot de rebondissements, mais pas en rapport avec Andor. 
Si c'est la fin du monde relate une tranche de vie de 4 ados qui, à l'aube de la fin du monde, rêvent de s'accomplir, de s'épanouir.  Et franchement ? C'est réussi ! 

C'est un roman addictif, surprenant par son déroulement (je ne m'attendais pas du tout à ça), par son style de narration à quatre voix, par la façon dont l'auteur traite cette histoire, et puis, par sa fin ! Je suis restée comme deux ronds de flan ! (Mais je ne sais toujours pas si je l'aime ;) )
Il y a même un passage juste avant la fin qui m'a tellement scotchée que j'ai dû le relire à plusieurs reprises : l'auteur nous balance une "bombe" avec tellement de légèreté et désinvolture que c'en est vraiment, vraiment déstabilisant. Choquant même ! Puis vient le dénouement final, et là... et là, je m'arrête là... (méchante, moi ? mais non !)

En bref ? C'est une histoire à ne pas manquer qui change de ce qu'on lit habituellement. 
Ce livre paraîtra le 07 janvier 2016 chez






vendredi 30 octobre 2015

Les cartographes T1, La sentence de verre de S.E Grove

Nathan Éditions, 01 octobre 2015 - Grand Format 564 pages
(disponible en eBook)



Sophia vit à Boston, en Nouvel Occident. Depuis huit ans, lorsque ses parents explorateurs ont disparu en mission, elle est élevée par son oncle Shadrack, le plus célèbre cartographe de Boston. Mais voilà qu'il est brutalement kidnappé... La jeune fille s'élance alors sur ses traces. Elle n'a qu'une piste : une mystérieuse carte de verre accompagnée d'un message, que Shadrack est parvenu à lui laisser. Avec son nouvel ami Théo, elle va traverser terres, mers... et se confronter à des mondes complètement différents.

**Merci  aux Éditions Nathan pour ce roman**

Ce livre, j'étais hyper impatiente de le lire, à la limite de faire un caprice "Je veux, je veux, je veux". 
Je ne sais pas ce qui m'a séduite en premier. Est-ce le résumé si original et intrigant ? Ou bien cette sublime couverture ? Probablement les deux. 
J'ai donc commencé ma lecture pleine d'entrain et d'optimisme. 
 
***
L'univers des Cartographes est bien particulier et très riche. 
"Le cataclysme s'est produit par une belle journée d'été en 1799. En une terrible seconde, les parties du monde se sont éloignées les unes des autres. Elles se sont détachées du temps, chacune d'elles projetée à une époque différente mais sans avoir bougé d'un point de vue géographique. Le monde venait d'être  brisé et un autre avait pris sa place. Ce cataclysme fut appelé le Grand Bouleversement."
Dorénavant la terre est séparée par des époques différentes pouvant remonter jusqu'à l'Âge des dinosaures. 

Cette histoire se déroule en 1891, soit presque cent ans après le Grand Bouleversement. Sophia, notre héroïne, est une jeune fille de treize ans, résidant à Boston dans le Nouvel Occident. Elle vit avec son oncle, Shadrack, un Cartographe célèbre. Ce dernier a la garde de Sophia depuis 10 ans maintenant - les parents de Sophia, des Explorateurs, ayant disparu lors d'une expédition. 
Sophia a toujours rêvé de partir à leur recherche, mais du fait de son jeune âge, elle n'a jamais pu se lancer dans cette aventure. Lorsqu'une loi partiale est votée, annonçant la fermeture  totale des frontières dans les mois à venir (plus personne ne pouvant entrer ou sortir du Nouvel Occident), Shadrack lui annonce qu'il est temps, avant qu'ils ne puissent plus le faire, de partir à leur recherche. 
Mais alors qu'ils préparent leur expédition, Shadrack est kidnappé ! 
Sophia n'a donc d'autres solutions que de partir sur les traces de ses kidnappeurs. Pour l'aider, elle ne possède qu'un mot que Shadrack a réussi à lui écrire avant d'être enlevé, et d'une aide providentielle... ou pas... en la personne de Théo, son nouveau compagnon de route, un jeune garçon échappé d'un cirque...
***
Je vous ai dit que j'étais super motivée et tout et tout, pour lire ce roman  ? Oui. Et bah, ça n'a pas duré !
L'auteur a crée un univers tellement vaste, tellement riche, que je m'y suis noyée. 
Au début, ça allait à peu près, mais au fil des pages, j'ai eu l'impression de m'enfoncer dans la vase... dans un énorme bourbier. C'est le genre de récit qui demande beaucoup, beaucoup de concentration (et avec deux enfants à la maison ce n'est pas toujours évident). 
Alors je ne sais pas si c'est moi qui ai fait ma blonde 
ou si le récit est vraiment ardu à la compréhension, mais plus j'avançais dans l'histoire, moins je la comprenais. Dès l'explication des Cartes, j'étais perdue... (et ça n'a fait qu'empirer à chaque nouvelle explication.)

En tout cas, le résultat est que je n'ai pas compris grand-chose de ce que je lisais. Entre le Théo qui débarque plus ou moins de nulle part, Sophia qui se comporte comme une adulte, le lachrima qui vient comme un cheveu sur la soupe (d'ailleurs je n'ai toujours pas compris le rôle de cette créature) l'enlèvement de Shadrack par... euh... bah là encore je n'ai pas compris qui était cette personne, ni ce qu'elle voulait...
 bref, j'ai rien pigé ou presque. 

Pourtant, je n'ai pas de suite arrêté ma lecture, car bizarrement je n'en avais pas envie. Je me suis un peu retrouvée comme une gamine qui regarde un film dont elle ne saisit pas tout (doux euphémisme) mais qui est grisée par l'atmosphère et l'action de celui-ci. Dans les Cartographes c'est ça, l'univers est très complexe (beaucoup trop d'informations en peu de temps) mais en même temps il est électrisant et donne envie de connaître la suite. 
Sauf que, à un moment donné, la gamine qui mate son film auquel elle ne pige rien, fini par ? Par
Par... s'endormir, oui ! 
Donc voilà, quand est arrivé ce moment inévitable où je me suis ennuyée, j'ai préféré stopper là ma lecture. 
Par contre, il n'est pas dit que je ne la reprenne pas un jour, quand j'aurais plus de temps, l'esprit plus éclairé et pas d'enfants dans la maison.