mercredi 28 octobre 2020

Avis La neuvième maison de Leigh Bardugo

 

 

Éditions De Saxus, 27 août 2020, 554 pages, disponible 

au format papier et numérique

 

 

 

 


Alex " Galaxy " Stern a vécu une adolescence chaotique. Élevée à Los Angeles par une mère hippie, elle a abandonné l'école très jeune pour se retrouver dans un monde sombre, violent et sans avenir.

À 20 ans, elle est la seule survivante d'un horrible massacre inexpliqué, et c'est sur son lit d'hôpital qu'elle se voit offrir une seconde chance : rejoindre la prestigieuse université Yale en intégrant la maison Léthé. Cette entité, appelée La Neuvième Maison, surveille les huit sociétés secrètes de Yale ; ces dernières forment les futurs décideurs ainsi que les personnes influentes et pratiquent la magie sous différentes formes, bien souvent sinistres et dangereuses.

Alex a été choisie, car elle possède un pouvoir rare et mystérieux : elle peut voir les fantômes. Alors que son mentor a disparu, elle va devoir enquêter sur le meurtre d'une jeune fille. Ce qu'elle va découvrir va bien au-delà de l'horreur... 

 

Le résumé du roman dit exactement ce que vous devez savoir pour entamer votre lecture sans trop en révéler !

Donc, je ne vais pas développer l'intrigue plus que le nécessaire.

Alex a donc pu, par un concours de circonstances plutôt morbide : un massacre dont elle a été la seule survivante, intégrer la prestigieuse université de Yale.

Mais uniquement parce qu'elle est capable de voir les Gris - comprenez par là les fantômes - un don très rare et très utile pour le Léthé, une maison chargée de surveiller les huit maisons de Yale qui pratiquent la magie à divers niveaux.

La mission du Léthé ?

Veiller à ce qu'il n'y ait pas de dérapages dans les pratiques, ce qui pourraient entrainer de terribles conséquences.

Darlington va devenir le mentor d'Alex et tenter de lui inculquer les bases de la magie et des règles qui régissent le Léthé.

L'entente n'est pas immédiate tant ils sont totalement opposés, niveau caractère.

Alex a eu un parcours plutôt chaotique - et c'est peu de le dire - ce qui lui a forgé un esprit fort, indépendant et caustique.

Darlington est plus sobre, plus terre-à-terre, il suit les règles, ce qui n'est pas toujours le cas de son "élève"

Cette formation n'est donc pas de tout repos car Alex a DU caractère, du répondant et n'en fait souvent qu'à sa tête, ce qui ne convient pas souvent au flegmatique Darlington qui voit parfois dans son élève, un cas désespéré. 

Alors qu'un crime est commis sur le campus, Alex va devoir enquêter - presque - seule car Darlington a disparu dans un ...

Hé, hé !!! Vous ne pensiez quand même pas que j'allais vous le dire ! 


L'enquête va se révéler beaucoup plus compliquée que prévue et les découvertes que va faire Alex vont démontrer que les ramifications sont nombreuses et l'assassin prêt à tout pour ne pas être démasqué.

J'en veux pour preuve que la jeune femme est victime, non pas d'une, non pas de deux mais bien de trois tentatives de meurtre.

Si ça ce n'est pas de l'acharnement ...

Je vous préviens tout de suite : ce livre est impossible à lâcher avant le dénouement et même alors, on se refuse à le refermer.

D'une part, nous avons le suspense et l'angoisse qui vont crescendo au fil des pages et d'autre part,  les incursions dans le passé qui nous éclairent sur le parcours de Darlington et d'Alex, sur ce qui les a conduits à travailler ensemble, ce qui a causé la disparition de Darlington et surtout, surtout le secret que cache Alex.

 

Car oui, elle peut voir les fantômes mais pas que ....


 

Et puis, cette fin ... 

Je pensais - naïve que je suis - qu'il s'agissait d'un one-shot , pour découvrir par la suite qu'il n'en était rien. 


 

Il ne me reste donc plus qu'à patienter en attendant une suite qui s'annonce encore plus captivante et addictive que ce premier tome !

La seule chose que j'ajouterai est que, pour ma part, il m'a fallu attendre les 80 premières pages avant de m'immerger totalement dans le récit car je ne voyais vraiment pas où aller me mener le récit.

Mais une fois ce cap franchi : Caramba !!!  Un pur régal !


 







 

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