mercredi 20 février 2019

Orion T2, Les étoiles ne meurent jamais de Battista Tarantini

Hugo Roman, 7 février 2019 - Broché 340 pages
Disponible en eBook




Entre Orion Atlay, chorégraphe réputé pour son irrévérence, et Leo Kats, talentueuse première danseuse de l'Opéra de Sydney, ce fut une collision, un intense pas de deux entre ténèbres et lumière. Un nouveau ballet est né : Perséphone consacrera l'envol de la jeune artiste et achèvera en apothéose l'œuvre du chorégraphe français. 
Désormais libre et amoureuse, Leo part avec Orion en résidence artistique à Tokyo. L'antre de Hiro Neruji, maître de ballet japonais, abrite l'envol sensuel et amoureux des deux Étoiles. Entre souvenirs et espoirs, désir et passion, Orion et Leo s'enlacent et créent pour la scène l'histoire de leurs propres âmes qui se cherchent et s'attisent. 
De Tokyo à Barcelone, de New York à Paris, Perséphone et Hadès grandissent avant la représentation finale. Au point qu'on ne sait plus lequel soutient l'autre... Orion renoncera-t-il pour autant à ses funestes projets ? Dans ce ballet de l'amour et de la mort, à l'heure où le rideau tombe, c'est encore la danse qui gagne, envers et contre tout.




Avant de lire cette chronique, je tiens à vous informer qu’il y aura deux spoilers (vous serez prévenus au moment où ils arriveront) et j’invite les personnes qui n’ont pas encore lu le roman, à découvrir ces spoilers après lecture afin de préserver tout le suspens du livre.

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre avec la suite d’Orion ; Les étoiles ne meurent jamais, même si certains éléments en tenant le livre en main m’avaient déjà mis la puce à l’oreille.
J’ai adoré retrouver l’ambiance de la danse et l’histoire de Leo et Orion. Nous reprenons l’histoire en atterrissant au Japon, dans l’antre du Japonais et ami d’Orion, Hiro Neruji, maître de ballet qui pratique le butō, « danse du corps obscur », une danse japonaise.
Alors qu’Orion a pour objectif de libérer Leo, il n’a toujours pas renoncé à ses projets. Au début du roman, le couple est des plus fusionnels et nous avons plaisir à voir Orion se dévoiler. Mais très vite, un événement va chambouler cette courte harmonie et Léo, pour se protéger, décide de quitter Orion.

En parlant d’Orion on peut dire que dans ce second tome, il se dévoile à nous, contrairement au premier qui est plus axé sur Leo. J’ai découvert des facettes d’Orion qui m’ont beaucoup surprise, son besoin de liberté et d’indépendance, ses secrets et aussi, malgré son égoïsme, une certaine forme de générosité. Ce personnage complexe a su me toucher tout au long du récit, j’ai compris sa souffrance et j’ai également compris pourquoi il voulait y remédier de cette façon. Garder son indépendance. Sa liberté. À jamais.
Leo quant à elle est beaucoup plus mûre dans ce second tome. Elle est un subtil mélange de force et de faiblesse. Par ailleurs, à travers les personnages, on retrouve beaucoup ces thèmes d’opposition. Au départ Leo est prisonnière de la danse, grâce à Orion elle s’affranchit en dansant. Leo est une danseuse qui évolue vers la lumière, qui grandit ; Orion est une étoile qui se retire dans l’ombre, qui cherche à s’éteindre. SPOlLER Leo veut vivre... Orion veut mourir. FIN SPOILER

Ce roman m’a énormément plu, j’ai voyagé avec les personnages au Japon, à Paris, en Espagne... J’ai aussi voyagé émotionnellement, en me demandant qu’elle serait l’issue de cette histoire, une étoile qui s’éteint ou qui continue de briller ?

Le seul point qui m’a moins plu dans ce roman est la fin. Je l’ai trouvée un peu abrupte, mais également ATTENTION SPOILER j’avais espéré qu’elle soit triste afin de donner davantage de puissance à ce roman très riche. En fait, même si je me suis doutée que la fin serait heureuse, j’ai été perturbée par le fait qu’Orion change d’avis si brutalement alors qu’il martèle tout au long du texte que sa décision est prise et qu’elle est irrévocable. Il va jusqu’à dire que nous ne sommes pas dans un livre où tout est bien qui finit pour ensuite faire l’inverse. Alors certes, on comprend ce qui l’a fait revenir sur sa décision ; mais malheureusement, pour moi, le personnage a perdu en crédibilité sur ce point, alors que j’ai été ravie de découvrir toutes ses facettes tout au long de cet opus. FIN SPOILER. Malgré ce point, j’ai passé un excellent moment avec ce second tome qui, comme le premier, est d’une grande addictivité. Battista Tarantini est douée pour écrire sur le sport, l’art ou encore le domaine militaire. J’ai vraiment hâte découvrir le thème de son prochain projet.

En conclusion, Battista Tarantini est une des très rares auteurs de romance que je suis assidûment (la romance n’étant pas le genre que je lis le plus) et je suis très impatiente de tenir son prochain roman entre mes mains.




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