Hachette romans, 29 septembre 2021, 240 pages,
disponible au format papier et numérique
« Tu ne mérites pas de porter ma création, ma chérie ! »
Delia Ward
adore poster des selfies sur l’appli Vies2Rêve. Mais pour figurer parmi
les comptes les plus likés, il faut poster tous les jours… dans les plus
belles tenues possible… comme les filles de son nouveau collège huppé.
Hélas,
Delia est élevée par une mère célibataire qui a tout juste les moyens
de lui offrir une place de boursière dans cette école. Les rôles
s’inversent enfin le jour où Delia découvre un manteau qui rend toutes
ses camarades vertes de jalousie. Et ses selfies… impeccables !
Mais a-t-elle vraiment intérêt à conserver ce manteau étrange qui refuse à présent de la quitter ?
Ne ferait-elle pas mieux de le rendre à sa créatrice, une certaine… Cruella d’Enfer ?
L'apparence, l'avis des autres, les selfies, la course aux likes, telle est la vie de Delia au travers l'appli Vies2Rêve.
Gagner les plus de followers possible, le plus de petits cœurs roses pour être au top du classement.
Et si tu reçois un seul diablotin , c'est la fin de tout, le plongeon vers le fond du classement.
Delia change d'école et se doit d'être parfaite pour sa rentrée et de publier THE selfie pour impressionner ses nouvelles condisciples.
Mais voilà pas qu'un énorme bouton a décidé de s'installer sur son nez ! C'est la CATASTROPHE !
Une seule solution : être absolument tendance mais voilà, les magnifiques bottes d'hiver de Maison d'Enfer qui s'annoncent être le must cette saison coûtent.... Très, très cher !
Trop cher pour la maman de Delia.
Comment faire pour être au top quand on n'a pas les moyens de se payer ce qui est tendance et risquer de devenir la risée dans sa nouvelle école huppée ?
Des marques, des marques, des marques.... C'est la seule chose qui compte.
Obligée de supporter - difficilement - les moqueries et la cruauté de Harper, la pimbêche de l'école qui elle, bien sûr, s'habille chez Maison d'enfer, Delia est au plus bas !
Mais tout va changer lorsqu'elle trouve un manteau de l'illustre maison, abandonné près d'une benne à ordure et s'en empare.
Ce manteau devient peu à peu comme une seconde peau tant il est doux, confortable et qu'il embellit indéniablement l'adolescente.
Bonheur suprême, elle est même acceptée dans la Clique Chic de Harper et elle devient THE influenceuse par excellence !
Finis les selfies ratés, elle est tout simplement SUBLIME !
Mais chaque médaille a son revers et Delia ne va pas tarder à le découvrir.
Tout comme dans Course contre la mort, on pourrait dire que bien mal acquis ne profite jamais.
Mais ici, nous abordons en plus un sujet qui est d'actualité : le
culte de l'apparence, du paraître qui oblige à être toujours parfait(e), qui vire parfois à
l'obsession, qui fait de la vie un cauchemar si les selfies sont moins
beaux, moins tendance.
Tout ce paraitre qui parfois peut se terminer très mal !
Il n'y a qu'à voir par exemple sur Snapchat les filtres qui nous permettent d'avoir des yeux de biche, un teint de pêche, des lèvres pulpeuses, ...
Le naturel, l'acceptation de soi tel que nous sommes ne sont plus d'actualité, loin de là !
Tout est sujet à un marketing effréné : il faut avoir les chaussures d'une telle marque, les vêtements d'une autre sous peine d'être traité en paria et d'être mis sur la touche, raillé de tous.
Et les réseaux sociaux n'arrangent pas les choses, loin de là. Ils ne font que renforcer cet aspect.
Et puis, cette fin qui, tout comme dans Course contre la mort, m'a totalement prise au dépourvu !
Nous sommes loin du pays des Bisounours!
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