vendredi 4 décembre 2020

Avis : Chronos T1 Un temps pour jouer de Marion De Juniac

  

Éditions Librinova (auto éditions), 19 novembre 2020, 295 pages, disponible 

au format papier et numérique

 

 

 

 

 

Si elle avait su qu'elle tuerait quelqu'un avant la fin de l'année scolaire, jamais elle n'aurait cliqué sur ces sept lettres bleues cet après-midi-là... Désireuse d'échapper à sa vie banale d'adolescente, Lisa découvre un jeu captivant qui l'entraîne dans une quête effrénée du temps, pour sauver le monde du chaos. Une mission bien trop exaltante pour qu'elle perçoive combien le merveilleux monde parallèle de Gaia menace de plus en plus l'équilibre de sa propre existence. Jusqu'au jour où... 

Ce roman est dédié à tous ceux qui ont envie de s'évader, aux accros des jeux vidéo et à ceux qui n'ont jamais joué, aux adolescents qui se sentent incompris et à leurs parents qui ont envie de mieux les comprendre...

 


Alors qu'elle est sur son ordinateur, Lisa reçoit un drôle de message ne contenant qu'un mot : Chronos.

Intriguée et curieuse, elle clique et se retrouve plongée dans un jeu où elle découvre le monde de Gaia.

Elle y fait la rencontre de trois vieux sages et de 7 autres jeunes dont Rick et ses beaux yeux bleu-vert.

Gaia, aussi appelée la terre du temps a, à sa tête, un souverain : Chronos. 

Elle apprend par les sages qu'un méchant : Hadès, est arrivé sur Gaia pour voler le temps et perturber l'équilibre de l'horloge universelle ce qui provoquerait le chaos non seulement sur Gaia mais aussi dans notre monde. 

Allez savoir pourquoi, lorsque Rick lui demande comment elle s'appelle, elle lui répond Lilly.

Elle sera donc Lisa dans la "vraie" vie et Lilly lorsqu'elle se rendra sur Gaia.

Les vieux, comme le groupe les appelle entre eux, leur révèlent qu'ils ont été choisis et qu'ils sont les élus destinés à combattre l'effroyable Hadès.

Pour Lisa, le jeu tourne très rapidement à l'obsession. 

Le temps, le temps, le temps. 


 

Elle ne fait que courir toute la journée, néglige ses amis, écourte les échanges avec eux ou avec sa famille pour amasser le plus de temps possible pour pouvoir repartir et rester plus longtemps sur Gaia. 

Lisa devient égoïste, n'hésite pas à mentir pour arriver à ses fins, pour repartir au plus vite sur Gaia où elle va retrouver les autres, ceux qu'elle considère comme ses vrais amis. 

Mais Lisa/Lilly ferait mieux de se méfier car les apparences sont parfois trompeuses !

 

A la base, ce récit a pour but de nous faire prendre conscience de la dépendance que peuvent entrainer les jeux vidéos et la façon dont on s'isole socialement, de l'impuissance de la famille face à une telle situation.

Mais suite à ma lecture, j'ai trouvé que ce que l'auteure décrit comme un jeu vidéo n'en est pas vraiment un.

En effet, j'ai plutôt eu l'impression que c'était comme si Lisa franchissait un portail qui la conduisait dans un monde parallèle car ce n'est pas son avatar qui agit (ou interagit) mais bien elle !

C'est elle qui ressent tout : les odeurs, le froid, la chaleur, la douleur, ...

Un jeu vidéo ne peut faire cela (enfin ... pas que je sache !)

En plus, lors de son premier "voyage", elle ressort du jeu avec un bracelet à son poignet qui va lui permettre d' "accumuler" du temps.

Chose qui ne la surprend absolument pas, comme si c'était normal de jouer et de revenir avec un objet. 

En bref, ce premier tome met surtout en place le monde de Gaia, les différents protagonistes et surtout l'intrigue.

Une intrigue qui gagne en puissance à la fin et laisse présager un second tome plus palpitant.





 

 

 

 

 

 

 

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