mercredi 20 mai 2020

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Résumé :
Elle déteste dire oui. Il va lui faire adorer ça.
Kate est surnommée la « Dragonne », et ce n’est pas pour rien ! Bourreau de travail, caractère bien trempé, elle impressionne autant qu’elle effraie.
Contrainte à des vacances forcées, elle atterrit sur la petite île de Paradise Island, au cœur de la Polynésie française. Au programme : soleil, plage, farniente… tout ce qu’elle déteste !
Et la cerise sur le gâteau ? Anton. Sexy et mystérieux, il lui tient tête et la rend dingue… au point de bouleverser tous ses repères.
Elle refuse de céder même au désir, il est décidé à la faire succomber…
Ça promet !


Extraits :
"Je scrute le paysage et éclate d’un rire nerveux. J’ai l’impression d’être tombée dans un remake pitoyable de Lost.
Je suis en enfer.
– La réception est sur ta gauche.
J’incline la tête vers Hulk qui arbore un sourire trop éblouissant pour être honnête, puis me tords le cou dans la direction qu’il indique. Rien. Il n’y a rien, à part du vert, du vert et encore du vert. Un vert ridicule qui tranche radicalement avec le blanc étincelant du sable fin et de cette immensité d’eau transparente qui nous entoure.
– Entre les arbres, là, me montre Paco. Tu vois  ?
Je pince les lèvres, sans daigner lui répondre. D’un pas vif, je m’élance vers la jungle, bien décidée à trouver cette réception pour pouvoir repartir au plus vite. Je ne passerai pas la nuit ici.
Mes talons s’enfoncent dans le sable moelleux, ce qui rend ma démarche cahotante. Paco, qui me suit avec mes valises, rigole de bon cœur. D’un geste rageur, je retire mes escarpins, puis me retourne pour lui faire face. Aussitôt, il cesse de rire, pose les bagages à terre, avant de lever prudemment les mains en l’air.
– Oh  ! Oh  ! Doucement  ! Je sais que ton voyage a été long, que tu es fatiguée et tout, alors on va se détendre. Tu veux bien  ?
– Un mot… Dis encore un mot, et je redessine ton minois de telle sorte que même ta mère ne te reconnaîtra pas.
Ma voix vibre de rage. Les yeux exorbités, Paco mime le geste de museler sa bouche.
Cette mise au point effectuée, je reprends ma route et suis un petit chemin dallé. Je pousse un cri de douleur lorsque la pierre chauffée me brûle la plante des pieds. Je peste, sautille gauchement et tente d’accélérer le pas. Paco feint une toux pour masquer un gloussement inopportun. Si le sol n’était pas si chaud, je m’arrêterais pour ajuster mon tir  ; je n’ai pas ce luxe, tant pis. Ma chaussure vole dans les airs et, pendant une fraction de seconde, le temps semble suspendu. Hélas, le projectile finit sa course dans un parterre de fleurs qui borde l’allée sans atteindre sa cible.
Je m’apprête à lancer ma dernière munition, lorsque j’aperçois enfin le bâtiment principal.
– C’est ce machin  ?
– Ça dépend… Tu vas me jeter l’autre chaussure à la figure  ?
Ce n’est pas l’envie qui me manque.
– Mais c’est quoi cet endroit  ?"

"Pendant l’heure qui suit, nous nageons côte à côte en alternant le tuba et l’apnée. Il n’y a qu’à se pencher et mettre la tête sous l’eau pour découvrir la faune incroyable du lagon.Une raie manta, immense et majestueuse, me frôle le bras. Je sursaute si fort que j’avale par mégarde une gorgée d’eau de mer. Je remonte à la surface en toussant et en riant en même temps.Anton me rejoint aussitôt et nous dirige près du bateau. Il se tient aux barreaux de l’échelle du voilier d’une main et me soutient de l’autre, car avec mon hilarité j’ai bien du mal à garder la tête hors de l’eau.– Alors, c’était comment ?Un sourire craquant aux lèvres, il attend ma réponse. Incapable de mettre des mots assez forts sur ce que je ressens, ma bouche s’écrase sur la sienne. Parce que ce moment est magique.Et que j’en ai envie, tout simplement. Je ne réfléchis pas, laisse la passion me guider, pour une fois. Anton se raidit, sans pour autant me repousser. Ses lèvres sont aussi douces que je l’imaginais.Ma langue se faufile entre la barrière de ses dents pour approfondir notre échange. Anton grogne et resserre son étreinte autour de moi. Nos jambes s’enlacent sous l’eau, nos bassins se collent.Un désir impérieux me fait frissonner même si l’eau est à plus de vingt-cinq degrés. Je gémis quand sa main caresse le bas de mes reins. J’en veux plus. Tellement plus.Perdue dans une brume de désir, la réalité me rattrape, aussi brutale qu’un uppercut, lorsqu’il s’écarte d’un mouvement brusque."

"Avec toi, j’ai l’impression d’être un funambule sur une corde raide. Un faux pas, et tout s’écroule. Parfois, je me dis que je ne parviendrai jamais à franchir l’obstacle, et puis, comme à cet instant, j’entrevois ce qui m’attend de l’autre côté, après la traversée, et ce que je vois me plaît, Kate. Ça me plait beaucoup."

"D'un simple frôlement, il a le pouvoir d'atteindre mon âme pour lui rendre un peu de sa lumière."





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