lundi 27 mai 2019

Le prieuré de Crest de Sandrine Destombes



 
Éditions Hugo Thriller//Broché 347 pages//7 mars 2019
Disponible en eBook



 

Sandrine Destombes continue d'explorer le territoire du fait divers avec Le prieuré de Crest, une enquête où les femmes sont coeur de l'intrigue. " 
Madame, je vais vous demander de sortir du véhicule, s'il vous plaît. "
Le sous-lieutenant Benoit se remémorera longtemps cette scène avec une seule question en tête : aurait-il agi différemment s'il avait su ce que déclencherait ce simple contrôle routier ?
Une enfant de huit ans tourmentée.
Une mère disparue à cause du 6-6-B.
Une conductrice qui finit sa course dans le fossé.
Un cadavre aux yeux énuclés.

Telle une comptine macabre, voilà les quelques mots qui se trouveraient dans le rapport du gendarme avant que les Experts du Pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale ne débarquent à Crest.
Toute cette agitation vient troubler cette commune tranquille de la Drôme. La tranquilité, c'est aussi ce que sont venues chercher la hiératique Joséphine et ses protégées ; ces femmes du prieuré, sorte de gynécée où les hommes n'ont pas droit de cité.
" Une atmosphère envoûtante et une écriture ciselée. " Michel Bussi



 


J’ignore si je n’ai pas su me laisser embarquer par l’intrigue ou si je n’étais pas dans le bon état d’esprit pour lire ce roman, toujours est-il que je suis passée complètement à côté de ma lecture et j’en suis la première chagrinée. J’avais plus qu’adoré Les jumeaux de Piolenc, j’ai même eu un véritable coup de cœur pour ce titre et j’étais très pressée de lire un nouveau roman de l’auteure. Malheureusement, avec Le prieuré de Crest, je me suis ennuyée durant une grosse partie de ma lecture, et certaines fois au point d’avoir lu plusieurs pages à la suite pour finalement me rendre compte que je ne mémorisais pas ce que je lisais. Le pire, c’est que je n’ai aucun reproche particulier à faire à l’auteure, sa plume est simple mais dynamique, les idées sont là, l’intrigue est très bien construite, le suspens est présent tout au long du texte…

Autant dire que je suis la première à ne pas comprendre pourquoi la sauce n’a pas prise.

L’histoire commence par un simple contrôle routier, en province. Quand Benoît, sous-lieutenant de la gendarmerie de Crest, arrête un véhicule, il est loin de se douter qu’il s’apprête à vivre sa première grosse enquête. La conductrice, qui transportait une petite fille, Léa, perd le contrôle de son véhicule et décède. Léa, grièvement blessée, est alors kidnappée. Aussitôt une course contre la montre est engagée, il faut retrouver la petite fille au plus vite. À cela s’ajoute la découverte de plusieurs cadavres qui semblent tous porter la signature d’un serial killer. Un meurtrier machiavélique avec un plan parfaitement étudié.
Les indices sont dispersés ça et là, il nous faut reconstruire le puzzle, réfléchir, prendre en compte les nombreux éléments qui s’ajoutent au fil des pages, chaque révélation en entraîne une autre. Le roman est très dense, les sujets abordés à travers les protagonistes et leur histoire sont très forts et très durs. Par ailleurs, nombreux sont les personnages féminins, on peut dire que l’auteure les a mis à l’honneur dans son roman.
Sandrine Destombes a conclu son texte par une fin ouverte, fin qui peut frustrer le lecteur mais qui laisse également place à l’imagination et aux déductions.

Je pense qu’il y aurait beaucoup à dire sur ce roman et en terminant cette chronique, je suis frustrée et également désolée de ne pas pouvoir faire plus, de ne pas avoir su plonger dans cette intrigue. Malgré cela, j’ai tout de même hâte de lire le prochain titre de cette romancière, en espérant avoir un aussi beau coup de cœur que pour Les Jumeaux de Piolenc.



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