Éditions Harlequin HQN, format eBook, 29 pages, 20 mai 2013
Printemps 1916
En arrivant dans sa maison de campagne où
elle compte bien se changer les idées, Marie-Gabrielle a la mauvaise
surprise de constater que la toiture s’est à moitié écroulée. Des
travaux s’imposent d’urgence, mais à qui s’adresser, avec cette guerre
qui a envoyé tous les hommes valides au front ? Heureusement,
découvre-t-elle avec soulagement, il reste encore au moins un
représentant du sexe fort au village, en la personne du jeune Adrien,
qui ne doit qu’à son âge de n’avoir pas encore été mobilisé. Un jeune
homme qui, note-t-elle dès leur première rencontre, lui semble
particulièrement vigoureux. Aussi décide-t-elle de l’embaucher
sur-le-champ, ravie d’avoir trouvé quelqu'un pour l’aider. Ravie,
surtout, à l’idée que ce jeune homme si viril pourrait lui rendre bien
d’autres services…
Comment combler son appétit sexuel dans un pays où il n'y a quasiment plus d'hommes ? La guerre bat son plein et Marie-Gabrielle jeune trentenaire, y a perdu son époux, même si celui-ci n'assurait pas au lit, une présence masculine lui manque. Alors, Marie tente de combler ce manque par d'autres jeux... que je vous laisse découvrir...
Et puis il y a sa rencontre avec Adrien...
C'est la seconde nouvelle érotique que je lis de Gilles Milo-Vacéri et je ne suis pas déçue. Ce ne sont pas juste des histoires de c**. Les scènes torrides sont très joliment décrites, sans vulgarité aucune, il y a de la tendresse, de l'amour et toujours une fin magnifique. De quoi combler nos envies de romantisme et nos culottes desséchées.
Extraits:
En pénétrant dans sa chambre, elle sourit en voyant son godemiché abandonné au beau milieu du lit et la valisette renversée. Faisant mine de rien, elle laissa glisser sensuellement son peignoir à ses pieds. La jeune couturière sourit, elle aussi, en découvrant ce qui ornait le couvre-lit. Un sourire éclatant, qui ne portait nulle trace de gêne. Puis elle admira ostensiblement le corps nu de Marie-Gabrielle.
– Oh ! Je vois que madame était occupée, si vous le souhaitez, je peux revenir plus tard…
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Pour enfiler ses bas de soie très chic, elle tendit ses fesses vers la porte, lui offrant une vue imprenable sur son sexe luisant de désir, regrettant presque qu’il n’entre pas pour la prendre de force. Ensuite, elle attrapa sa guêpière, ce nouveau sous-vêtement à la mode, et elle attacha ses bas aux jarretelles intégrées qu’elle noua lentement, une à une.
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