Harlequin &H, 22 avril 2020, 388 pages, disponible au format numérique
Sortie papier le 3 juin 2020
Elle n’est pas prête à aimer, mais il est là pour lui apprendre.
L’amour, Avery y a renoncé. Elle ne peut donner à un homme ce qu’il désire, elle le sait. Alors quand Wade, le canon que la fac lui assigne comme tuteur, se dit prêt à tout pour la séduire, elle le prévient aussitôt qu’il perd son temps. Personne, pas même ce séduisant étudiant en art, ne peut changer celle qu’elle est devenue. Pourtant, avec son regard bleu océan qui rend dingues toutes les autres filles, il est loin de la laisser indifférente. Et, quand il propose de lui donner des cours particuliers à l’approche des partiels, elle sent combien il lui sera difficile de s’en tenir à sa résolution. Ça tombe mal : Wade ne reculera devant rien pour la faire craquer…
L’amour, Avery y a renoncé. Elle ne peut donner à un homme ce qu’il désire, elle le sait. Alors quand Wade, le canon que la fac lui assigne comme tuteur, se dit prêt à tout pour la séduire, elle le prévient aussitôt qu’il perd son temps. Personne, pas même ce séduisant étudiant en art, ne peut changer celle qu’elle est devenue. Pourtant, avec son regard bleu océan qui rend dingues toutes les autres filles, il est loin de la laisser indifférente. Et, quand il propose de lui donner des cours particuliers à l’approche des partiels, elle sent combien il lui sera difficile de s’en tenir à sa résolution. Ça tombe mal : Wade ne reculera devant rien pour la faire craquer…
Le
résumé m’avait tellement plu et s’agissant de la plume d’Alfreda Enwy, j’y suis
allée sans me poser de questions.
Mais ça ... c’était avant de commencer à lire et
de me rendre compte qu’il s’agissait du spin-off de la duologie Ne crois pas
que tu m’aimes qui nous relatait l’histoire entre Autumn et Mao, histoire que
j’ai lue bien évidemment et que j’avais adorée.
Not made for love peut se lire
indépendamment, car l’auteure distille quelques éléments de la duologie, mais à
mon sens je vous conseillerai quand même de la lire avant de suivre les
aventures de Avery.
Bon, après cette petite explication, il est temps de
raconter l’histoire d’Avery et Wade.
Avery,
la petite dernière de la fratrie Falls, est une jeune étudiante en art. Cinq ans
plus tôt, elle a vécu un fort traumatisme et depuis ce jour elle essaie tant
bien que mal de le surmonter.
Et si pour elle, seule compte sa sœur et son
frère, il lui est toujours dur et éprouvant de rentrer chez elle.
Mais elle peut
compter sur sa meilleure amie Robin, un brin fofolle et drôle. Solitaire, elle
partage son temps entre ses cours, ses lectures et son bénévolat dans un centre
pour femmes. Jusqu’à ce qu’un jour, où lisant en marchant, son front est heurté
par une main qui la sauve d’une rencontre qui lui aurait fait une grosse bosse.
Cette main appartient à Wade, un jeune homme, étudiant l’art lui aussi.
Avery
ne pense jamais le revoir, Wade a été charmé dès leur rencontre fortuite.
Mais
contre toute attente, il va s’avérer que la jeune femme a besoin d’un tuteur,
ayant malheureusement quelques mauvaises notes à ses derniers contrôles. Et ce
tuteur n’est autre que Wade, le sauveur.
Si pour elle tout est clair : elle a
juste besoin d’aide afin d’améliorer ses notes, lui la trouve différente des
autres femmes et forcément elle suscite son intérêt.
Mais sous cette façade d’indifférence,
Avery ne peut cacher qu’elle le trouve très beau et très intéressant, cette
relation va évoluer au gré de la confiance et de l’intérêt grandissant d’Avery
envers Wade qui va faire preuve d’une patience exemplaire.
Alors
que dire ? Que j’ai adoré ?
C’est trop léger pour exprimer ce que
j’ai ressenti pour cette lecture.
Alfreda Enwy jongle avec les mots, nous
faisant ressentir tellement d’émotions.
Parlons des personnages principaux que
j’ai particulièrement adoré : Avery est une survivante et fait preuve
d’une grande force de caractère. Bien sûr, elle n’oubliera jamais ce qui lui
est arrivé, mais le fait d’en avoir parlé à son groupe de soutien pour ensuite
devenir bénévole, lui a permis de reprendre sa vie en main même si elle n’est
pas parfaite. En effet, les séquelles sont là, elle ne ressent plus rien, aucun
désir ni envie. Elle est persuadée d’être cassée, abîmée et même si elle
voulait d’une relation avec un homme, elle pense que personne ne voudrait
d’elle.
Qui a besoin d’une femme cassée et de son passif ? Personne selon elle.
J’ai adoré son
caractère, sa pertinence et ses réparties bien senties et drôles.
Et
puis Wade débarque avec son humour, son charme, sa patience, sa douceur. C’est
un homme en or, vraiment, il est beau mais n’en joue pas. C’est vraiment le
petit ami idéal et parfait pour Avery. Mais Wade cache aussi au fond de lui une
souffrance, la peur de l’abandon et c’est certainement à cause de ça qu’il n’a
jamais voulu avoir de relation durable et stable. Mais face à la petite
Avery,il se pourrait qu’il ne puisse résister, il est attiré comme un papillon
vers la lumière.
J’ai
adoré que l’histoire prenne le temps de se mettre en place, déjà cela paraît
logique au vue de l’histoire personnelle d’Avery. Ils prennent le temps de se
connaître, de s’apprivoiser mutuellement, de se faire confiance. C’est une
relation qui est tout en tendresse, c’est doux et sincère. L’alchimie est
présente dès le départ entre eux et va monter crescendo comme les sentiments
qu’ils ressentent.
Je
n’oublie pas de parler des thèmes qu’Alfreda Enwy traite ici et qui sont
toujours autant d’actualité. Les sujets sont difficiles mais parfaitement bien
décrits, avec justesse sans tomber dans le mélodrame larmoyant.
Il y a tellement
à dire sur cette romance, que je pourrais continuer encore sur quelques pages.
En
bref, Alfreda Enwy m’a encore charmée avec cette romance profonde et touchante.
Les émotions sont bien présentes, et les personnages super attachants. C’est
addictif, intense, bouleversant de réalité et finalement très positif.
C’est
bien sûr un coup de coeur !!
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