Addictives éditions, 22 janvier 2020, disponible uniquement au format numérique
Ce n’était pas prévu. C’est encore meilleur.
Stephen est sûr de lui, inflexible et déterminé. Il contrôle chaque aspect de sa vie et refuse catégoriquement les imprévus.
Sauf que Charlie, rousse incendiaire au caractère de feu, est une tornade qui chamboule tout sur son passage !
Elle a du répondant, un corps à se damner, un humour incisif, et Stephen n’a jamais été aussi troublé.
Il refuse de s’engager, elle déteste les histoires d’un soir.
Qui cédera le premier ?
Stephen est sûr de lui, inflexible et déterminé. Il contrôle chaque aspect de sa vie et refuse catégoriquement les imprévus.
Sauf que Charlie, rousse incendiaire au caractère de feu, est une tornade qui chamboule tout sur son passage !
Elle a du répondant, un corps à se damner, un humour incisif, et Stephen n’a jamais été aussi troublé.
Il refuse de s’engager, elle déteste les histoires d’un soir.
Qui cédera le premier ?
Charlie
McNeil est une jeune pompier, déjà lieutenant de la Station 21 à Seattle.
Pour
elle, ce choix de carrière était inné, elle n’a jamais voulu suivre une autre
voie, suivant le chemin de son père dont elle est très proche. D’ailleurs, la
sécurité et l’altruisme, c’est une affaire de famille, ses 2 frères étant
respectivement militaire et psychanalyste spécialisé dans les chocs
post-traumatiques.
Si aujourd’hui la jeune femme est célibataire,
c’est quelque part car elle est d’un naturel très indépendant, mais aussi parce
que les hommes en général ne lui laissent pas vraiment le choix : ils ont
beaucoup de mal à gérer le stress qu’engendre son emploi…
Mais ce n’est pas
grave pour Charlie, elle vit plutôt bien son célibat…
Un jour qu’elle est de corvée de formation aux
règles de sécurité auprès d’employés d’une entreprise, Charlie va découvrir la célèbre
société « Little Smile », agence de mannequin pour enfants, mais
surtout son dirigeant, le beau et énigmatique Stephen Zunino.
Charlie va être
surprise de l’ambiance qui règne sur ce lieu : tout semble aseptisé, ne
laissant aucune chance de survie au moindre microbe, les employés sont
surqualifiés en terme de sécurité (du moins en ce qui concerne la théorie) et
on trouve un extincteur tous les 3 mètres…
Ce qui lui semblait bizarre va
l’être encore plus lorsqu’elle va rencontrer Stephen qui ne semble pas badiner
avec la sécurité et l’hygiène, quitte à en être carrément maniaque !
Pourquoi adopte t-il ce comportement ?
Et pourquoi semble t-il si froid,
si « vide », si triste…?
Charlie va rapidement avoir l’occasion de
faire plus ample connaissance avec lui et de connaître ses démons puisque Stephen
va accepter les stages de sécurité, en immersion dans sa caserne, qu’elle va
lui proposer afin de parfaire la formation de ses employés…
Sauf que ça ne va pas être simple pour elle
de percer les secrets de monsieur « Control Freak »…
Cette
histoire est originale par bien des aspects !
Charlie n’est pas une jeune fille
impressionnable, elle a un métier dangereux et l’assume parfaitement, tout en
gardant un côté un peu fleur bleue sous son casque. Si elle n’est pas une jeune
fille en détresse de prime abord, on devine très vite qu’elle n’est pas aussi
dure qu’elle ne le laisse paraître…
Il faut simplement qu’elle arrive à faire
confiance et se laisse un minimum aller, qu’elle accepte de pouvoir aimer et
d’être aimée en retour.
Stephen de son côté est touchant : jeune
papa parfait auprès de sa fille Bella, on arrive très vite à comprendre son
comportement et ses angoisses sans qu’elles ne soient pourtant dévoilées trop
tôt dans le roman.
Pour une fois, c’est donc une femme qui semble plus forte et
la plus à même d’aider un homme, ça change des romances habituelles.
Cependant, les sautes d’humeur fréquents de
Stephen le rendent un peu pénible parfois.
Qu’il ait du mal à surmonter ses
phobies, qu’il soit maladivement angoissé, qu’il n’arrive pas à laisser un peu
les choses se faire sans les contrôler, ok…Mais il pourrait au moins de temps
en temps essayer de dialoguer plutôt que de s’emporter violemment comme il le
fait à chaque fois, se prendre un peu en main plutôt que de se morfondre en
excuses, d’autant plus que s’il demande pardon aussi souvent pour ses paroles
déplacées, c’est bien qu’il est conscient qu’il a un réel problème.
En effet, certains traits des personnages auraient pu être plus approfondis , certaines pistes sont évoquées sans y revenir (Bridget, la cicatrice dans le dos, la soirée d’Halloween…).
C’est dommage !
Le dénouement est lui-même un peu expéditif et je l’ai trouvé un peu « facile »…
Avec de tels personnages, une histoire aussi originale et émouvante, je pense que les choses auraient pu être un peu plus développées…
Néanmoins, la trame même du roman est
intéressante, l’alternance de point de vue a parfaitement sa place et permet de
s’attacher aux personnages, de les apprécier, les comprendre…bon même si Stephen
trouve que la raclette pue, est lunatique au possible et parfois revêt un
caractère de suffisance rare, j’ai réussi à bien l’aimer.
Idem concernant
Charlie, même si je l’ai trouvée bien courageuse d’autant pardonner le jeune
papa, je ne comprends pas par contre pourquoi elle n’a pas un peu plus mené de
recherches sur le mystérieux Stephen… Google aurait peut-être pu l’aider un
peu !
Donc, même si l’histoire m’a carrément plu,
que les personnages m’ont vraiment intriguée, j’ai été un peu refroidie dans la
globalité… « Freak Control » reste tout de même une lecture plaisante
mais un peu trop rapide à mon goût.
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