Collection &H//Broché 324 pages//5 juin 2019
Disponible en eBook
On l’appelle Monsieur M.
Monsieur M. est beau, riche, puissant et adulé.
Et c’est le pire enfoiré du monde.
Mais
le décès de son père – qu’il détestait – va lui révéler l’existence
d’un petit frère, Jacob. Un petit frère qui n’est pas tout à fait comme
les autres et dont l’innocence et la simplicité vont l’emmener dans un
tout autre monde. Celui de la vraie vie. Un monde où les sentiments
existent et sont protégés comme les magnifiques trésors qu’ils sont. Le
monde où Monsieur M. pourra peut-être devenir Monsieur Aime.
Avant
j’étais un salaud est le premier roman que je lis de Louisa
Méonis. À travers ce texte, je découvre donc la plume de l’auteure
et son style. L’écriture est simple, fluide, l’humour est très
présent, même si je n’y ai pas toujours adhéré. Quant à
l’histoire, elle aura su me surprendre, en dépit de certains
clichés.
Tout
d’abord, nous faisons la connaissance de Monsieur M, un auteur de
best-sellers d’un peu plus d’une trentaine d’années qui se
comporte en véritable salaud avec les femmes. Comme en témoigne
d’ailleurs la première scène dans laquelle on le découvre.
Monsieur prend son pied avec une jeune femme puis la congédie sans
la moindre considération. On pourrait lui pardonner sa misogynie car
il vient d’apprendre qu’il a perdu son père, mais on comprend
tout de suite que son comportement irrespectueux est habituel envers
la gente féminine.
Son
père, M ne l’a pas revu depuis des années, il a coupé les ponts
avec lui à l’adolescence et n’a jamais vu son petit frère,
Jacob, qui a à présent vingt-cinq ans. Leur mère est morte à la
naissance de ce dernier. Bien que l’auteure ait justifié qu’ils
ne se soient jamais rencontrés, j’ai trouvé cet élément pas
très crédible. Vingt-cinq ans sans voir son frère en connaissant
son existence, ne serait-ce qu’une seule fois, ça me paraît peu
probable.
Peu
de temps après l’enterrement de son père, M décide donc de
rendre visite à Jacob pour faire sa connaissance. Il apprend que son
frère est atteint d’une forme de handicap mental, et de ce fait,
Jacob a la mentalité d’un enfant.
Ce
dernier ne vit pas dans un institut, mais en colocation avec
Capucine, une jeune femme de vingt-trois ans. Elle est chargée de
veiller sur lui car Jacob ne peut pas vivre seul. Donc, quand M vient
rendre visite à son frère, il fait également la connaissance de la
jeune femme.
J’ai
vraiment adoré le personnage de Jacob, tellement touchant, sans
filtre et qui a su me faire rire. C’est LE personnage du roman que
j’ai retenu, qui me donnait envie de poursuivre ma lecture.
Concernant
Capucine et la relation qui naît entre elle et M, elle m’a
malheureusement laissée de marbre. Tout va trop vite (il se passe
deux jours avant qu’ils ne se sautent dessus) et je n’ai ressenti
aucune émotion. En fait, toute la partie romance de l’histoire m’a
ennuyée. Peut-être parce que le personnage de M ne m’a pas
convaincue depuis le début (à part son sexe, il ne pense pas à
grand chose et il a vraiment un humour de gamin (basé sur le sexe))
et Capucine quant à elle, est très peu exploitée.
La seule chose qui m’a touchée, c’est la fin, assez brutale et à
laquelle je ne m’attendais pas en dépit des indices. Je n’arrivais
pas à y croire et j’ai relu plusieurs fois le passage pour m’en
convaincre. Personnellement, j’ai adoré, j’ai trouvé que ça
donnait du relief au roman et j’ai donc terminé ma lecture sur une
note positive.
Pour
conclure, Avant j’étais un salaud est une romance qui peut
paraître « classique » mais qui est forte du personnage
de Jacob et de sa fin surprenante.
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