Éditions Hugo Thriller//Broché 360 pages//3 janvier 2019
Disponible en eBook
LA DISPARITION
Layla a disparu il y a douze ans, en pleine nuit, sur une aire d'autoroute, alors qu'elle rentrait de vacances en France avec son petit ami, Finn. On ne l'a jamais revue depuis.
LES SOUPÇONS
Finn a raconté la vérité sur ce qui s'est passé cette nuit-là. Mais pas toute la vérité.
Ni aux policiers qui l'ont interrogé lors de l'enquête, ni même à Ellen, la soeur de Layla, avec laquelle il a refait sa vie et qu'il s'apprête à épouser.
LA PEUR
Quand un de leurs voisins croit apercevoir Layla près du cottage où vivent Finn et Ellen, le passé ressurgit. Finn reçoit d'étranges et inquiétants e-mails. Layla serait-elle encore en vie ? Et pourquoi des petites poupées russes, souvenirs de l'enfance des deux soeurs, font-elles soudain leur apparition ?
Layla a disparu il y a douze ans, en pleine nuit, sur une aire d'autoroute, alors qu'elle rentrait de vacances en France avec son petit ami, Finn. On ne l'a jamais revue depuis.
LES SOUPÇONS
Finn a raconté la vérité sur ce qui s'est passé cette nuit-là. Mais pas toute la vérité.
Ni aux policiers qui l'ont interrogé lors de l'enquête, ni même à Ellen, la soeur de Layla, avec laquelle il a refait sa vie et qu'il s'apprête à épouser.
LA PEUR
Quand un de leurs voisins croit apercevoir Layla près du cottage où vivent Finn et Ellen, le passé ressurgit. Finn reçoit d'étranges et inquiétants e-mails. Layla serait-elle encore en vie ? Et pourquoi des petites poupées russes, souvenirs de l'enfance des deux soeurs, font-elles soudain leur apparition ?
Ayant
beaucoup apprécié Défaillance de BA Paris, c’est avec impatience
que j’ai eu envie de plonger dans son nouveau roman, Dix petites
poupées. Le résumé, plus qu’alléchant, m’avait déjà mis
l’eau à la bouche.
À
peine l’ai-je donc tenu entre mes mains que je l’ai commencé. Je
l’ai lu assez vite, l’histoire étant très addictive. Les pages
se tournent toutes seules, l’écriture est simple et fluide, le
suspens omniprésent.
Nous
débutons le roman sur la déposition de Finn, faite douze ans avant
le début de l’histoire, le soir où Layla, sa petite-amie, a
disparu. J’ai adoré ce passage car nous sommes dès le départ
plongés dans le vif du sujet. D’ailleurs, ce que j’ai aimé
par-dessus tout, ce sont les pensées de Finn qui concluent la
déposition que nous venons de lire et qui, dès le début, nous
donnent envie d’enquêter.
Donc
douze ans après, nous retrouvons Finn qui semble filer le parfait
amour avec Ellen. Ellen qui n’est autre que la sœur de Layla !
Dès
le début, nous nous interrogeons sur ce qui s’est vraiment passé
pendant cette nuit. Dans la première partie de la lecture nous
alternons entre passé et présent, ce qui nous met dans un climat
d’attente perpétuelle car évidemment, nous voulons savoir ce qui
s’est passé avant, mais également ce qui va se produire
maintenant.
Dans
la deuxième partie, nous avons le point de vue de deux personnages.
L’un est Finn ; l’autre, je vous laisse le découvrir.
Passer d’un protagoniste à l’autre renforce considérablement le
suspens puisqu’il nous faut démêler le vrai du faux afin de ne
pas se faire piéger.
Enfin,
dans la dernière partie, Finn conclut l’histoire.
Nous suivons
l’intrigue à travers ses yeux pour, enfin, découvrir la vérité.
Une vérité à laquelle j’ai fini par penser, mais à laquelle je
ne pouvais pas croire parce qu’elle me semblait trop tirée par les
cheveux.
En
effet, ça sera pour moi, en dehors de quelques longueurs, le seul
point négatif de ce roman. J’ai trouvé l’idée sympathique,
mais il me manquait sans doute des explications pour que je puisse y
adhérer. Pour moi, à ce moment-là, le scénario ne m’a pas paru
très crédible.
Néanmoins,
malgré cette ombre au tableau, j’ai passé un très bon moment de
lecture.
Ce
que j’apprécie beaucoup, dans les deux thrillers que j’ai lus de
B.A Paris, c’est qu’on sort de l’esprit « enquête
judiciaire » avec un ou des meurtre(s), la scientifique, la
police etc. Ici pas de meurtres, de violence, mais de l’angoisse.
La victime est vivante et le but est de la torturer (ou même de la
tuer) psychologiquement. L’épier, la manipuler, la faire douter,
la pousser aux portes de la folie. Ça a quelque chose d’extrêmement
malsain et d’un peu effrayant, et on ne peut s’empêcher de
penser que cela pourrait si facilement nous arriver…
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