jeudi 19 avril 2018

Meg Corbyn T5, Cartes Ivoire d'Anne Bishop

Milady, 21 mars 2018 - Grand Format 480 pages
Disponible en eBook

L'insurrection humaine a été brutalement réprimé par les Aînés, ces terra indigene plus sauvages et dangereux encore que leurs congénères des Enclos. Les humains qui ont survécu savent à présent qu'il faut craindre ce qui rôde dans les territoires interdits au-delà de leurs frontières. Heureusement, l'Enclos de Lakeside n'a subi que peu de dégâts grâce aux efforts de Simon, Meg et de la meute humaine. Mais l'arrivée du frère du lieutenant Montgomery, un vaurien prêt à tout pour s'enrichir aux dépens des autres, menace tout ce qu'ils ont accompli. Car si les Aînés, curieux face à ce nouveau type de prédateur, sont prêts à attendre qu'il commette de lui-même une erreur fatale, Meg a vu dans ses cartes l'ombre de la mort qui plane...


Et voilà, la saga Meg Corbyn s’achève ici. Autant vous dire que j’ai un gros pincement au cœur à l’heure où j’écris ces mots. 

Cette série m’aura transportée durant 5 tomes dans un univers dur, parfois même sombre, mais aux personnages lumineux. Si solaires qu’ils réchauffent notre cœur de leur chaleur. Les quitter est un réel déchirement ! J’ai adoré couiner à leurs côtés. 

Ce qu'il y a de remarquable, et innovant, avec l’univers d'Anne Bishop, c’est qu’elle n’a pas essayé d’humaniser les métamorphes. Les loups restent des loups. Leurs agissements au quotidien et leur instinct sont purement animal. Ce qui, bien évidemment, donne des scènes super cocasses. D’ailleurs, j’ai eu mon premier fou rire dès le début du récit – la course poursuite entre Simon et Kowalski sur son vélo est hilarante. Je n’ai eu aucun mal à imaginer la scène. Ces petits pans de leur vie, qui peuvent sembler anodins, vont vraiment me manquer. 

Pour autant, ce tome n’est peut-être pas mon préféré (d’où mon 4/5). Bien sûr, j’ai couiné, soupiré, souri et même ri (beaucoup), mais il est quand même un peu mou, et plus dérangeant : prévisible. L’intrigue, cette fois, ne m’a pas emportée comme je l’espérais. J’ai aimé, oui, mais j’aurai voulu plus. 

Il en va de même pour la romance. Anne Bishop est la reine de la frustration. Laisser ses lecteurs sur sa faim, comme ça, c’est cruel. Il aurait fallu au moins 100 pages de plus de romance entre Meg et Simon… minimum ! Malgré cela, j’ai poussé plein de petits soupirs énamourés, tant je les trouve choupinous. 

En bref ? C’est avec la larme à l’œil que je quitte ces héros que j’aime tant. Ils m’auront fait vibrer pendant 5 tomes. Une série génialissime qu’il ne faut manquer sous aucun prétexte. 



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