Éditions Harlequin/Collection &H Poche 384 pages
10 janvier 2018/Disponible en eBook
Elle a renoncé à l’amour. Il refuse de renoncer à elle.
Professeur
d’art à l’université, Conrad enchaîne les aventures sans lendemain. À
32 ans, il est en pleine remise en question : il aimerait trouver sa
muse, celle qui rallumera chez lui la flamme créatrice, celle auprès de
laquelle il se réveillera chaque matin. Quand il rencontre Samantha, il
tombe instantanément sous son charme. Cette femme le subjugue, le
fascine, et il devine qu’il lui plaît ; pourquoi s’obstine-t-elle alors
à le repousser ?
Depuis ce diagnostic qui a bouleversé sa vie,
Samantha n’est plus la même. Si sa maladie l’a forcée à reprendre sa vie
en main et à revoir ses priorités, ses cicatrices lui rappellent sans
cesse la trahison de son propre corps; un corps qui est devenu un
étranger. Et si elle-même ne parvient pas à s’accepter, comment un homme
pourrait-il l’aimer ?
Tout d’abord, ce qui m’a attirée dans ce roman est le sujet choisi par l’auteure. J’avoue que je ne lis que très peu de textes sur la maladie car bien souvent, ce sont des œuvres très dures.
Ici, nous suivons le parcourt de Samantha, une jeune femme plutôt battante malgré ce que le personnage appelle ses Samanthations (lamentations) mais qui n’en aurait pas avec une telle maladie ? En effet Samantha est atteinte d’un cancer du sein et elle se bat pour guérir.
J’ai beaucoup apprécié cet aspect du roman, j’aurais toutefois aimé qu’il soit plus détaillé, car à part quelques légers passages et symptômes, le roman se concentre vraiment sur la relation entre Conrad et Samantha.
Leur histoire commence par un accrochage sur la route et Conrad, le coureur de jupons, va se trouver irrémédiablement attiré par Samantha. Néanmoins, cette dernière ne s’autorise pas à aimer et a dit non à sa sexualité depuis qu’elle a été opérée du sein. Elle ne supporte pas sa cicatrice et se sent une étrangère dans son propre corps.
Si j’ai compris Samantha, j’ai en revanche trouvé que son comportement était un peu exagéré. Elle a une cicatrice sur le sein, certes, ce n’est pas facile à accepter pour sa féminité mais elle a quand même la chance de ne pas avoir eu d’ablation. Dans son malheur, je trouve qu’elle s’en sort plutôt bien. Du coup, pour une cicatrice en forme de C dont il ne me semble pas qu’elle soit disgracieuse (ou alors ce détail m’a échappé), je me suis dit que sa réaction était très dure même si j’ai tout de même compris son rejet. Après là où je l’ai davantage comprise, c’est par rapport au fait qu’elle ait la maladie en elle et cela peut effectivement donner suite à un blocage. Difficile de s’épanouir ou de s’autoriser à aimer quand on ne sait pas si on va guérir.
Dans l’ensemble j’ai passé un bon moment de lecture, la plume de l’auteur est fluide, les pages défilent. J’ai beaucoup aimé l’emploi de la troisième personne, je trouve que cela amène beaucoup de profondeur au texte.
La romance est toute en douceur. J’ai trouvé le personnage de Conrad attachant de part sa volonté et son acharnement à conquérir Samantha. Malgré tout ce qu’elle lui fait subir, il s’accroche et fait son maximum pour la rendre heureuse. Je l’ai davantage apprécié que la jeune femme qui parfois, m’a un peu agacée (notamment avec ses nombreuses crises de colère qui m’ont parfois laissée perplexe).
Pour conclure, ce roman est une jolie histoire avec une grosse dose d’espoir et je le conseille à toutes les romantiques dans l’âme qui aiment voir les héros surmonter les difficultés.
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