Lumen, 21 septembre 2017 - Grand Format 540 pages
Disponible en eBook
Gagner peut être la pire des malédictions...
Fille du général le plus titré de l'Empire, Kestrel a eu la faiblesse, alors qu'elle réprouve l'esclavage, d'acheter dans une vente aux enchères un jeune homme du nom d'Arin. Pire encore, elle a eu la bêtise de lui permettre de devenir son ami... et de laisser la ville entière s'en émouvoir. Elle n'a compris qu'au dernier moment son erreur, en découvrant l'impensable : espion aux ordres de son peuple oppressé, les Herranis, le jeune homme était là depuis le début pour la trahir, pour renverser le pouvoir.
À présent, tout a changé. Kestrel a été contrainte de lutter pour sa survie. Elle a vu ses amis tomber autour d'elle et a dû supporter la douleur de la trahison d'Arin – elle dont l'éducation entière lui souffle de tout faire pour se venger. Mais, quand il a fallu choisir son camp, elle a préféré, à son tour, l'impensable : sacrifier son bonheur pour celui des Herranis, céder à un terrible chantage qui la force à tourner le dos à Arin une bonne fois pour toutes. Elle est désormais la fiancée du fils de l'Empereur. S'ouvre, à la cour, un terrible jeu d'échec où Kestrel doit mentir à tout le monde, depuis le monarque – un homme sans pitié qui se délecte de la souffrance d'autrui – jusqu'à Arin lui-même, en passant par la masse des courtisans qui n'espèrent que sa chute.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple !
Ne trouvant pas de mots suffisamment explicatifs, voici un gif qui représente très bien mon ressenti.
Ce gif, vous l'insérez dès le début de la lecture. Puis au quart, à la moitié, aux trois-quarts et enfin à la fin. Bref, c'est ma tête du début à la fin de ce roman !
Je n'ai jamais eu autant envie de jeter un livre par la fenêtre (métaphoriquement parlant). Les événements s'enchaînent, mais jamais dans le sens que l'on voudrait, nous, lecteurs. Tout au long du récit, nous subissons les affres de nos héros. Tous ces complots, trahisons, coups montés, mensonges, non-dits... et cela nous rend totalement chèvres.
C'est hyper frustrant de ne pas pouvoir agir et d'être spectateur de ce naufrage, car il s'agit bien là d'un naufrage.
La romance entre Arin et Krestel est l'une de ces romances impossibles, empoisonnée par le monde cruel dans lequel ils évoluent.
Avec la fin du tome 1 - insoutenable - l'on savait déjà qu'entre eux, les obstacles seraient au rendez-vous. Mais à ce point ? Pfiou ! Il faut avoir les nerfs solides.
Chacun pense faire au mieux, parfois pour l'intérêt de son peuple, parfois pour l'intérêt de l'autre, mais au final, aucun d'eux n'est vraiment libre. Entravés, ils deviennent de simples marionnettes.
J'ai frémi, frissonné d'horreur (Face au machiavel de l'Empereur) et surtout, j'ai ragé ! Et c'est dans cet état second, mélange d'incrédulité, de colère contenue et d'une souffrance légitime que j'ai refermé ce livre.
Le petit bémol qui m'empêche de mettre un 5/5 est au niveau de la construction de certaines phrases. Je ne sais pas si cela est dû à la traduction ou non, mais quelques-unes d'entre elles m'ont parue lourdes et mal tournées. Du coup, cela a parfois cassé le rythme de ma lecture.
En bref ? Un roman qui prend aux tripes ! Qui nous secoue, nous malmène et qui nous rend totalement accros.
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J’ai retenu mon souffle jusqu’à la dernière page. Impatiente d’avoir le tome 3 car j’ai fini le livre complètement désespéré.
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