vendredi 16 janvier 2015

Love Game T3, Tamed d' Emma Chase

Hugo Roman, 08 janvier 2015 - Grand format 300 pages
(disponible aussi en format eBook)

Dans ce troisième volume de la série Love game, nous revenons à l'époque de Love game 1 [Tangled] mais cette fois-ci nous découvrons l'histoire qui se noue entre Matthew, le meilleur ami de Drew et l'excentrique Delores, la BFF – Best Friend Forever – de Kate. Lorsque Matthew tombe sous le charme extravagant de Delores, il sait immédiatement que cette femme est spéciale... À l'inverse, Dee Dee est persuadée que Matt est encore l'un de ces hommes qui va la séduire et la laisser tomber aussitôt... Dans ce troisième volume, toujours aussi drôle que sexy, Matthew - l'homme qui ne pensait pas tomber amoureux - nous confie comment tout est arrivé... de la passion à la naissance de son amour. Découvrez ce que les hommes pensent vraiment !

**Merci à Adeline et aux Éditions Hugo Roman pour l'envoi de ce roman**


Vous vous souvenez de Matthew Fisher ? Certainement oui. 
C'est le meilleur ami de Drew dans le tome un. Ce tome 3 raconte son histoire. 
Si vous avez bien fait attention, dans le premier Love Game, nous avions déjà senti un léger frémissement d'histoire entre Matthew et Delores Warren (Dee), la meilleure amie hyper intelligente de Kate.

Alors que Drew et Kate "s'affrontent", Matt et Dee font connaissance et entament une relation sex-friends. Du sexe pour le sexe tout en restant juste des amis, le bonheur quoi !!! 
Tout va bien jusqu'à ce que Matt se rende compte que ça ne lui suffit plus, qu'il souhaite un vrai engagement.
Comment Dee va-t-elle réagir face à cette demande, elle qui justement fuit devant toute relation sérieuse ?


J'adore cette série !! Et ce troisième livre ne m'a pas déçue, encore une fois.
Matthew est juste l'homme parfait ! C'est ce que j'appelle un adulescent : jeux vidéos, bars, boîtes de nuit, coucher à droite, gauche, sans contraintes, tout est bon pour lui. Son bon caractère en fait un homme attendrissant et trop sexy. Il vous semble arrogant ? Oui mais... et alors? Il peut se le permettre : il est jeune, beau, fait une brillante carrière, gagne très bien sa vie et au lit, c'est un Dieu.

Mais au contraire de son pote Drew, il est tout à fait ouvert à entamer une relation sérieuse. Lorsqu'il se rend compte que Dee est celle qui est faite pour lui, il est prêt. 

Extrait : (Matt)
Revoir la même femme plusieurs fois ne me pose aucun problème, du moment qu’on continue à s’éclater. Et, un jour, je m’imagine me poser : le mariage, les enfants et tout ce qui va avec.
Mais en attendant de trouver la femme idéale ? Je m’éclate avec toutes celles qui ne le sont pas.
Je suis un mec qui voit le verre à moitié plein. Rien ne m’abat. J’ai une vie géniale : un bon job qui me permet de m’offrir les plus beaux joujoux pour mec qui sont mis sur le marché, des amis géniaux, une famille un peu bizarre mais soudée. « Émo » ne fait pas partie de mon vocabulaire, mais Yolo aurait dû être mon deuxième prénom.

Le problème vient de Dee justement. Avec plusieurs expériences désastreuses dans son passé, elle refuse de s'engager et préfère la fuite, avant de trop souffrir. (Dee, si tu me permets : mauvais choix... très mauvais choix... Matthew est pfiouuuu... juste l'homme idéal.)

Extrait : ( Dee)
– Ma mère disait toujours que je lui rappelais un chien en laisse à qui on n’avait jamais appris à rester « au pied ». Qui tire toujours sur la corde, impatient de partir. Il y a une chanson country dont j’aime bien les paroles : « Je ne veux pas la simplicité, je veux la folie ».
Elle hausse les épaules, timidement. « Ça, c’est moi. »

Je ne vais pas revenir sur le style d'Emma Chase. Depuis le départ je suis en admiration par son aptitude à se mettre dans la peau d'un homme. C'est drôle, tendre, émouvant. On se laisse embarquer dans son univers avec un grand plaisir et c'est juste jouissif.
Je suis totalement fan !!

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Ce livre est un service-presse des Éditions Hugo Roman



Extrait : 
 Matthew dîne chez ses parents et sa mère lui demande 
Elle se penche vers moi, et, sur un ton conspirateur, elle murmure :
– Est-ce que c’était… un problème sexuel ?
Mon morceau de poulet se loge dans mon œsophage. Je frappe mon torse pour le déloger, mais ma voix reste un peu rugueuse.
– Pourquoi ?
– Il n’y a aucune gêne à avoir, Matthew, dit-elle en se redressant contre le dossier de sa chaise. Tu sais, c’est moi qui essuyais tes fesses, il n’y a aucune raison qu’on ne puisse pas avoir une discussion entre adultes au sujet de ta vie sexuelle.
« Essuyais tes fesses » et « vie sexuelle » ne devraient jamais, jamais, être dans la même phrase. À moins que votre nom soit Woody Allen.
Je me racle de nouveau la gorge, qui est encore brûlante.
– Non, maman. c’était nickel sur ce plan.
– T’es sûr ? Parfois les femmes ne sont pas à l’aise pour exprimer leurs besoins…
Hopla, non, il faut que ça cesse tout de suite.
– … communiquer leurs désirs. Mon club de lecture, ce mois-ci, parle précisément de ce sujet. Cinquante Nuances de Grey. Est-ce que tu veux que je te le prête, Matthew ?
Je bois une longue gorgée d’eau.
– Non, je le connais déjà maman, merci.
Par contre, le fait que ma chère, douce et tendre mère le connaisse, je suis certaine que ça va me faire faire des cauchemars.
Elle met gentiment sa main sur la mienne.
– Très bien. Tu me diras si tu changes d’avis. Ce monsieur Grey a vraiment plein d’idées sur ce qu’on peut faire avec une cravate.


Parce que deux avis valent mieux qu'un...

**Merci à Adeline et aux Éditions Hugo Roman pour l'envoi de ce roman**


Dans ce troisième volet, nous reprenons l'histoire au début du tome 1, mais cette fois-ci l'histoire est centrée sur Matthew et  de Dee-Dee :
Matthew Fisher est le meilleur ami de Drew Evans. Avec Stevens (le mari de la sœur de Drew) ils forment un trio de choc, et ce, depuis leur enfance. Leur parents étant des amis, Matthew considère donc Drew comme son frère. Matthew c'est aussi le parti idéal : beau, riche, intelligent, sexy et célibataire...
Delores Warren (alias Dee-Dee) est la meilleure amie, exubérante, fidèle et brute de décoffrage de Kate. Ingénieur aérospatial (oui ça en jette, hein ?), cette fille est un peu un ovni, un "petit" tsunami, sauvage et indomptable, qui sait  aussi  bien capter l'attention ou vous rembarrer en un regard. 

Ici nous sommes dans la tête, non plus du charmant mais non moins co**, Drew (je l'insulte, mais je l'aime !), mais dans celle de Matthew - le mec parfait -  !! Mais là ...mmh ...J'ai comme un doute...
Je soupçonne Matthew d'en avoir rajouté.... Allez avoue, Matthew ? Tu n'es pas aussi parfait ? T'en rajoutes pour nous impressionner ?!! Hein ? *commence à devenir hystérique* Avoueeeeeuh !

Eh oui, si être dans la tête de Matthew est tout aussi drôle que pour Drew, on est vite aussi bluffé par son caractère ! Par son humour, sa bonne humeur, son côté prévenant (sans être non plus le neu-neu de service). Il est à la fois, taquin, obstiné, malicieux, optimiste, attendrissant, sexy, drôle, patient, avenant, protecteur....et j'en passe ! Être dans sa tête c'est une bouffée de bonne humeur et de bien-être. Il n'a pas ce côté agaçant de Drew malgré qu'il soit, lui aussi, "égocentrique" mais plus dans le ton de la rigolade, il est sûr de lui mais n'en fait pas des tonnes.

Dee-Dee, elle, m'a un peu déçue (bah oui ! Mais juste un peu ;))... Quand elle dit ne pas savoir choisir ses mecs, je confirme, vu que quand un mec parfait tel que Matthew se pointe, elle fuit ! Son manque de discernement m'a agacée (grrr). A côté de ça, j'aime sa franchise, son bagout et cette fragilité qu'elle tente de cacher. 

Et puis dans Love Game, il y a aussi, au-delà de la romance et de l'humour, une magnifique amitié entre nos personnages ! Ils sont unis, soudés et forment une grande famille. Un coup de cœur particulier pour "la garce" (Alexandra, la sœur de Drew) que je trouve excellente et la petite Mackenzie qui est adorable. C'est un plaisir de retrouver tous ces personnages que j'affectionne tant, dans ce troisième opus !!

En conclusion : Une histoire très belle, plus en légèreté comme pour le premier volet. Avoir le point de vue de Matthew est un baume de bonne humeur, d'amour, de tendresse avec un zeste "so sexy" qui fait frétiller nos tangas.
La relation entre Dee-Dee et Matthew est sulfureuse, cocasse, tendre, passionnée, touchante... Ce savoureux cocktail nous donne au final, une magnifique romance.
La plume d'Emma Chase est rafraîchissante, fluide, très agréable à lire et nous emporte dans un tourbillon de plaisirs. 
Une série à lire :)

Mes extraits : 

le premier je l'ai choisi un peu par chauvinisme lol  mais Emma Chase  qui connait La Cité de la peur, c'est la classe non ?
On est tous les deux haletants et je lui mordille le cou. Puis elle gémit de nouveau :
– Matthew… Matthew, il faut que…
Mes lèvres se déplacent sur sa peau chaude.
– Putain, moi aussi…
– Je…
Et deux secondes plus tard, Dee se dégage de mon étreinte, me pousse et sprinte dans le couloir. Je reste allongé par terre, respirant lourdement, essayant de comprendre ce qui vient de se passer. Et puis, le bruit caractéristique de quelqu’un qui vomit parvient jusqu’à moi.
Vous ne vous attendiez pas à ça, hein ? Eh bien on est deux.
J’ai l’estomac retourné en m’approchant de Dee, le bruit de son vomissement me rend malade. Je reste dans l’embrasure de la porte de la salle de bains.
– Ça va ?
Elle est assise devant les toilettes, un mouchoir sur la bouche, les yeux fermés.
– Est-ce que ça a l’air d’aller, à ton avis ?
– Non.
Elle gémit, mais pas de façon cool.
– Toi et tes putains de hot-dogs à la con. Je crois qu’ils étaient périmés.
Me sentant accusé, je passe en mode défensif.
– Ils étaient pas périmés, s’ils l’étaient, je serais…
Et je ne finis pas ma phrase. Car une bouffée de chaleur m’envahit, mon estomac se contracte, et je plonge vers la poubelle, la tête la première.
Ce qui fait vomir Dee davantage.
Ça me fait penser à La Cité de la peur et à Simon Jérémi qui vomit quand il est content. Et je rirais probablement de cette situation, si je ne me sentais pas si mal.

et un second extrait pour la route, car il m'a bien fait rire :

 Tu pleures ? me demande Dee, et j’entends sa surprise et son rire dans sa voix.

Je me reconcentre sur l’écran de télé. Dans lequel la pauvre mère de Julia Roberts, désemparée, crie qu’elle va bien, alors qu’il est évident que ce n’est pas le cas. Elle crie au sujet de toutes les choses qu’elle est capable de faire, contrairement à son enfant, qui n’a jamais pu.

Doux Jésus, ce film est déprimant.
– Mais c’est tellement triste, putain !, dis-je en gesticulant vers la télé. Comment t’arrives à regarder ça sans avoir envie de te tirer une balle dans la tête ?
Dee se couvre la bouche avec ses mains pour rire.
– Le fait que ça puisse te faire pleurer est l’une des raisons pour lesquelles j’aime tant ce film.
Ok, c’est n’importe quoi. C’est comme dire que j’aime la table dans le hall d’entrée de mes parents parce que je me cogne l’orteil dessus à chaque fois que je passe devant pieds nus




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