Harper Collins éditions, 8 janvier 2020, 240 pages, disponible au format papier et numérique
Pas besoin d’aller au bout du monde pour trouver l’amour. Enfin… pas toujours.
Partir en voyage du jour au lendemain à l’autre bout du monde ? Ça ne ressemble pas du tout à Céleste, casanière et raisonnable au possible. Pourtant, elle vient de le faire ! Et tout ça pour se lancer dans un prétendu jeu de piste censé la mener jusqu’à son grand-père biologique. Avec comme compagnons de voyage Herbert, un ami de sa grand-mère appartenant à la catégorie des papys râleurs insupportables, et Gaspard, un infirmier du Jardin des Magnolias, beaucoup, beaucoup plus charmant, le voyage promet d’être explosif. Céleste ne sait pas si elle trouvera ce qu’elle est venue chercher, mais une chose est sûre : sa vie va changer !
Partir en voyage du jour au lendemain à l’autre bout du monde ? Ça ne ressemble pas du tout à Céleste, casanière et raisonnable au possible. Pourtant, elle vient de le faire ! Et tout ça pour se lancer dans un prétendu jeu de piste censé la mener jusqu’à son grand-père biologique. Avec comme compagnons de voyage Herbert, un ami de sa grand-mère appartenant à la catégorie des papys râleurs insupportables, et Gaspard, un infirmier du Jardin des Magnolias, beaucoup, beaucoup plus charmant, le voyage promet d’être explosif. Céleste ne sait pas si elle trouvera ce qu’elle est venue chercher, mais une chose est sûre : sa vie va changer !
Céleste Bérel est plutôt épanouie dans sa vie
bien rangée : elle a pu ouvrir sa pâtisserie qui connaît un franc succès,
adore ses parents…
Pas besoin d'homme dans sa vie déjà bien remplie, nulle
place aux imprévus, Céleste aime tout diriger, tout prévoir et vit son
quotidien quasi millimétré.
Seulement, le destin s'en mêle, et Céleste doit
faire face au décès de sa grande tante Oscarine, il ne lui reste désormais plus
que ses parents et surtout sa mère qui, orpheline depuis plusieurs années, se
sent bien seule.
C'est aux funérailles que la vie de Céleste va
basculer, un vieil homme se prénommant Herbert, quelque peu acariâtre, ami de
la défunte Oscarine, vient lui révéler un grand secret de famille la
concernant.
Ni une, ni deux, si Céleste veut connaître son grand-père
biologique et ainsi reformer un semblant de famille, elle va devoir abandonner
son quotidien plan-plan et s'engager dans un road trip américain orchestré par
la défunte Oscarine…
Heureusement, elle n'est pas seule dans cette aventure et
peut compter sur l'humeur horrible et les jeux de mots incongrus d'Herbert,
ainsi que sur la présence rassurante de Gaspard, le bel infirmier de la
résidence de retraités où vivaient Oscarine et Herbert… Son voyage risque bien
de bouleverser complètement son mode de vie !
Feel
good vraiment très plaisant à lire, « Qui m'aime me le dise ! »
retrace tout le cheminement intérieur de Céleste, cette jeune femme qui a une
fâcheuse tendance à ne pas savoir se laisser aller…
La belle pâtissière est peu
sûre d'elle, paniquée au moindre changement de son quotidien, peureuse face à
l'inconnu à cause d'une maman un peu trop facilement angoissée. Et pourtant, de
façon complètement illogique, parfois elle s'en remet au destin ou au hasard
pour décider de ses actes, ou de l'humeur de la journée…
Malgré elle, elle va
devoir surmonter ses peurs et se lancer dans une aventure peu commune afin
d'essayer de retrouver son grand-père.
On retrouve bien là le caractère
généreux de Céleste qui s'inquiète davantage pour le moral de sa mère, plutôt
que de son propre bien-être…
Herbert, le vieil homme au caractère plutôt
spécial, associal, m'a bien fait rire par son sens de la bonne répartie :
même si ses sautes d'humeur laissent à désirer, on sent sa motivation, son envie
d'aider Céleste dans cette folle aventure, et très vite, on comprend qu'il
essaie de courir après le temps perdu…ce qui le rend touchant par bien des
aspects !
Gaspard, le dernier de l'équipée, est un
personnage mystérieux...on se demande un peu comment il se retrouve dans cette
expédition et ce qu'il a à y gagner… le mystère est bien maintenu jusqu'à la
fin.
Dans ce jeu de piste merveilleusement bien
organisé par Oscarine, Céleste va devoir repousser ses limites, sortir de sa
zone de confort et va apprendre à se reposer sur les autres, à donner de sa
confiance…
Ce roman est jonché de principes du type « Carpe Diem »,
sans pour autant aller jusqu'à la leçon de morale, il nous oblige à nous poser
des questions sur notre propre vie et sur les joies que l'on peut en retirer au
quotidien.
Plutôt court et facile à suivre, je me suis
toutefois un peu perdue dans les détails de l'arbre généalogiques de Céleste au
début, et dans les prénoms peu communs.
Mais la lecture rapide du roman et son
écriture fluide m'ont permis de bien vite m'accrocher à l'histoire.
A noter tout de même - car je sais que cela peu
gêner des lecteurs/lectrices - que le roman est écrit à le 3ème personne…
En bref, une histoire fell-good qui suit
une sorte d'enquête familiale, des personnages originaux, un voyage captivant
au travers des Etats-Unis, des rebondissements à la pelle tout aussi
surprenants les uns que les autres...un joli roman détente.
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