vendredi 29 septembre 2017

Les insurgés T1 : Conquête de Elle Kennedy

Hugo Roman, 14 septembre 2017 - Grand Format 334 pages
Disponible en eBook



Hudson Lane est la demi-soeur du leader des Souverains qui ont pris le pouvoir et instauré la loi martiale. Son frère a décidé de la marier à son second, ce qu'elle ne veut même pas envisager. Elle s'enfuit et risque la mort pour cette désertion. 
Dans sa fuite effrénée, elle croise le chemin de Connor Mackenzie qui a pris la tête des Insurgés. Elle ne peut lui révéler sa véritable identité. 
Entre ces deux-là naît une attirance immédiate, mais Connor n'est pas tout à fait prêt à accueillir une inconnue dans son groupe et Hudson va devoir lutter pour se faire accepter. 
Elle découvre ce que c'est que de vivre avec les Insurgés, les difficultés et les dangers du quotidien. 
Elle découvre aussi les histoires terribles qu'ont vécues ses nouveaux compagnons à cause des Souverains, en particulier celle de Connor et de sa famille. 
Mais son terrible secret va finir par être découvert, sa situation au sein des Insurgés est devenue plus que précaire. Connor va-t-il accepter qu'elle reste parmi eux ?



En fan de la plume de Elle Kennedy, je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle série. Cependant, je dois dire que mon avis sur ce premier roman est assez mitigé, même si ma note globale est positive. Plusieurs choses m'ont chagriné. Mais d'abord parlons un peu de l'histoire. 

Les insurgés, c'est quoi ? 
Suite à une guerre mondiale qui a ravagé la planète, le système gouvernemental a fondamentalement changé, pour se radicaliser. Dorénavant le monde dépend du CM, le Conseil Mondial. Lui seul peut décider. Pour exécuter et faire respecter les ordres donnés, il y a les Éxécuteurs, que l'on pourrait comparer à une milice. Cet état de totalitarisme bien évidemment ne plaît pas à tous. Le peuple se meurt. La misère et l'injustice sont partout. Des groupes d'Insurgés se sont alors créés. Ils militent contre le système en place qu'ils veulent détruire. 
Connor est un Insurgé. Quelques années plus tôt, il a perdu tout ce qui lui était cher et c'est, Dominik, le commandant en chef des Éxécuteurs le responsable. Depuis, il n'a qu'un mot en tête : vengeance.
Hudson, est une ancienne Éxécutrice qui vient de déserter. Sœur jumelle de Dominik, elle s'est enfuie quand ce dernier l'a trahie en la donnant en mariage à un être cruel et barbare. 
Par un concours de circonstances, Connor va accepter (tolérer) la présence de Hudson sur son campement pour quelques jours, mais cette dernière lui a caché sa véritable identité... 

Quand on lit le résumé, on s'attend à une romance dystopique où l'action sera omniprésente. Effectivement, il y a bien de "l'action", mais pas telle que je l'imaginais. La principale action de ce roman est le sexe. Pour le reste... c'est très limité. 
Moi qui adore les romans dystopiques, j'ai déchanté assez rapidement. L'univers est très peu recherché et passe vraiment en arrière-plan. Loin, loin, loin derrière le sexe. 

Je n'ai rien contre les scènes de sexe. Au contraire même, j'adore (surtout qu'ici elles sont chaudes bouillantes 😜😜 ). Mais quand on ne s'y attend pas, c'est assez perturbant ! 
C'est un récit purement érotique. Et j'ai eu l'impression que l'univers créé par Elle Kennedy servait simplement à justifier la lubricité des personnages. Puisque les Insurgés ont des mœurs dissolues, où le sexe prend une grande part de la vie et se fait sans complexe, à plusieurs, en public... peu importe. 
Et cette sensation m'a gênée. Et dérangée. 

J'étais donc clairement déçue au départ par la tournure des événements. Puis, sans que je ne sache quand, ni comment, j'ai fini par apprécier, vraiment, ce que je lisais. J'ai eu la boule au ventre, les tripes serrées et les émotions étaient au rendez-vous. Et même si la fin est carrément trop facile (et abusée !!), j'ai passé un très bon moment. 

En bref ? Un premier tome en demi-teinte en raison de la nature réelle de ce roman qui ne correspondait pas à mes attentes. Étant maintenant avertie, je pense que la suite sera mieux me satisfaire. 


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