Éditions Harlequin, &H, Broché 414 pages
10 mai 2017, Disponible en eBook
Corin a vingt-cinq ans, une boutique qui marche bien et… une peur
panique de mourir jeune. Chaque semaine lui apporte son nouveau lot de
symptômes plus inquiétants les uns que les autres, jusqu’au jour où,
persuadée d’avoir un problème cardiaque, elle intègre un groupe de
soutien. C’est là qu’elle rencontre Beckett.
Beckett dont le cœur s’est arrêté un beau matin. Trois minutes. Trois minuscules minutes qui ont changé sa vie à jamais. Finis le saut à l’élastique, les matchs de foot endiablés et les voyages au bout du monde. Désormais, il est malade.
Mais, quand le destin projette ces deux âmes blessées l’une contre l’autre, c’est peut-être leur chance de réapprendre à vivre… et à aimer ?
Une bouleversante histoire d’amour et d’espoir.
Beckett dont le cœur s’est arrêté un beau matin. Trois minutes. Trois minuscules minutes qui ont changé sa vie à jamais. Finis le saut à l’élastique, les matchs de foot endiablés et les voyages au bout du monde. Désormais, il est malade.
Mais, quand le destin projette ces deux âmes blessées l’une contre l’autre, c’est peut-être leur chance de réapprendre à vivre… et à aimer ?
Une bouleversante histoire d’amour et d’espoir.
En découvrant cette couverture sublime et surtout, en lisant le résumé de la quatrième, je savais déjà que j'allais souffrir en choisissant ce livre. Et pourtant, l'envie était trop forte.
Va pour souffrir !
Va pour souffrir !
Corin, à 25 ans, a déjà vu la mort de près. Non, pas la sienne, mais celle de ses parents. D'abord celle de sa mère, morte d'un cancer. Corin avait alors 14 ans. Puis, quelques mois après c'est son père qui, à son tour, est diagnostiqué d'un cancer des poumons. C'est encore Corin, qui va s'en occuper jusqu'à le voir mourir. Elle a alors 17 ans. Sa sœur, Tamsin, plus âgée qu'elle d'une dizaine d'années, est à la fac et fait tout pour éviter de rentrer à la maison, laissant Corin tout porter sur ses épaules.
Ces décès ont fait de Corin une névrosée, hypocondriaque et sujette à des crises de paniques. Elle a une peur panique de mourir à son tour. Le moindre bobo, la moindre douleur et elle court chez son médecin pour une nouvelle batterie d'examens.
C'est après des fortes douleurs à la poitrine, persuadée qu'elle a une maladie cardiaque, qu'elle intègre un groupe de soutien, Cœurs rapiécés.
Beckett a 28 ans quand il a été terrassé par une crise cardiaque en plein jogging. Pendant trois minutes son cœur s'est arrêté de battre... trois longues minutes. Sauvé par deux passantes, les médecins ont découvert qu'il avait une maladie génétique appelée dysplasie ventriculaire droite arythmogène (AVDA). Beck, qui était un sportif accompli, casse cou et super actif doit revoir son mode de vie sans aucun excès, aussi bien de l'activité physique que nutritionnel.
C'est un vrai coup dur pour lui. Même le couple qu'il formait depuis deux ans avec Sierra, n'a pas résisté.
Il fréquente depuis quelques mois maintenant le groupe de soutien, Cœurs rapiécés.
C'est là que Corin et Beck vont faire connaissance.
Butterfly Dreams est une lecture éprouvante, mais ô combien originale.
S'aimer en étant malade, s'aimer alors qu'on sait que tout peut se finir d'un moment à l'autre...
Faut-il vivre intensément l'instant présent, celui que la vie veut bien nous donner ? Ou bien faut-il s'arrêter de vivre et s'éloigner de l'amour pour ne pas avoir à souffrir ?
C'est le dilemme de nos deux héros. Ça a l'air triste comme ça mais ne vous y fiez pas. L'auteure nous a concocté des personnages à l'humour décapant et on passe vite des larmes de tristesse aux larmes de rire et c'est tant mieux, cela fait relâcher la pression.
Mais c'est quand même avec angoisse que je tournais les pages, m'attendant au pire à chaque instant.
En bref, Butterfly Dreams n'est pas une lecture légère, elle nous prend la tête et nous serre le cœur. C'est une lecture intense qui nous procure des vraies émotions.
Je recommande !
Extrait : - Corin, j'entends d'ici ton cerveau tourner à cent à l'heure. Est-ce qu'il y a un problème ?
- Tu veux baiser ?
La question m'avait échappé juste comme on atteignait la voiture. Le pire, c'est que je l'avais presque criée, ce qui me valut des regards de travers de la part de quelques passants.
- Quoi ? s'étrangla Beckett, les yeux écarquillés.
- "On va chez moi", c'est un euphémisme, pas vrai ?
Pour dire qu'on veut baiser.
Voilà que je n'arrêtais pas de répéter "baiser" tout haut, maintenant. On aurait dit quelqu'un d'atteint du syndrome de la Tourette.
Tu me donnes bien envie de découvrir ce roman :D
RépondreSupprimerIl ne faut pas hésiter alors^^
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