Chant 1 - La voix de la Loreleï
Magda est un vampire.
Mais pas n’importe lequel.
Elle a fait le vœu de ne plus s’abreuver de sang humain. Alors elle
se nourrit en croquant ses propres rejetons, tout en prenant des bains
de sang dans sa baignoire.
Jusqu’au jour où ces pâles ersatz ne lui suffisent plus.
La rechute la guette.
L’addiction au sang frais jaillissant d’une jugulaire.
Magda vit à Düsseldorf, à l’époque de l’Allemagne nazie. Les SS
sèment la terreur, entre rafles, exécutions sommaires et déportations.
Les prédateurs sont au pouvoir.
Mais Magda est un prédateur plus dangereux encore que ne le sont les
SS. Car dans la chaîne de l’évolution, le vampire est le prédateur
ultime.
Magda va se remettre à tuer. Mais pas n’importe qui.
Elle sera tueuse de SS.
Mais avant de les tuer, elle compte bien s’amuser un peu avec eux…
Chant 2 - Le vampire de Düsseldorf
Düsseldorf, 2 Novembre 1944. C’est la Nuit de l’Allerseelen, l’Halloween
germanique. La nuit de toutes les peurs, où les monstres sortent des
Enfers tandis que les loups hurlent dans les cimetières désolés.
Rue Drakentropf, les policiers de la Kripo, la police criminelle du
IIIe Reich, enquête sur un étrange meurtre : un couple retrouvé enlacé
dans la mort, saigné à blanc. La paranoïa envahit la ville : on évoque
le retour du tristement célèbre vampire de Düsseldorf, qui dix ans plus
tôt a semé la terreur en tuant des femmes et des enfants. S’agit-il d’un
imitateur ou d’un nouveau vampire ? L’inspecteur Höllen, au visage
hideux et balafré, s’appuyant sur une canne dissimulant une lame
d’argent, suit une piste : la belle et dangereuse Magda von A.
Magda est une femme vampire qui a renoué avec son ancestrale
addiction au sang. Désormais, elle a choisi son camp : elle sera tueuse
de Nazis. Jusqu’à ce qu’elle découvre, peut-être, l’antidote au mal qui
la ronge depuis tant de siècle : un vieux manuel de nécromancie que
détient un étrange libraire au passé douloureux. A moins que
l’inspecteur Höllen ne l’interpelle avant.
Qui sera la proie ? Et qui sera le chasseur ?

Je viens de finir la lecture de ces deux chants et j'avoue que j'en ai été déconcertée.
Magda est une vampire qui a décidé de ne plus se nourrir de sang humain...mais à quel prix !
Mais malgré ses 'bonnes' résolutions, la soif du sang est plus forte que tout et Magda va retomber dans ses travers mais cette fois, après une dernière victime, elle décide de ne s'attaquer qu'aux SS qui sont, pour elle, aussi nuisibles si pas plus qu'elle-même. De plus, pour elle, donner la mort est une forme d'art qu'elle exécute en musique.
J'aime beaucoup la littérature vampirique de tout genre, dans certains romans (Twilight par exemple) les vampires sont (presque) tous gentils, dans d'autres, ils sont méchants mais gardent une certaine morale, dans d'autres encore, il y a les bons et les méchants...mais ici, Magda est méchante, sans aucune morale, sanguinaire, à la sexualité malsaine... Elle a tout du monstre qu'est sensé être (je suppose) un vampire.
Je ne m'attendais vraiment pas à ce genre de récit et je dois dire que cela ne me plait pas du tout !!!
A la base, l'idée est vraiment excellente car elle fait de cet être abject une sorte de justicier qui s'en prend au méchants tout en satisfaisant sa soif. Mais le goût du détail (morbide) est poussé un peu trop loin et c'est cela qui m'a dérangée !
L'auteur écrit vraiment très bien, je ne remets aucunement son talent en doute, loin de là.
J'en ai déjà lu des romans où le sang coulait à flot, où les gens se retrouvaient avec les tripes à l'air mais ici, je n'ai pu m'empêcher (surtout dans le premier Chant) à ressentir tout le long de ma lecture un sentiment de malaise et parfois même de dégoût.
Dès les premières lignes, le ton est donné et franchement, c'est gore, sanguinolent et disons-le (tout du moins pour moi) écoeurant.
Dans le deuxième Chant, une bonne partie du récit nous raconte l'histoire du vampire de Düsseldorf (très intéressant d'ailleurs) et puis voilà notre Magda de retour, toujours aussi fraîche et délicate, surtout la scène du hangar (Beurk,beurk,beurk !!!)
On ne peut cependant pas s'empêcher de ressentir un peu (très peu ^^) de compassion pour cette femme solitaire, accro au sang, qui essaie pourtant de se sevrer (en quelque sorte) mais qui n'y parvient pas.
Un récit très bien écrit, à ne pas mettre entre toutes les mains mais qui ne me convient pas (je suis peut-être un peu trop fleur bleue^^).
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