samedi 7 juin 2014

MARVIN - SAISON 1 de Vincent Virgine

Éditions La Bourdonnaye, Collection Pulp, en format numérique




Marvin - La série :

D’un côté, y a Marvin, un jeune gars qui pète un câble, un jour, dans l’métro. Et qui bute un mec parce que ce mec s’est assis sur lui sans s’excuser. La fois de trop, quoi. Genre la goutte d’eau qui fait déborder l’vase. Du coup, ça lui donne des idées. Radicales et extrémistes. Alors ce crime promet d’être le premier d’une longue série.
D’un autre côté, y a Miles. Ex-flic, aujourd’hui alcoolo, dont la femme s’est sauvagement fait assassiner quelques années auparavant. Mais il garde ses entrées dans son ancien commissariat. Et le chef le rappelle, quand le tueur du métro fout le bronx dans Paris.

Au fond, Marvin et Miles se ressemblent. Aussi écorchés vifs l’un que l’autre, aussi névrosés, chacun à sa manière. Difficile de dire lequel des deux est le plus abîmé, lequel est le plus cinglé, lequel traîne les plus sombres secrets.
Difficile de prévoir ce que va donner le face-à-face final. Parce que, ouais, bien sûr qu’il va y avoir un face-à-face final. Quand Miles aura fini de traquer Marvin.
Un petit conseil : si vous prenez l’métro, bousculez pas Marvin.

Les séries littéraires de la collection « Pulp » sont conçues comme des séries télévisées, avec plusieurs saisons de six épisodes chacune, chaque épisode étant écrit pour un temps de lecture moyen de 20 minutes.
Les 6 épisodes en version numérique ainsi que l'intégrale en coffret numérique et version papier, disponibles le même jour, dès parution.



Je n'ai pas du tout accroché à ce roman ! Ce n'est pas dû au format ( c'est un recueil de 4 épisodes) puisque j'ai eu l'occasion de lire "Meurtres low cost" sous le même format et j'avais apprécié ma lecture.
Le problème se situe ailleurs.

Déjà, le langage employé ne me plait pas: 'l'métro', 'p’t-être', 'quat’ planches', 'Il yoyote un peu d’la touffe'..... et puis, ces sortes de poèmes un peu zarbi, que l'on retrouve tout le long du récit :
T’as déjà visité ?
Tout petit
Taule de province 
Mon père… 
Ça pue la pisse et la merde 
Froid 
Deux mètres carrés 
Cercueil vertical
J’étais petit
Pourquoi t’as fait ça ? 
J’voulais pas 
Tu m’a forcé..

Et puis les personnages sont glauques et n'attirent aucunement la sympathie. (ce qui est peut-être le but recherché)
Marvin, le péteur de câble, qui se met à tuer un beau jour, comme ça ! Parce que un quidam s'est assis sur ses genoux dans le métro  (enfin, soyons honnête, il n'y a pas que ça !)
Et je peux vous assurer que Dexter, à côté de lui, est un enfant de choeur !!

Bon d'accord, Marvin a quelques excuses vu la façon dont, d'après ce que j'ai pu comprendre, son père l'a traité sous le regard indifférent de sa mère mais quand même de là à massacrer les gens (presque) au hasard... il est vraiment pris du ciboulot !!!

Et puis il y a Miles, un flic mis au rencard suite à la disparition de sa femme. Pourquoi ??? Nul ne le sait et Miles n'est pas beaucoup plus net que Marvin et je crois qu'il lui manque aussi 'une case'.

En bref, je ne pense pas me lancer dans la lecture de la saison 2.

Cela ne concerne en rien le style de l'auteur (qui suis-je d'ailleurs pour le juger ?), mais ce livre ne correspond pas à mes goûts personnels.


Ce livre est un service-presse de La Bourdonnaye


 

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