Connor s’est vu proposer une nouvelle mission : débarrasser la ville de Bisbee, en Arizona, d’un mystérieux oiseau qui empêche l’exploitation de la mine de cuivre. Pour l’accompagner, il ne voit pas de meilleure personne que June, qui connaît beaucoup mieux que lui les créatures mythiques et surnaturelles. La question, c’est si elle acceptera de l’entendre après la façon dont il l’a abandonnée la dernière fois…
En voyant Connor reparaître à la ferme, June ne sait sur quel pied danser. Il y a deux ans, elle aurait été ravie et flattée de son retour. À présent, elle s’est fait une raison : elle ne peut pas compter sur lui. Cependant, la vie d’aventures et de liberté qu’il lui offre est si tentante ! Pourra-t-elle y résister ?
A la fin du premier tome,June et sa soeur Beth avaient rejoint leur ferme et Connor était reparti seul, à l'aventure, une situation que June avait eu du mal à accepter. Deux ans sont passés et voilà Connor de retour pour entrainer June dans une nouvelle chasse : celle de l'oiseau tonnerre.
June se retrouve par la force des choses, obligée de partir avec Connor (bien que cela ne l'incommode pas tant que ça). La première partie du roman nous relate l'évolution de l'histoire d'amour entre June et Connor qui d'amis finissent amants. Mais échaudée par l'attitude de Connor la dernière fois, June aura du mal à croire vraiment en leur histoire. Et puis arrive la rencontre avec l'oiseau tonnerre.
Je dois reconnaître que l'intrigue de ce deuxième roman est plus soutenue et plus travaillée que dans le premier. On y apporte plus de réponses sur ce mystérieux et dangereux oiseau. On se rend compte également que sous ses abords plutôt froid, Connor a en fait un grand coeur et d'aventurier endurci et égoïste, il se transforme au grand plaisir de June en amoureux (presque) parfait.
Le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire, je ne peux que vous recommander la lecture de ce tome !
Un coup d’aile de l’Oiseau-Tonnerre souleva une incroyable quantité de poussière qui les aveugla. Le vent cinglait leurs visages découverts, coupant comme une lame de rasoir. La créature déployait tous ses pouvoirs afin de les arrêter. Ne se rendait-elle pas compte qu’ils essayaient de l’aider, ou tout du moins, de rétablir l’équilibre ? June et Connor talonnaient sans relâche les flancs de leur monture. Malgré leur vitesse, tous deux avaient l’impression de faire du surplace, voire d’être aspirés vers l’immense créature. Néanmoins, le sentier qui serpentait dans la mine se rapprochait : ils n’étaient plus qu’à une cinquantaine de mètres. Alors, à défaut de pouvoir les atteindre avec des éclairs, l’Oiseau-Tonnerre envoya des petites tornades qui obligèrent les cavaliers à louvoyer pour les éviter. June dut même se délester des paratonnerres, quand, pris dans un tourbillon, ils faillirent les faire tomber, elle et son cheval. L’oiseau était gigantesque mais très lent, ce qui jouait en leur faveur. D’un seul battement d’ailes assourdissant, l’animal se rapprocha. À cinq mètres du sentier, sa patte droite se tendit au maximum et se referma sur du vide, frôlant June, qui sentit un terrible mouvement d’air dans son dos. Les serres heurtèrent le sol avec une telle force que l’onde de choc fit chuter montures et cavaliers. Ils furent tous propulsés jusqu’à la naissance du sentier ; à quelques mètres près, ils auraient dégringolé dans le gouffre de la mine. Premier debout, Connor ignora sa douleur pour aider June à se lever. Les chevaux se remirent vite sur leurs jambes, sans blessures graves, et s’engouffrèrent dans le chemin. Boitant, sonnés, couverts de poussière et de sang, ceux-ci comblèrent les ultimes mètres pour atteindre l’intérieur de la mine. Pendant ce temps-là, l’Oiseau-Tonnerre détruisait le dernier paratonnerre. « Ça va ? » hurla Connor. À bout de souffle et sous le choc, June se contenta d’un hochement de tête. La terreur imprégnait les traits de son visage malmené, et elle tremblait de tout son corps. Son compagnon s’assura qu’aucun d’eux n’avait......
« Ce doit être là », déclara Connor. Tandis qu’il vérifiait son barillet, l’Oiseau-Tonnerre surgit au-dessus de la mine. La créature pencha sa tête dans leur direction, ses yeux sur le point de les terrasser. Des éclairs fracassèrent la roche pour provoquer un éboulement mortel. « Vite, allons-y ! » En l’absence de réaction de June, Connor la tira par le bras, manquant de la faire tomber, puis s’engouffra dans l’ouverture du boyau. Dehors, la créature hurla, mais, à présent arrêté par la terre, son cri n’avait plus d’effet dévastateur. L’aventurier craignait que la trouée ne fût rebouchée intentionnellement derrière eux, mais peut-être était-ce au-delà des capacités de leur poursuivant. Arrachée à sa terreur, June reprit contenance. « Désolée, il me paralyse…, s’excusa-t-elle. — L’inverse m’inquièterait, Junie ! Allez, on avance, je ne veux pas m’éterniser dans ce boyau instable.
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