Audélo éditions, 21 février 2024, 224 pages, disponible
au format papier et numérique
Elle a été trahie, il est solitaire et peu sociable. Leur rencontre est explosive....
Ma vie s'est effondrée, il y a deux heures, lorsque j'ai découvert mon fiancé et ma demi-soeur s'envoyant en l'air.
Prendre
la fuite et me réfugier dans un bar n'était peut-être pas la réaction
la plus intelligente, mais j'ai désespérément besoin de me changer les
idées, de me prouver que je peux encore plaire. Dans une ville comme
Tarbes, où est stationné un régiment parachutiste, des mecs disposés à
consoler une pauvre fille pas trop vilaine dans mon genre ne doivent pas
être difficile à trouver.
N'importe quel gars musclé et sexy fera
l'affaire... sauf ce type glacial qui m'a bousculée tout à l'heure
devant le comptoir. Depuis, chaque fois que nos regards se croisent,
j'ai des envies de meurtre.
Victoria Dalmaso s’apprête à épouser son fiancé Arthur, et hésite même à laisser tomber son emploi dans une agence immobilière pour satisfaire son futur mari qui semble vouloir une épouse à temps complet.
Mais alors qu’elle rentre plus tôt chez elle, à Pau, après une journée de travail, elle surprend Arthur dans une position sans équivoque avec une autre…
Qu’est ce qui pourrait être pire comme situation ?
Et bien découvrir que la maîtresse de son fiancé n’est autre que sa demi-sœur par alliance, une bimbo superficielle qui se prend pour une princesse.
Pilule difficile à avaler pour Victoria, d’autant plus qu’elle est assez solitaire : pas d’amis à qui se confier, un père alcoolique sous le joug d’une femme horrible qui passe tout à sa fille (la fameuse maîtresse)
Pour se consoler et certainement aussi pour se prouver qu’elle peut plaire, Victoria décide donc de partir à l’aventure dans les bars de Tarbes, repaires préférés des militaires de la caserne d’à côté.
Une aventure d’une nuit, alors que l’on est fraichement célibataire, ça ne fait de mal à personne après tout.
Enfin ça, c’était avant qu’elle ne se réveille le lendemain, avec une gueule de bois terrible, sans même se souvenir de l’identité de son partenaire nocturne…
Ce qu’il y a de bien avec Pauline Libersart, c’est que je sais d’avance que je ne vais pas être déçue par sa plume : cela fait longtemps qu’elle m’a conquise et que je lui accorde mon entière confiance.
Maintenant, cela ne suffit pas toujours, l’histoire en elle-même compte pour beaucoup.
Mais, une fois de plus, la magie a opéré, sans difficulté.
Ce qui m’a plu dans ce roman ?
TOUT ! Absolument tout !
En priorité, il s’agit d’une histoire que l’on pourrait trouver « banale » tant elle est réaliste et cohérente.
Mais c’est ce que j’aime, pas de monde des bisounours, pas de milliardaire qui sauve la pauvre fille ruinée, pas de beau prince sur son cheval blanc…
Juste Eric Schoenberg, sergent dans un régiment de parachutiste, avec plein de défauts mais aussi des qualités à découvrir, et juste Victoria, une jeune femme à qui la vie ne fait pas de cadeau mais qui a une sacrée force de caractère et ne compte pas se laisser abattre.
Autant Victoria est plutôt ouverte aux autres, essaie d’exprimer et de transmettre sa joie de vivre et sa pugnacité, autant Eric est mystérieux, un peu taciturne et renfermé.
Quelque part, ils sont complémentaires et en apprenant à se connaître, à se découvrir, ils vont devenir un antidote l’un pour l’autre.
Pauline Libersart ne nous laisse pas de temps morts dans cette histoire, on est plongé directement dans la vie de Victoria et ses désillusions et les évènements s’enchainent, rapidement mais de façon linéaire.
Pas le temps de s’ennuyer car de toute façon, il est impensable de ne pas vouloir découvrir un peu plus qui est cet intrigant militaire blond qu’est « l’Iceberg ».
J’avoue m’être laissée facilement emporter par cette douce romance qui, bien des fois, fait frissonner.
J’ai hâte de découvrir le 2ème opus !!!
En bref, si vous aimez la romance admirablement écrite, qui peut sembler simple mais fichtrement efficace, réaliste à souhait… Vous savez sur quelle histoire sauter.
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